Secret story

Lucien D’Onofrio a bien manouvré dans la bataille pour son gaucher. Voici le récit d’une journée pas comme les autres : top chrono…

Vendredi passé, 3 juillet, quelque part dans un hôtel de la côte adriatique : harassé de fatigue, un homme vérifie une dernière fois ses billets d’avion – Pula-Zadar-Zagreb-Bruxelles – avant de se glisser entre les draps. La veille, cet agent de joueurs était encore en Suisse, à Neuchâtel Xamax, intéressé par un de ses poulains, Admir Aganovic qui vient de passer quelques mois intéressants à Dender. Le bougre aurait préféré passer quelques jours de repos bien mérité avec sa femme et leurs enfants en Croatie mais il doit revenir d’urgence à Liège, sa ville préférée. Cvijan Milosevic y a joué durant des années et vit au c£ur de cette Cité ardente qui lui va si bien.

Les boulets sauce lapin, il adore, mais un autre mets, et pas n’importe lequel, figure déjà au menu de sa journée de vendredi : Milan Jovanovic est revenu au Standard avec des émissaires de Stuttgart. Le transfert du numéro 23 des Rouches entre dans sa phase décisive. Milo doit être là et Jova a insisté sur ce point. Pas évident car, pour ce faire, Milosevic se lève finalement à trois heures du matin avant de foncer vers l’aéroport de Pula.

Le zinc fait une halte à Zadar avant de prolonger vers Zagreb. Là, il a un peu de temps mais regarde sa montre : un ami l’attend à Bruxelles afin de gagner au plus vite le fief des Rouches. Le rythme est élevé mais le dossier est évidemment important. Après avoir passé trois saisons intéressantes au Standard, le Serpent éprouve le besoin de changer d’air, histoire de découvrir de nouveaux défis et de rentabiliser son talent.

La première offre des Allemands a cependant été ridicule : à peine 2,5 millions d’euros pour le transfert du joueur qui a encore un an de contrat au Standard . Luciano D’Onofrio a balayé ce chiffre d’un revers de la main. Entre Zagreb et Bruxelles, Milosevic tente un peu de se reposer.

10h50 : l’agent de joueurs file sur l’E40. Il écoute les nombreux messages qui encombrent son portable. Sedat, l’interprète qui travaille avec le manager allemand Thorsten Weck, insiste pour que Milosevic soit bien au stade à midi. Pendant ce temps-là, Jova s’entraîne à l’Académie Robert Louis-Dreyfus. Milan a passé la nuit à l’hôtel Intercontinental de Düsseldorf. Est-ce que cela prouve qu’il a déjà les idées en Allemagne ? Il rigole :  » Mais non : l’affaire se dessine bien mais je serai au service du club tant que l’accord entre les deux parties ne sera pas signé. Je suis optimiste mais on ne sait jamais.  »

Le Standard n’a pas besoin de vendre Jova. Stuttgart, en revanche, veut aller vite…

Et cette puissante VW Touareg immatriculée DS 1674 qu’il pilote avec dextérité ?  » Ce n’est pas Stuttgart qui met ce véhicule à ma disposition « , dit-il.  » Tout a été très vite. Ma voiture est restée à Novi Sad et j’ai voyagé en avion entre Belgrade et Düsseldorf même si je préfère me déplacer par la route. Cette Touareg appartient à mon agent allemand, pas à Stuttgart. L’entraînement ? Parfait. Ambiance superbe. J’ai retrouvé mes potes du Standard avec plaisir. Ils m’ont un peu charrié : -Alors, Jova, encore là ? T’as pas envie de nous quitter ou quoi ? Physiquement, je suis bien. Après le titre, j’ai disputé deux matches avec la Serbie, contre l’Autriche et aux Iles Féroé avant de couper une semaine. J’ai consacré huit jours à ma famille avant de travailler individuellement : jogging, tennis-ballon avec des amis, etc. J’ai besoin de m’entraîner pour être bien dans ma peau.  »

Midi : Milosevic arrive au stade à l’heure prévue. Au pied de la tribune, une Smart grise se moque de quelques grosses limousines. Elle est la plus importante : c’est la voiture de Lucien D’Onofrio alors, barrez-vous les Mercedes et les BMW. Le boss est là, Pierre François, le directeur du Standard aussi.

