SAVO VUCEVIC

Ce soir, Charleroi entame sa campagne en Coupe ULEB contre Cholet, l’ancien club du coach carolo Savo Vucevic.

Ce match revêt-il un côté émotionnel particulier pour vous?

SavoVucevic: Assurément. J’ai vécu des moments extraordinaires à Cholet la saison dernière. J’avais des rapports privilégiés avec le public. Un public que j’adorais et qui me l’a bien rendu. Pour cette raison, c’est surtout le match retour dans les Mauges qui revêtira un gros côté émotionnel. Ce soir, je retrouverai pas mal de joueurs avec qui j’ai travaillé. Mais j’étais très exigeant avec eux et je ne sais pas s’ils ont tous conservés un très bon souvenir de moi. A l’exception de Tony Dorsey et Dimitri Lauwers, Cholet dispose pratiquement des mêmes joueurs que la saison dernière. Je sais ce dont ils sont capables. Néanmoins, j’ai constaté qu’en période de préparation, mon ancienne équipe avait perdu pratiquement tous ses matches amicaux. Peut-être n’a-t-elle pas encore retrouvé totalement la cohésion? De notre côté, nous avons remporté toutes nos rencontres d’avant saison face à des clubs français, à l’exception de celle face à Pau-Orthez. Mais c’était une rencontre particulière, organisée pour l’inauguration du Spiroudôme. Mes joueurs étaient sans doute impressionnés par la grandeur de leur nouvelle maison.

Avec cette équipe-ci, quel stade de la compétition Charleroi peut-il espérer atteindre?

C’est difficile à dire actuellement, car je n’ai pas encore vu tous nos adversaires à l’oeuvre. D’après les renseignements que m’ont transmis mes collègues actifs en Espagne, comme Maljkovic, Pesic et Ivanovic, Lleida est une très forte équipe qui aurait même pu jouer un rôle en vue en Euroligue. La saison dernière, elle avait déjà battu tous les grands de la Liga et s’est encore renforcée cette saison-ci. Varèse est une équipe italienne et on sait ce que cela signifie: c’est forcément du solide. Zadar sera difficile à jouer également. Les équipes croates ont toujours un fonds de jeu très intéressant. Mais il faut être confiant. Nous avons également une bonne équipe. S’il n’y a pas trop de pépins, je pense que nous pouvons aller loin.

On a l’impression que Charleroi possède désormais une équipe digne de l’Euroligue, mais une année trop tard?

On ne peut pas dire cela. Nous avons opté pour le travail à long terme, axé sur le collectif plutôt que sur les individualités. Il reste beaucoup de travail à accomplir pour atteindre le niveau de l’Euroligue. Mais je suis certain qu’un jour, nous y parviendrons. C’est notre objectif.

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