SAM VAN ROSSOM

Ce jeudi, la Copa del Rey, la phase finale de la Coupe d’Espagne de basket, débute aux Canaries. Sam Van Rossom (28 ans), guéri de sa blessure, s’y produit avec Valence.

Elle est peu connue en Belgique mais en Espagne, la Copa del Rey est un des hauts faits de l’année sportive. Pourquoi ?

Sam Van Rossom : Le tournoi dure quatre jours, il est retransmis en direct sur la chaîne publique. Il réunit les huit meilleures formations du premier tour du championnat. On parle donc d’équipes de haut niveau, même sur la scène européenne. L’ambiance est fantastique. Les supporters des huit clubs se mêlent. Il faut l’avoir vécu – c’est ma troisième fois – pour savoir ce que c’est. En dehors des matches, de nombreuses activités sont organisées. On a même installé deux terrains de basket sur la plage, pour une Mini Copa destinée aux équipes de jeunes.

Valence affronte Barcelone en quarts de finale. Quelles sont ses chances ?

Sur le papier, Barcelone est supérieur mais cette formule par élimination directe réserve souvent des surprises. Nous avons donc bon espoir. La saison passée a été formidable avec une victoire en Coupe d’Europe et une deuxième place dans le championnat régulier. L’exercice actuel est moins bon : nous sommes sixièmes et nous avons été prématurément éliminés de l’Euroleague. C’est dû à plusieurs facteurs : le départ de joueurs, l’intégration difficile des nouveaux, les blessures…

En novembre, vous vous êtes déchiré un muscle de la cuisse, ce qui vous a mis six semaines sur la touche. Après le Nouvel An, vous avez rechuté. Comment vous portez-vous ?

Pour limiter le risque de rechute, j’ai travaillé très prudemment. Je me réentraîne avec le groupe depuis la semaine dernière mais je n’ai pas participé au match contre le Real Madrid, afin d’être prêt pour la Copa. J’espère y retrouver mon niveau. Après un début de saison difficile, j’étais vraiment bien avant cette blessure.

Le CSKA Moscou l’a remarqué, dirait-on. Il s’intéresserait à vous.

Je n’ai pas eu de contact, du moins ces derniers mois, car Moscou s’était manifesté en été. L’indemnité de transfert prévue dans mon contrat, valable jusqu’en 2017, était trop élevée. Au terme de cette saison, je peux partir moyennant une somme limitée mais je n’y songe pas encore. Je me sens bien en Espagne et à Valence, même si je réfléchirai si le CSKA, qui est une très grande équipe, frappe de nouveau à ma porte. On verra bien. D’abord, je vais essayer de remporter la Copa.

PAR JONAS CRÉTEUR

 » A la Copa del Rey, les fans des 8 équipes se mêlent. C’est une ambiance incroyable. Il faut l’avoir vécue pour savoir ce que c’est.  »

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