Sheva et Dr Jekyll

Andriy Shevchenko est plus que jamais devenu une machine à marquer et Mark Van Bommel a élevé son jeu rugueux au niveau suprême.

A ndriy Shevchenko a toujours l’air flegmatique en dehors des terrains. Agé de 28 ans, ce fils d’un soldat soviétique a vu le jour en Ukraine. En marquant 105 buts en 172 matches de Série A, il est devenu le cauchemar de tous les défenseurs du championnat italien. Pour le manager de Chelsea, José Mourinho, il est l’avant le plus complet du championnat le plus ardu au monde. Deux fois meilleur buteur d’Italie, il a notamment transformé le dernier tir au but lors de la finale 2003 de la Ligue des Champions, champion national, il doit maintenant assurer en LC et en Série A. Il doit aussi aider l’Ukraine à conserver la tête de sa poule de qualification pour le Mondial. S’il y parvient, ce sera la première fois que son pays disputera un tour final du Mondial.  » Ce serait le couronnement de ma carrière « , affirme Shevchenko.

Le succès et le luxe ne lui sont pas montés à la tête. Shevchenko ne manque pas de rappeler qu’il doit beaucoup à ses parents, à sa famille, et qu’il ne reniera jamais ses origines. Il tient des propos respectueux à l’égard de ses entraîneurs, à commencer par le magicien de Kiev, décédé depuis lors, Valery Lobanovski. Il loue aussi l’AC Milan, car  » ce club m’a ouvert toutes les portes « .

Cinq ans et demi ont passé depuis que Shevchenko, en juillet 1999, a été présenté au public milanais. Coût de l’arme fatale : 24 millions d’euros. L’Ukrainien était alors vêtu d’un T-shirt noir, parlait à peine quelques mots d’italien et se rendait à Milanello même quand il avait congé. Comme il n’y trouvait pas de ballon, on le voyait piquer des sprints en jeans et T-shirt.

Sa moyenne û 0,61 but par match û est fabuleuse, surtout selon les normes italiennes, car Shevchenko est confronté chaque semaine à des défenseurs du calibre de GianlucaZambrotta, FabioCannavaro, ChristianPanucci. Selon lui, son pire adversaire direct était PaoloMaldini, devenu son coéquipier. Il est modeste en évoquant ses buts :  » Ils n’ont de sens que lorsqu’ils conduisent au titre « .

Shevchenko s’est progressivement érigé en leader à Milan. Sur le terrain, Sheva, comme l’appellent les tifosi, gesticule sans arrêt, il exige le ballon, il encourage et critique ses partenaires mais l’esprit d’équipe n’a jamais dépéri. Shevchenko l’a appris au contact d’ Alessandro Costacurta, qui faisait déjà partie de l’équipe fanion en 1986 et est sous contrat jusqu’en 2006. Costacurta s’est immédiatement occupé de lui.

Le chouchou du Cavaliere

Le premier ministre Silvio Berlusconi, devenu président du club le 24 mars 1986, l’a ancré parmi l’élite avec sept titres nationaux, quatre Coupes d’Europe des Clubs champions et quatre Supercoupes. Récemment, Berlusconi a dû quitter la présidence, pour respecter les règlements sur le conflit d’intérêt mais les véritables rapports de force n’ont pas changé. Berlusconi entretient une relation spéciale avec Shevchenko. Quand il a atterri en Italie, l’Ukrainien a passé une semaine dans la villa que possède Berlusconi à la Costa Smeralda.

Maintenant, Berlusconi clame :  » Je préférerais être amputé des bras et des jambes que vendre Shevchenko « . Le message est destiné à Roman Abramovitch. Le mécène de Chelsea tourne depuis un moment autour de l’attaquant, qu’il mitraille d’offres mirobolantes. Le milliardaire russe n’est pas rebuté par la valeur marchande de l’Ukrainien û 70 millions d’euros û mais Berlusconi veille.

