stade OLYMPIque d’ATHènes

Inauguration : septembre 1982 (ancien) et 2004 (actuel)

Clubs : AEK Athènes et Panathinaikos

Capacité : 72.000 places

Record d’assistance : 74.473 spectateurs pour Panatinaikos-AEK Athènes en 1986

Cher Magazine,

La semaine prochaine, Anderlecht effectuera son premier déplacement de la nouvelle saison en Champions League au stade olympique d’Athènes. Et c’est au même endroit que la finale de la même compétition se déroulera en mai prochain. Construite entre 2002 et 2004 pour les Jeux Olympiques, cette pure merveille a été conçue par l’architecte ingénieur espagnol Santiago Calatrava. Mondialement connu pour des réalisations remarquables comme les gares de Lisbonne, Lyon et Zurich, la cité des arts et des sciences de Valence ou la future gare TGV de Liège-Guillemins, le génie ibérique a dessiné, pour la capitale grecque, une enceinte splendide offrant quelques éléments architecturaux qui ont fait sa renommée. Au premier coup d’£il, on reconnaît le style du maître : jeu sur les formes et les figures de l’équilibre, rythme et poésie du mouvement dans les lignes architecturales, mariage du béton, du métal peint en blanc et d’un matériau translucide au niveau de la toiture.

Cette dernière est considérée comme une réelle prouesse architecturale et peut revendiquer deux records planétaires : le plus grand toit de stade au monde et la plus grande couverture transparente jamais construite. Cette structure dynamique pèse 19.000 tonnes et est constituée de 4.750 plaques de polycarbonate traitées anti-UV et anti-abrasion sur les deux faces, pour une surface de 25.000 mètres carrés. Elle est tirée par des haubans ancrés dans une paire d’arcs métalliques géants longs de 304 mètres, atteignant à leur sommet 78 mètres de hauteur. Le chef-d’£uvre comprend aussi en son sein la fameuse aiguille basculante qui accueillit la flamme olympique.

Antérieurement, le Spiros Louis (l’appellation d’origine du lieu, du nom du vainqueur du marathon des premiers Jeux en 1896) était une enceinte ovale totalement dépourvue de toiture, érigée en un temps record pour les Championnats d’Europe d’athlétisme de 1982. Cette ancienne configuration connut également ses apothéoses continentales : Hambourg-Juventus (1-0, Coupe des Champions) en 1983, Ajax-Lokomotiv Leipzig (1-0, Coupe des Vainqueurs de Coupes) en 1987 et AC Milan-FC Barcelone (4-0, Coupe des Champions) en 1994.

L’AEK Athènes y évolua de 1985 à 1987, le Panatinaikos de 1984 à 2000 et l’Olympiacos de 1984 à 1989 et de 1997 à 2002. Si les deux premiers cités sont actuellement revenus s’établir dans le quartier de Maroussi, il ne s’agit, en principe, que d’une solution transitoire en attendant la résolution des problèmes liés à la construction de leurs futures enceintes respectives.

par RUDI KATUSIC

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