© BELGAIMAGE

Silvio Proto

Le gardien a débuté comme consultant sur Eleven.

Des joueurs comme Thomas Chatelle ou Mbaye Leye sont devenus consultants en fin de carrière pour préparer leur reconversion. C’est aussi votre cas ?

Oui et c’est également dû au fait que je suis sur la touche. J’ai du temps à tuer et je remercie Eleven de m’avoir donné cette opportunité.

Votre première a été particulière puisque le commentaire d’AS Roma-Lazio avait lieu en studio…

Le journaliste a d’autant plus de mérites. Commenter devant un écran n’est pas facile. Pour l’instant, je suis en écolage. Je me suis bien amusé et je n’ai pas dû chercher trop longtemps mes mots. Mon premier débriefing a été positif et j’espère encore apprendre. C’était un match particulier car j’avais de la famille dans le stade qui supportait la Lazio. La Serie A est un championnat que j’ai un peu moins suivi ces derniers temps. Les matches sont fermés mais ont, je trouve, tendance à se débrider. A l’époque, j’étais un grand fan de l’AC Milan de Shevchenko. Cette saison, la Juventus reste au-dessus du lot mais je suis curieux de suivre l’évolution de Rome et du Milan, qui s’accrochent bien pour l’instant.

Dans quel stade rêveriez-vous de voir un match comme consultant ?

A Barcelone. L’enceinte est énorme et j’aime la Liga. C’est un football développé par des joueurs sanguins et plus techniques.

Votre avenir, vous le voyez comment ? Commentaires de matches de Pro League ou de compétitions européennes ? Participation à une émission de débats comme La Tribune ?

J’ai envie de tout essayer pour savoir ce qui me plaît. J’ai toujours été à l’aise avec la presse et je n’ai jamais mis de barrière. Il faut voir quel sera mon avenir dans le foot car j’aimerais aussi entraîner une équipe de jeunes.

Vous avez des modèles ?

Pas vraiment mais, via Internet, je regarde d’autres championnats sur des chaînes étrangères (Italie, Espagne, …). Cela me permet d’apprendre de nouveaux mots. Je suis un assidu de Match of the day sur la BBC. Les chaînes étrangères ont beaucoup plus de moyens et de budget. Ce que touche Thierry Henry sur Sky (NDLR environ 5 millions d’euros par an), c’est dingue même si c’est un monument.

Comment se passe votre convalescence ?

Bien. Je pars chaque matin pour Anvers où je travaille au cabinet de Lieven Maesschalck pendant trois ou quatre heures. Je reviens ensuite à la maison où j’applique des soins (glace, …). J’essaie d’aller voir mes coéquipiers quand Ostende joue à domicile, voire lors de certains déplacements. Je ne veux pas brûler les étapes et je ne sais pas encore quand je serai de retour. Février me semble une échéance honnête.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » Travailler dans les médias après ma carrière m’intéresse  » SILVIO PROTO

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire