SAINT-JEAN À TUBIZE

Il ira toutefois au bout de son contrat au Foot-Etudes de Mouscron.

Philippe Saint-Jean sera la saison prochaine le nouvel entraîneur de Tubize en D3. « Les premiers contacts ont été établis de manière tout à fait fortuite, voici trois mois, avec le président Raymond Langendries« , explique-t-il. « Il voulait simplement me remercier pour le transfert du jeune Sébastien Francis, passé des Juniors de Mouscron à Tubize et qui fut l’un des artisans du maintien avec ses six buts. Cela n’avait pas été plus loin. La piste a été réactivitée lorsque Théo Buelinckx a décidé d’arrêter comme entraîneur ».

Philippe Saint-Jean a signé pour un an : « Ma tâche consistera à poursuivre le travail entamé par Théo Buelinckx. Je connais des joueurs comme Remy, Fasano et Varrichio pour avoir suivi leur évolution lorsqu’ils étaient Minimes, Cadets et Scolaires. Tubize possède de très bons joueurs mais le noyau n’est pas équilibré. Il manque de force, notamment. Le travail avec les jeunes m’a toujours passionné, mais les dirigeants de Tubize doivent comprendre qu’ils ne disposent pas des mêmes moyens que Mouscron pour lancer un centre de formation ».

Philippe Saint-Jean combinera Tubize avec le Foot Etudes de Mouscron. « Le bourgmestre Jean-Pierre Detremmerie n’a pas accepté ma démission. Il sait que je suis déçu parce que je n’ai pas pu aller au bout de mon projet à Mouscron, étant donné qu’ Hugo Broos a d’autres idées pour le Futurosport, mais il a néanmoins tenu à ce que je respecte mon contrat jusqu’à son terme, c’est-à-dire jusqu’en 2002. Il a toutefois accepté que j’entraîne Tubize et je l’en remercie ».

Entraîner une équipe première a toujours intéressé Philippe Saint-Jean. Il le fera donc en D3 et pas en D1. « J’étais en contact très avancé avec un club de D1. Mais là, c’était incompatible avec mon travail au Futurosport. D’un autre côté, je me rends compte que c’est très difficile pour quelqu’un comme moi, qui n’a pas un grand passé de joueur, d’atteindre la D1. Emilio Ferrera réalise un travail formidable et rencontre les mêmes difficultés. Il y a tout un groupe en place qui se protège et n’apprécie pas trop les éducateurs. C’est peut-être en train de changer avec l’invasion des Français qui apportent d’autres idées ». (D.Devos)

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