Sef Vergoossen avait dit non à Anderlecht !

Jan Hauspie
Jan Hauspie Jan Hauspie is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

Voici deux semaines, Anderlecht avait songé un moment à Sef Vergoossen pour succéder à Ariel Jacobs au poste d’entraîneur la saison prochaine. Agé de 60 ans, Vergoossen, qui a entraîné Genk de 2001 à 2004, confirme avoir été approché.  » Je n’ai pas eu de contact direct avec Anderlecht « , explique l’actuel coach du PSV,  » mais quelqu’un m’a téléphoné au nom du club, pour me faire part de son intérêt et demander si ce pouvait être une option. Ça ne l’est pas. C’est lié à la décision prise en octobre dernier : de retour du Japon en décembre, j’allais achever ma carrière aux Pays-Bas. Le PSV est une mission intérimaire, qui prend fin cette saison. Non que je sois las du football, en moindre forme ou que je veuille prendre ma pension mais parce que je veux être plus souple, pour ma famille et moi-même. Si Anderlecht s’était présenté au milieu de ma carrière, j’y serais allé à pied ou à vélo mais j’y serais allé à tout prix. Maintenant, c’est non « .

Ce contact avec Vergoossen, qui affirme avoir reçu des offres des quatre coins de la Belgique, va à l’encontre, en tout cas, des dernières décisions d’Anderlecht (voir les déclarations du club à ce sujet en page 16). Il signifie peut-être aussi qu’hormis Jacobs, aucun entraîneur belge n’entrait en ligne de compte pour le poste d’entraîneur principal, même pas Michel Preud’homme, même si on pourrait très bien imaginer que le président Roger Vanden Stock se soit informé à son sujet auprès de son bon ami Luciano D’Onofrio.

Jacobs qualifie cependant de très prématurées les rumeurs selon lesquelles il serait sur le point de signer un contrat d’entraîneur de deux ans, avec Besnik Hasi comme adjoint. Ses dernières discussions avec Vanden Stock et le manager Herman Van Holsbeeck remontent à deux semaines.  » Depuis, rien n’a changé mais je ne suis pas pressé de savoir ce que je ferai la saison prochaine. Je vais revoir Herman Van Holsbeeck cette semaine. Je m’investirai dans ce qui sera le mieux pour le Sporting « , commente le coach, qui rencontrera le manager après le retour de la Coupe. Il exclut un montage selon lequel il deviendrait directeur technique au terme de son mandat d’entraîneur :  » Chacun a certes envie d’une certaine sécurité mais je préfère ne pas en parler. Ce serait comme de tenir compte d’un échec. On n’échappe pas à pareil moment mais on ne peut en tenir compte et imaginer une fonction pour après. Le poste de directeur technique est particulier, ce n’est pas un moyen de recaser un entraîneur qui a échoué. Un directeur technique doit pouvoir entamer une page blanche. C’est difficile après un limogeage « .

JAN HAUSPIE

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