Cet honneur ne laisse pas Shevchenko de marbre. Il sait tout ce dont on accuse Berlusconi : corruption, rupture de contrat, manipulation, abus de son pouvoir médiatique, etc. mais cela ne le trouble pas :  » Pour moi, il n’est pas le Premier ministre d’Italie ni le magnat de la presse. A mes yeux, il est le président « .

Shevchenko est très reconnaissant envers Berlusconi d’avoir discrètement fait transporter son père, un ancien sous-officier de l’Armée soviétique basé à Potsdam, à l’hôpital San Matteo de Pavie, où le célèbre professeur Mario Vigano l’a soigné en personne. Le père Shevchenko est parfaitement rétabli de ses deux infarctus.

Attaché comme il l’est à sa famille, Schevchenko n’oubliera jamais ce geste. A son arrivée à Milan, il était accompagné par sa mère, son père et sa s£ur. Il les a installés à la Via Marina, au centre de la ville. Le loyer mensuel de l’appartement coûtait environ deux fois plus que la pension annuelle de l’Ukrainien. Pourtant, les parents Shevchenko n’ont pu vaincre leur mal du pays. Ils sont retournés en Ukraine et y soignent le grand-père, malade.

Andriy retourne le plus souvent possible chez lui. A la Noël, il s’est rendu à l’école de sport de Kiev et a montré son Ballon d’Or en expliquant aux enfants ce qu’on peut atteindre dans la vie, à condition de ne pas ménager sa peine.

Shevchenko occupait une chambre minable dans ce centre sportif quand Alexander Spakov, entraîneur des jeunes du Dynamo Kiev, l’a découvert, à la faveur d’une compétition scolaire. Spakov, qui continue à chercher des talents, raconte que la sélection est déjà effectuée, à 80 %, auprès des enfants de première année. Le petit Shevchenko évoluait alors au libéro.  » Ce qui m’a décidé ? Sa force de caractère, le feu de son regard, le désir inextinguible de jouer « , se souvient encore Spakov. Pourtant, Andriy n’émergeait pas, en talent pur.

Il est persévérant. Au lever du jour, il quitte la maison pour un footing. Il combine les cours et le lourd programme sportif de l’école avec les deux séances au Dynamo Kiev. Son fanatisme ne passe pas inaperçu. Quand on veut le remplacer, il se dirige vers l’autre côté du terrain et fait comme s’il n’avait rien remarqué. Il veut jouer. A 16 ans, il rate l’examen d’entrée à l’Institut des Sciences du Sport.  » Trop faible en dribble « , telle est la conclusion des examinateurs. Il s’est rarement senti aussi mal. Deux ans plus tard, il inscrit son premier but en Ligue des Champions, dans un match qui oppose le Dynamo Kiev au Bayern Munich. Peu après, Lobanovski s’intéresse à lui.

Le système du maître d’Ukraine

Lobanovski est un sélectionneur et faiseur de champions. Dès la fin des années 60, il s’est entouré de scientifiques car il a compris que le football ne se limite pas à taper dans un ballon. Ces mêmes experts qui ont propulsé le sprinter ukrainien Valery Borzov vers deux victoires aux Jeux Olympiques de 1972 (100 et 200 m) transforment le Dynamo Kiev en laboratoire. On y fabrique le miracle du foot soviétique. On intègre au jeu les paramètres de la formation des cosmonautes. On installe des chambres reproduisant les conditions de la haute altitude. Le professeur Anatoli Selentsov surveille la condition physique des joueurs. Il impose des charges d’entraînement extrêmement intensives. Les footballeurs du Dynamo Kiev passent 330 jours par an en camp d’entraînement.  » Si vous voyez votre femme, ça doit être le Nouvel An « , plaisante-t-on au Dynamo. Le régime s’assouplit, mais il manquera quand même le mariage de sa s£ur, à cause de ses obligations footballistiques.

