Son avis sur ses coaches

Paul Van Himst.  » Il m’a lancé à Anderlecht et je l’ai retrouvé quelques années plus tard en équipe nationale. Nous avons des personnalités semblables : nous sommes calmes et philosophes. Van Himst disait souvent : -Si ça ne va pas aujourd’hui, ça ira mieux demain « .

Arie Haan.  » Un grand monsieur et un entraîneur qui m’a énormément appris sur le plan tactique. C’était le genre de coach qu’on avait envie de tutoyer tellement on se sentait proche de lui « .

Georges Leekens.  » Vraiment pas mon genre de type. C’était un dictateur, je n’ai gardé que le souvenir de ses méthodes militaires. Nos caractères ne correspondaient pas du tout « .

Aad de Mos.  » Pas du tout mon style. Il m’a dégoûté d’Anderlecht, je suis parti en Italie à cause de lui. Il a aussi éc£uré Henrik Andersen, Patrick Vervoort, Stéphane Demol,… C’était un manipulateur. Sa spécialité était de nous monter les uns contre les autres. Il cherchait à susciter des réactions positives, mais il n’obtenait que l’effet inverse. Il était capable de dire à un joueur que ses dirigeants n’étaient pas contents de lui alors qu’il n’y avait rien de plus faux « .

Herbert Neumann.  » Je l’ai peu connu mais apprécié. Quelques gros bonnets de l’équipe l’ont directement pris en grippe. En lui coupant l’herbe sous le pied, ils ne lui ont laissé aucune chance de réussir à Anderlecht. Dommage « .

Raymond Goethals.  » Du plaisir pur jus… Martin Lippens donnait l’entraînement, et lui, il discutait le coup dans la tribune avec des pensionnés. Il nous disait tout sur l’adversaire et ses pronostics se vérifiaient systématiquement en match « .

Johan Boskamp.  » Quel gueulard ! Moi, je déteste les gens qui gueulent… Mais, en dehors du terrain, nous nous entendions très bien « .

Nevio Scala.  » Il avait un gros problème de santé : ses os continuaient à se développer. Ses mains, son nez, son crâne : ça n’arrêtait pas de grossir. On lui avait trouvé un surnom : Hulk ! A part ça, c’était un type charmant. Sur le plan purement humain, c’est le coach qui m’a donné le plus de satisfactions. Même les réservistes l’appréciaient « .

Mircea Lucescu.  » Dr Jekyll et Mr Hyde ! Un type buté et imbuvable sur le terrain d’entraînement, mais un père pour les joueurs en dehors. J’avais été marqué quand il avait giflé un des joueurs du Steaua Bucarest, en Coupe d’Europe contre Anderlecht. En rentrant au vestiaire, il lui avait demandé dix fois pardon. Il était comme ça. Il y avait un grain de folie dans son regard. Je l’ai côtoyé pendant ma saison à la Reggiana et tout s’est bien passé entre nous « .

Guy Thys.  » Je le compare à Scala. Deux épicuriens. Après avoir arrêté de jouer, j’ai revu plusieurs fois Thys à St-Tropez, en vacances. Nous allions manger un bout et nous parlions de tout, sauf de foot. J’aimais bien…  »

Walter Meeuws.  » Il est arrivé trop tôt à la tête de l’équipe nationale. Sa carrière de joueur était encore dans toutes les mémoires et il manquait dès lors de crédit « .

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