Serge Vermeiren (RTL) – Commentateur fan de livres d’histoire

Ton interview la plus étrange ?

Celle de Raymond Goethals. Elle a duré cinq minutes mais nous sommes restés deux heures à discuter d’autres sujets. Il m’a parlé de ses souvenirs d’occupation durant la Seconde Guerre mondiale. Je l’ai quitté pour un entretien avec…. René Vandereycken. Il m’a fait patienter pendant une heure et demie sous prétexte qu’il devait parler à son noyau. Si j’avais su, je serais resté plus longtemps avec Goethals !

Ton interview la plus nulle ?

Franck Ribéry, après Anderlecht-Bayern Munich (0-5). C’est à peine s’il a daigné m’accorder trois mots alors que le résultat était largement positif pour son équipe.

Un film qui t’a arraché une larme ?

La liste de Schindler. Je me suis senti très mal et bouleversé. Aujourd’hui, même si je connais les scènes plus difficiles, c’est un film qui continue à me stresser. Je ne comprends pas comment on ait pu arriver à une telle extrémité.

Ton dernier concert ?

Hooverphonic à Liège avec Noémie Wolfs, la nouvelle chanteuse. Personnellement, je préférais l’ancienne, Geike Arnaert.

Qu’est-ce que ta femme te force à regarder ?

Masterchef. C’est beaucoup trop long mais le produit est bien foutu, avec des moyens incroyables.

Un film un peu vieillot que tu n’as pas honte d’aimer ?

Le distrait de Pierre Richard. Il me fait mourir de rire même si j’ai tendance à anticiper les gags.

Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

Le dernier roman de Pieter Aspe, un écrivain flamand qui met en scène le commissaire Van In. Aspe est un peu le Georges Simenon flamand. Ses histoires sont liées à l’actualité belge (affaire Dutroux, etc.). Son style est un peu cru et provocateur. Je suis un grand lecteur de livres d’histoire. Je m’intéresse beaucoup à la Seconde Guerre mondiale, à la période des années 50 et 60 (conflit communautaire, indépendance du Congo,…). J’habite en Flandre et la montée du mouvement nationaliste flamand ne me laisse pas indifférent.

Une chanson qui t’a arraché une larme ?

Tous les rêves de Pierre Rapsat. Il l’a chantée en ouverture d’une grande soirée du Télévie. Il était affaibli et il est décédé quelques mois plus tard. En plus, c’est un titre qui illustre bien le message du Télévie.

Quelle personnalité médiatique voudrais-tu interviewer ?

Jodie Foster pour lui demander comme elle fait pour parler aussi bien français. Elle n’a aucun accent et elle emploie un vocabulaire très riche.

Les gens disent que tu ressembles à ?

Jacques Vanden Biggelaar. On me dit parfois : – On aime bien ce que vous faites dans I comme, vous êtes un présentateur rigolo.

Ta dernière toile ?

Happy Feet 2 et le Tintin de Spielberg. Je suis un grand fan d’Hergé et j’ai lu beaucoup de livres sur son £uvre. Dès la première scène à la place du Jeu de Balle, on ressent l’esprit de la BD et l’ambiance de Bruxelles.

PAR SIMON BARZYCZAK

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