L’entraîneur exigeait que son équipe développe son jeu vers l’avant. Les permutations des joueurs, la création et l’exploitation des espaces, la stratégie nécessaire pour induire une supériorité numérique à certains moments : Lobanovski a mis tout cela en pratique. Il devançait largement son temps.  » Shevchenko est beaucoup plus fort que Ronaldo parce que le Brésilien ne fait rien pour le fonctionnement de l’arrière de son équipe « , déclara l’entraîneur lors du départ de son protégé à Milan û le transfert le plus juteux de l’histoire du football est européen.

Schevchenko se déplace en jet privé pour ses rendez-vous avec l’équipe nationale et il emmène toujours son physiothérapeute japonais. Son mode de vie n’a plus grand-chose à voir avec celui d’un garçon qui a connu le Rideau de fer. Il parade dans des défilés de mode pour faire plaisir à son ami Giorgio Armani, Il possède une villa avec vue sur le lac de Côme et gagne cinq millions nets par an à Milan mais ne renie pas ses origines et espère être un modèle pour les jeunes de sa patrie. Durant ses loisirs, il lui arrive de rouler vers un home à Perejaslav, à quelque 120 kilomètres de Kiev. Il y distribue du matériel de football et insuffle du courage aux enfants. Shevchenko :  » Après la chute de l’Union Soviétique, j’ai compris que chaque être humain doit bâtir lui-même sa vie « .

Il estime logique d’avoir choisi Milan, qui s’inscrit dans la lignée de ce qu’il a connu au Dynamo Kiev :  » Tout tourne aussi autour de l’obtention de résultats « . Le Milan Lab mis sur pied par des scientifiques en 2002 semble être une copie des cabinets de Kiev. Les nouveaux joueurs subissent une batterie de tests médicaux et scientifiques. Tout est passé en revue, de la couleur des yeux à la courbure du dos en passant par la dentition.

Il a surtout trouvé une femme à Milan : l’Américaine Kristen Pazik, qu’il a rencontrée à une réception d’Armani. Elle est mannequin, comme les amies de Maldini et de Costacurta.

Shevchenko fuit les mauvais exemples d’ Oleg Blochin qui a dépéri au Vorwärts Steyr, en Autriche, ou Igor Belanov, chassé du Borrusia Mönchengladbach après un vol dans un magasin. Il ne boit ni ne parie. Il s’entraîne et il marque. Il est maintenant quatrième meilleur buteur de tous les temps à l’AC Milan et s’approche à grands pas de GianniRivera et de José Altafini. Son contrat porte encore sur quatre ans et demi. Il reste un modèle de détermination.

Un voyou qui vaut trois Micoud

La plus attrayante pièce maîtresse du PSV est Mark Van Bommel. A 28 ans dans quelques jours, le capitaine du PSV est arrivé à sa plénitude et il est temps pour lui de goûter aux joies de l’étranger. A l’heure où les meilleurs Oranje prennent le chemin de l’exil très tôt, Van Bommel a préféré mûrir et franchir les étapes pas à pas. Et quand le PSV place la barre trop haut (5 millions d’euros) l’année passée pour lui permettre de rejoindre Dortmund ou Schalke, il se dit qu’il finira son contrat à l’ombre des usines Philips.

Et il a bien fait d’attendre une année supplémentaire car c’est désormais toute l’Europe qui déroule le tapis rouge pour attirer le médian aux cheveux bouclés. Après l’avoir courtisé de nombreux mois, Tottenham et son manager Dick Jol ont compris qu’ils devront s’effacer devant plus puissants. Car les Espagnols sont rentrés dans la danse. Le Real Madrid et le FC Barcelone ont montré leur intérêt mais ce sont les Catalans qui semblent tenir la corde.