L’ambiance est tendue et Milo tapote sur son portable. Sedat, le traducteur de Weck, n’est pas encore arrivé et appelle Milo : il aura quelques minutes de retard. Milo forme le numéro de Jova. Pas de réponse.  » Il n’avait pas de domiciliation pour son portable « , raconte-t-il.  » Il vient de payer sa facture mais pendant un petit mois il a été impossible de le joindre sur son gsm belge. Jova, un génie qui peut parfois être un peu distrait.  »

12h05 : Sedat est là mais pas encore de trace de Weck. Est-ce un retard diplomatique, histoire de faire preuve d’une fausse désinvolture ? De toute façon, D’Onofrio connaît tous ces trucs. Weck ou pas Weck, il en a vu d’autres. Jova est sous la douche à l’Académie.

12h10 : Milo et Sedat montent les escaliers menant au bureau de D’Onofrio. Un supporter du Standard ayant remarqué notre présence sur le parking nous interroge à propos du gars qui parlait avec Milosevic. Milosevic aurait probablement préféré tout négocier seul. Impossible. Jova a signé deux mandats de six mois avec le bureau de management de Weck. Cet accord est limité géographiquement : Weck ne peut représenter le joueur qu’en Allemagne. Bien introduit en Bundesliga, c’est lui qui a trouvé la piste menant à Stuttgart. Milo n’a pas assisté aux premiers contacts avec le club allemand mais retrouve à Sclessin sa place de conseiller (manager) de Jova. Ils n’ont pas de contrat mais leur amitié a résisté à la pression : Milosevic intervient dans les négociations.

 » Tu disputeras le match retour à Liège « , lui avait dit Jova, très intelligent, qui connaît bien les hommes et les stratégies :  » Je veux réussir et j’ai formé une équipe efficace avec Milo, Weck et Sedat. A eux de finaliser mon transfert.  »

Louis Smal, de la famille des Rouches, est de passage au Standard. Tout se voit, tout se sait et tout se dit sur le parking des anges.  » Alors, Jova, c’est fait ? », lance un supporter. Non, pas encore. Pas de fumée noire ou blanche à la cheminée du stade. Milo, que D’Onofrio apprécie, et Sedat ne sont que des éclaireurs en attendant Weck. D’Ono a le temps de toute façon. Le Standard n’a pas besoin de vendre Jova. Stuttgart, par contre, veut aller vite. Devinez alors qui a la main.

Les Allemands ont 30 millions : D’Ono le sait et entend en profiter…

12h30 : Jovanovic débarque à Sclessin. Le sourire est de mise. Sur le parking, il met les choses au point :  » Ma carrière a décollé au Standard. Je me suis relancé ici. J’ai gagné deux titres, disputé une finale de Coupe, été élu Footballeur Pro. Je suis devenu international. J’ai joué en coupes d’Europe. J’ai tout donné et j’ai tout reçu. Je suis devenu un autre joueur au Standard, plus mûr et plus complet grâce en grande partie à Michel Preud’homme et à Laszlo Bölöni. Il y a trois ans, j’étais encore un chien fou. Je voulais dribbler, dribbler et encore dribbler. C’était ma force, ma différence par rapport aux autres. Je me suis fait un nom. Avec le temps, j’ai enrichi mon jeu avec de la patience. Cent sprints, c’est bien mais il vaut mieux placer dix contres au bon moment. De soliste, je suis devenu quelqu’un qui pense et agit pour le groupe, au bon moment. Mon jeu est plus réaliste. Même si c’est dur à dire, le club doit se renouveler à mon propos. Je vais finir par lasser. Je veux que notre histoire se termine bien. On va me regretter alors que ce ne serait pas le cas si je restais ici six ou sept ans. Je vous laisse, on m’attend dans les bureaux…  »

13 h 19 : Weck arrive enfin. C’est un colosse, un gorille blond, pantalon noir et polo rose. Sa Mercedes est immatriculée à Essen. Il est songeur et joue avec son trousseau de clefs avant d’entrer dans le stade. Malgré un tour de taille qui doit cacher les 130 kilos, il n’impressionnera pas Luciano, c’est évident. Weck avait déniché trois clubs allemands pour Jova : deux sans grade de la Bundesliga et Stuttgart. Jova a vite fait son choix : Stuttgart, et rien que Stuttgart, avait sa préférence. Si le choix s’était limité à des petits clubs allemands, il aurait certainement signé à Panathinaikos qui lui proposait un salaire de 10 millions d’euros pour trois ans. Mais Stuttgart, c’est le top de la Bundesliga.

 » Je me suis évidemment renseigné même si je suis attentivement le football international « , dit Jova.  » En équipe nationale serbe, je joue notamment avec Mladen Krstajic, de Schalke 04. Je connais les salaires pratiqués en Allemagne mais il y avait plus important : Krstajic m’a confirmé que Stuttgart était un club stable, sérieux, très bien organisé. A 28 ans, je fais un choix financier, certes, mais aussi sportif. Stuttgart m’a proposé de signer pour quatre ans. J’ai préféré un an de moins : à 31 ans, un joueur peut encore signer pour trois ans. A 32 ans, c’est plus dur.  »

Weck pensait-il à tout cela en entrant dans les bureaux du Standard ? Lui, ce qui l’intéresse probablement, c’est de présenter à Stuttgart un bon joueur pas trop cher. Stuttgart doit remplacer Mario Gomez parti au Bayern Munich pour 30 millions d’euros. Les Allemands ont de l’argent : D’Ono le sait et entend en profiter…

13 h 24 : Dominique D’Onofrio rejoint sa Peugeot avec des tas de documents sous le bras. Et alors, comment est-ce que cela se passe en haut, dans le saint des saints ? L’affaire est-elle conclue ? DD rigole :  » A votre place, je ne lanternerais pas sur le parking. Si cela se fait, ce ne sera certainement pas aujourd’hui. Le Standard tient à Jova. Il le sait, Stuttgart aussi. Jova est un grand joueur. Alors, quand on veut engager un grand joueur, on le respecte. Or, en proposant d’abord 2,5 millions d’euros, Stuttgart n’a pas respecté Jova et n’a pas respecté non plus le Standard, champion de Belgique. C’est une offre indigne. Ce n’est pas à nous de faire plaisir à Stuttgart. Si on doit rendre service à un club, il y en a d’autres. De toute façon, si Stuttgart ne change pas son fusil d’épaule, il y a beaucoup d’offres. Je le dis en rappelant que le Standard aimerait le garder tout en étant prêt à lui rendre service si cela peut se faire.  » DD file et l’attente se prolonge sur le parking.

Bölöni, les mains jointes comme un pèlerin à Saint-Jacques de Compostelle

13 h 30 : Laszlo Bölöni arrive au stade :  » Ah tiens, est-ce qu’il se passe quelque chose de spécial ? Moi, je ne sais pas. S’il y a du nouveau, je vous le dis ce soir. A bientôt.  » La présence du T1 n’est pas fortuite. Jovanovic, c’est un joueur qui compte pour lui. Il l’apprécie, l’a fait progresser, etc. Bölöni n’est pas tendu mais on le devine quand même un peu inquiet. Le championnat pointe à l’horizon et les Rouches n’ont engagé que des joueurs pour l’avenir. Toute cette jeunesse sera-t-elle capable de relever tous les défis qui attendent le club. Le coach a d’autres chats à fouetter que la post formation. Jova est en partance, Dieumerci Mbokani n’est pas encore revenu de Kinshasa, où sa femme lui a offert un fils, Oguchi Onyewu (fin de contrat) n’est plus là. A la place de Bölöni, on serait inquiet pour moins que cela.

Alors, s’il est là, c’est certainement pour tenter de convaincre le Serbe de rester à Liège. Bölöni en a besoin. Mais si c’est le cas, pourquoi les Liégeois ne prolongent-ils pas le contrat de leur star ?  » Si le Standard me propose la même chose qu’un grand club allemand, je reste « , avait dit Jova en fin de saison passée. Sclessin ne dépassera jamais son enveloppe budgétaire.

