Séville affiche sa couleur

Dimanche, Sanchez Pizjuan est le théâtre du derby entre Séville et le Betis. Un match qui promet du spectacle.

Dimanche, Séville et le Betis s’affrontent dans un des derbies les plus passionnés d’Espagne. Jesus Navas (34) et Joaquin (38) en sont déjà à leur 20e et 23e Gran Derbi. Ils connaissent parfaitement les enjeux de cette joute, qui a parfois donné lieu à des scènes hallucinantes.

Comme à la fin de la saison 1996-1997, quand les supporters du Betis ont supporté le Sporting Gijon, qui leur rendait visite et s’était d’ailleurs imposé 0-1, assurant son maintien et renvoyant du même coup Séville en division deux.

Quelques saisons plus tard, les Rouge et Blanc, remontés, ont rendu la monnaie de leur pièce à leurs voisins. A la fin de l’exercice 1999-2000, Séville, déjà condamné, recevait la Real Oviedo. Les visiteurs se sont imposés 2-3 face à une équipe locale très médiocre et assuraient leur maintien deux journées plus tard. Séville, l’Atlético Madrid et le Betis ont donc été rétrogradés. Le gardien Frode Olsen a ensuite reconnu que les Rojiblancos avaient délibérément laissé la victoire à Oviedo.

Les derbies sont toujours très tendus et les écarts de conduite sont légion. La pire scène s’est déroulée en 2007. Durant un match de coupe, en février de cette année-là, un supporter du Betis a jeté une bouteille en verre à la tête de Juande Ramos. L’entraîneur a dû être évacué en brancard.

Quelques mois plus tard, après le décès d’ Antonio Puerta, un joueur de Séville, la rivalité s’est quelque peu aplanie. Beaucoup de joueurs du Betis ont assisté aux funérailles du footballeur, âgé de 22 ans à peine.

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