Et le joueur se fait désirer :  » Pour l’instant, j’évite de penser à l’avenir. Quand je joue ou que je m’entraîne, je fais le vide. Cela m’est d’autant plus facile qu’au début de la saison, je savais que j’allais partir. Bien sûr, nous réalisons un fantastique championnat mais cela ne changera rien à ma décision : je veux partir « . Il sait que le parcours exceptionnel réalisé par son club le met en vitrine. De solide joueur, il est devenu une vedette et le public français a appris à prononcer son nom. Après les éliminations de Monaco et de Lyon des £uvres des Néerlandais, Angel Marcos, le consultant du journal L’Equipe, n’hésita pas à déclarer :  » Dans la zone du milieu, Van Bommel a été impressionnant face à Lyon. Durant les deux rencontres, il a été le meilleur, le joueur-clef absolument déterminant. Il récupère énormément de ballons, empêche l’adversaire de jouer en allant le presser très haut. Il s’impose physiquement avec beaucoup de courage. On peut même dire qu’il est malin et tricheur. Il sait faire jouer l’équipe et a une frappe phénoménale. Van Bommel, c’est trois JohanMicoud « .

S’il est actif depuis plusieurs années dans le championnat néerlandais et qu’il affiche déjà 33 sélections nationales, il aura véritablement percé l’écran cette année. En marquant les esprits grâce notamment à sa présence offensive (15 buts toutes compétitions confondues) qui se manifesta lors du dernier sommet entre le PSV et l’Ajax où Van Bommel fut l’auteur d’un hat-trick. Pourtant, lui il veut gagner des trophées en équipe.

 » Cela m’a fait plaisir d’inscrire ces trois goals « , avait-il déclaré après ce match.  » Mais ce qui importe le plus, c’est qu’ils permettent à l’équipe de prendre trois points supplémentaires « . Pourtant, c’est lui qui avait décidé de l’issue de la rencontre au point que l’entraîneur de l’Ajax de l’époque, Ronald Koeman, n’avait pas hésité à dire que  » Mark Van Bommel était le meilleur joueur néerlandais du moment et qu’il fallait désormais qu’il devienne le patron de l’équipe des Pays-Bas « .

Avec les Oranje

Tel sera son nouveau défi : devenir un incontournable dans l’équipe de Marco van Basten. Car malgré ses 33 sélections, il n’a jamais réussi à s’y imposer. La faute sans doute à ce but stupide de l’Irlandais Jason McAteer qui priva les Néerlandais de la Coupe du Monde asiatique (1-0 le 1er septembre 2001). C’est Van Bommel qui paya les pots cassés et alors qu’il revenait sur l’échiquier, il dut déclarer forfait pour l’EURO 2004 suite à une blessure au talon.

 » Ce ne fut pas nécessairement négatif d’avoir dû faire l’impasse sur ce rendez-vous. Je me suis entraîné et j’étais en grande condition pour la reprise. Il s’agit certainement de ma meilleure des six saisons passées au PSV. Je marque régulièrement, je fais de nombreux assists. Or, je voulais simplement être prêt pour la reprise de la préparation du PSV « .

Sa relative discrétion en équipe nationale s’explique également par son caractère. Très gentil en dehors des terrains, il se métamorphose une fois la pelouse foulée. Au point que les médias néerlandais n’ont pas hésité à l’affubler du terme de Docteur Jekyll et Mister Hyde. Dans son style, il ne lâche rien, n’hésitant pas à mettre le pied là où certains hésiteraient à placer leur tête. Il crie, invective, rouspète auprès des arbitres. Et si ce comportement a fait de lui un leader dans son club, il fut loin d’être apprécié en sélection. Van Bommel fut d’ailleurs au centre d’une altercation avec Edgar Davids à qui il avait reproché un mauvais placement. Face à toutes ces stars qui évoluent à l’étranger, il ne fait pas le poids. Mais sous la houlette de Marco van Basten et face au déclin de la génération précédente, le capitaine du PSV est en train de s’épanouir.