13 h 37 : Weck apparaît à une fenêtre. Il ne vérifie même pas si sa Mercedes est toujours là. L’agent est plus nerveux que lors de son arrivée. Il a le gsm collé à l’oreille et s’entretient probablement avec la direction de Stuttgart. Une indiscrétion nous apprend que Bölöni s’est adressé à Jova d’une façon originale. Les mains jointes comme un pèlerin à Saint-Jacques de Compostelle, il lui a adressé une prière sans parler mais le geste voulait dire  » il faut que tu testes : si c’est le cas, Luciano trouvera une solution financière avec toi.  » Bölöni a-t-il une chance de réussir ? Peut-être. Weck est toujours à la fenêtre. Il raccroche et rejoint la table des négociations.

13 h 40 : revoilà Weck. Trois minutes et puis s’en va ? Que s’est-il passé ? Cette fois, il arpente le parking. La tension doit être à son comble dans les bureaux. Weck, dit-on entre méchantes langues, aurait tenté une man£uvre inattendue en tentant d’opposer Jova et Luciano. Le but : énerver le joueur et provoquer le clash. Le joueur ne se serait pas attendu à cette diversion mais n’est pas tombé dans le piège. Son estime pour Luciano est trop grande. Il nous a dit plus tard :  » Non, l’ambiance était excellente. Luciano est un maestro en négociations et j’ai admiré sa façon de travailler. Il est fier de son club et l’a répété. Il a vanté le travail de son coach, du staff, des joueurs. Cela faisait chaud au c£ur de l’entendre parler ainsi de nous. J’ai appris des tas de choses en quelques minutes et j’ai compris pourquoi il a été le manager des plus grands joueurs.  » Bonne ambiance de travail selon Jovanovic mais la mine de Weck n’était pas spécialement réjouie.

Stuttgart avait réservé un avion privé à Bierset

13 h 50 : Weck fait l’aller-retour entre les bureaux et le parking du Standard. C’est le moment de faire semblant de rien et de tendre l’oreille. Une moto fait un bruit fou mais on croit comprendre que les chiffres sont à la hausse. Stuttgart proposerait cinq millions au Standard. Jova, lui, a trouvé un accord avec les Allemands pour son contrat de trois ans.  » Je gagnerai entre deux fois et deux fois et demie le salaire que je touche au Standard « , nous a-t-il dit. En gros, cela signifie qu’il touchera entre huit et neuf millions d’euros bruts. A cela, il convient d’ajouter les nombreuses primes, et elles sont très importantes en Bundesliga : victoires, qualification pour une épreuve européenne, place finale en championnat, titre, Coupe d’Allemagne, etc. Au bout du compte, cela fait des émoluments très importants.

13 h 52 : Paul Stefani, le manager de Steven Defour, pointe le bout du nez au Standard. Encore un qui roule en Mercedes. Il y aura bientôt plus de voitures étoilées que chez le plus gros concessionnaire de Liège. Stefani ne connaît visiblement pas Weck mais serre la pince d’un collègue, portugais ou brésilien. On se bouscule au pied de l’escalier menant vers le saint des saints.  » J’ai rendez-vous avec Luciano et je suis en retard « , dit-il en observant la Smart :  » Ah, c’est sa voiture ? »

Dans son bureau, Luciano la joue smart. Il veut six millions d’euros pour Jova. Stuttgart a envoyé un fax : cinq millions sont prêts tout de suite. Luciano fait monter les enchères : six millions plus des primes si Jova joue plus de 25 matches, un bonus pour le titre, la Coupe d’Allemagne, une qualification européenne, etc. On devine que cela n’arrange pas trop Weck qui devrait rogner sur sa prime.

