ST-TROND VIT A L’HEURE DE LA COUPE

La ville limbourgeoise sera le théâtre d’une grande fête populaire.

Depuis hier, Manneken Pis arbore les couleurs de St-Trond. « Pour montrer à Bruxelles que nous arrivons », rigole Geert Smets, le manager commercial des Trudonnaires. « Ici, beaucoup de supporters ont déjà peint leur voiture en jaune et bleu. L’un d’eux a même installé une coupe sur son toit ».

Nous voulons à tout prix remporter cette finale de la Coupe de Belgique mais, quoi qu’il advienne, ce sera un jour de fête pour toute la Hesbaye. Une grande fête populaire va avoir lieu en deux endroits: le domaine militaire de Brustem et la grand-place,qui est la deuxième de Belgique, en taille. Le matin de la rencontre, le carillon de la Ville va réveiller la population au son de Vooruit STVV , la chanson officielle du club, écrite en 1924. Ensuite, avant de faire route vers Bruxelles, nous prendrons tous ensemble un solide petit-déjeuner hesbignon: du lard, des oeufs sur le plat et un jus de pommes Jonagold ou du boudin blanc à la mousse de pomme ».

St-Trond n’a plus disputé de finale depuis 32 ans. C’est d’autant plus frustrant qu’il a atteint les demi-finales à quatre reprises au cours des sept dernières années. « Nous comptons mobiliser 15.000 personnes mais des spécialistes nous disent qu’ils seront plus de 20.000 », explique Smets. « Certaines entreprises inscrivent 500 personnes d’un coup. Ces derniers jours, nous pouvions à peine suivre. Ici sept bus, là trois, ailleurs dix. Il ne faut pas oublier les enfants qui font partie du projet Hesbania, et qui sont au nombre de 2.000, plus nos propres jeunes. Tout le monde rejoindra le stade Roi Baudouin, même ceux qui font leur première communion ce jour-là ». (il rit)

« Il serait scandaleux de parler de petite finale. La Belgique devrait cesser de casser l’image de son propre football. Danny Boffin va disputer sa cinquième finale. Il en a déjà joué une au Stade de France avec Metz contre Lille, devant 90.000 personnes. C’est donc le plus bel événement national qui existe pour un club. Une finale de Coupe demeure un moment privilégié. En Angleterre, on se moque bien de l’identité des finalistes. On part du principe que ceux qui la jouent l’ont mérité ». (C. Vandenabeele)

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