Et la nouvelle envergure de Van Bommel tant en sélection qu’au PSV s’explique également par le retour au pays de Phillip Cocu, à qui il ressemble sur le terrain. Ce type de joueurs qui sont aussi efficaces défensivement qu’offensivement.  » L’arrivée de Cocu a été bénéfique à toute l’équipe et à moi en premier lieu. Il s’occupe de choses que je devais remplir la saison passée. En équipe nationale, quand je joue à ses côtés, mes prestations sont toujours bonnes. On s’entend également très bien en dehors du terrain puisque lors des stages, on occupe la même chambre « .

Début à Sittard

Van Bommel a donc choisi de partir, lui qui a été le plus jeune joueur à débuter en championnat néerlandais. Il avait 16 ans quand il fut lancé en première division sous les couleurs de Fortuna Sittard où il officiait sous les ordres de son beau-père, Bert van Marwijk qui tenta également de le transférer la saison passée à Dortmund. A 21 ans, il comptait déjà 146 matches en équipe fanion et ce fut tout naturellement que les deux grands clubs, l’Ajax et le PSV, pointèrent le bout du nez pour s’attacher les services de ce joueur. A l’époque, Anderlecht était même venu aux nouvelles.  » L’intérêt de l’Ajax et du PSV est concret. Par contre, je ne suis au courant de rien concernant Anderlecht mais ce ne fut jamais à l’ordre du jour en ce qui me concerne « , expliquait-il à l’époque.

En sept saisons au Fortuna, Van Bommel aura étoffé son bagage.  » Je me suis fortement développé. Lorsque Pim Verbeek officiait encore comme entraîneur, j’évoluais de temps en temps sur le flanc droit. Puis je suis devenu médian offensif. Van Marwijck avait raison quand il disait que je devais dominer davantage dans les duels. Auparavant, j’étais encore un peu craintif mais cela a changé. Je suis devenu plus brutal « .

Arrivé au PSV en 1999, Van Bommel allait rapidement s’inscrire en pilier de l’équipe brabançonne. Sans complexe face à la génération des Luc Nilis et Ruud Van Nistelrooy, il donna de la voix. En gagneur.  » Cela m’arrive de rentrer en conflit avec Guus Hiddink lors des entraînements. Car lorsqu’il officie comme arbitre, il modifie le score d’un petit match pour qu’une équipe ne soit pas larguée. Je ne suis pas d’accord. Car je veux sans cesse gagner « .

Chaque année, Van Bommel s’est érigé en symbole de cette équipe.  » Tout le monde était d’accord pour dire que je franchissais un palier en passant de Sittard au PSV. Mais je franchis encore chaque année un pas supplémentaire dans mon développement mais cela ne saute pas autant aux yeux. Plus tu te rapproches de ton plafond, plus ta progression devient difficile « .

Mais voilà, celui qui passe son temps à regarder du football étranger à la télévision û  » Je connais cinq à six joueurs dans chaque équipe  » û se prenait la saison passée à rêver de rejoindre une de ces formations. Un très beau but inscrit avec les Pays-Bas face à l’Angleterre allait réveiller l’intérêt des clubs anglo-saxons. Leeds était le premier à courtiser le médian mais tant qu’attendre si longtemps pour rallier l’eldorado étranger, autant que ce soit un club du top.

 » Je ne quitte pas les Pays-Bas pour jouer dans une équipe de seconde zone « , ajoute-t-il. Lui, il veut Arsenal mais le club londonien disposait déjà de trop de milieux de terrain et d’un manque de liquidités évident. Qu’importe, il attendra. Mais alors qu’il est considéré comme The New Van (en référence à Van Nistelrooy), il se grillera auprès des Gunners lors d’un match de Ligue des Champions entre le PSV et Arsenal durant lequel il crachera sur Thierry Henry. Une tache dans sa carrière internationale.

Qu’importe, d’autres clubs sont maintenant prêts à s’attacher ses services. Même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.  » On peut essayer de planifier une carrière de footballeur mais cela réussit rarement. Le football est une question d’opportunités et de hasard. On peut modifier son avenir à chaque rencontre « . Contre Milan, toute l’Europe sera suspendue à son futur…

Walter Mayr (ESM), Stéphane Vande Velde

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