13 h 59 : arrivée de Maître Jean-Louis Dupont au stade. C ‘est un grand jour pour lui. Il était dans le train au moment d’apprendre que Tom Boonen pouvait prendre le départ de la Grande Boucle. Dupont avait ferraillé ferme devant la justice française pour obtenir gain de cause. Mais est-il venu à Sclessin pour parler du Tour de France avec le leader des Liégeois ? Probablement pas, même si Luciano D’Onofrio est un admirateur sans bornes d’ Eddy Merckx. Dupont est l’avocat d’ Oguchi Onyewu. L’Américain a-t-il trouvé un nouveau club ? On parle de l’Ajax Amsterdam avec de plus en plus d’insistance. Affaire à suivre…

Jova est un grand professionnel : il fait la sieste à l’Académie

14 h 00 : les choses se précipitent. Dupont croise et salue Jovanovic, Milosevic, Weck et son compère Sedat qui quittent le stade. Alors, Jova, c’est bon ?  » Non, pas encore « , lance-t-il.  » Je suppose que c’est une affaire de temps. Stuttgart avait réservé un avion privé à Bierset : en cas d’accord, je serais tout de suite parti pour l’Allemagne. Je dois attendre et cela fait aussi partie du jeu. Je n’ai pas envie de rater ce transfert. Pour diverses raisons, je n’ai pu aller au PSV, au Real Madrid, à Schalke ou à Marseille, pour ne citer que ces clubs. A 28 ans, je ne peux pas passer à côté de Stuttgart. C’est le moment ou jamais de rejoindre un grand club, de jouer en Bundesliga, toutes les semaines devant 50.000 spectateurs. Tout le monde regarde le championnat allemand. C’est important pour moi car, si tout va bien, à la fin de la saison, la Serbie devrait prendre part à la phase finale de la Coupe du Monde, en Afrique du Sud. Je suis déjà titulaire mais une bonne saison à Stuttgart serait un argument en plus afin que je sois retenu. Demain, le Standard verra une délégation de Stuttgart. J’espère que tout s’arrangera mais si ce n’est pas le cas, je n’en ferai pas une maladie. J’ai faim, je vais manger un bout et, ce soir, j’ai entraînement à 18 h. Je suis encore sous contrat avec le Standard. Et je ne sais même pas où je dormirai : à l’Académie, chez Milosevic, dans un hôtel du centre de Liège ou à l’Intercontinental de Düsseldorf…  »

14 h 10 : Jova, Milosevic, Weck et Sedat optent pour une pizzeria à Boncelles qui appartient en partie à Roberto Bisconti. Jovanovic ne voulait pas aller en ville pour ne pas perdre trop de temps. Il aimerait aussi se reposer à l’Académie Robert Louis-Dreyfus avant l’entraînement du soir. La pizza est vite avalée. Est-il certain que le jeu développé par Stuttgart lui conviendra ?  » Oui… « , commente-t-il.  » Markus Babbel prône un système en 4-4-2 ou en 4-3-3. Je jouerai à gauche en pointe, ou, le plus souvent dans la ligne médiane. Babbel misera sur mes infiltrations. Non, cela ne posera pas de problèmes. Il y a de l’espace en Allemagne…  »

15h : Jova est un grand professionnel. Il fait la sieste à l’Académie Robert Louis-Dreyfus.

18h : entraînement, la vie continue. Il faut mettre ses soucis et ses ambitions pour revoir ses gammes.

24h : une longue journée s’achève. Jova dort à l’Académie, Milosevic est rentré chez lui, à Liège. Il a besoin de souffler après cette journée éreintante qu’il a entamée sous le soleil de la Dalmatie. Une visite allemande est prévue pour le lendemain. Le Standard ne veut pas lâcher le morceau. Stuttgart fixe un ultimatum pour le dimanche à 16 h. Au-delà de ce délai, les Allemands (qui ne veulent toujours pas dépenser plus de cinq millions d’euros) ne seront plus intéressés. D’Ono n’en a rien à cirer de cet ultimatum. A ce prix-là, il connaît dix grands clubs intéressés par l’attaquant. Bölöni se frotte les mains : pour le moment, il garde son indispensable Milan.

par pierre bilic – photos reporters /gouverneur

Si Bölöni était là, c’était certainement pour tenter de convaincre le Serbe de rester à Liège.

Stuttgart a tenté d’énerver Jova et de provoquer le clash avec Luciano mais il n’est pas tombé dans le piège.

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