Sa mission : augmenter la valeur du Standard

Depuis 2001 et leur rencontre au Sporting Lisbonne, Joaquim Preto exploite et développe pleinement ses capacités et connaissances aux côtés de Laszlo Bölöni, qui lui laisse énormément de responsabilités. Il n’est d’ailleurs pas rare que le Roumain choisisse d’aller visionner lui-même un adversaire européen en semaine et laisse à Preto le soin de diriger l’entraînement.

 » Un adjoint doit être capable de faire tout ce que fait un entraîneur en matière de préparation technique, physique, psychologique ou mentale « , dit le Portugais.  » Dans une dynamique d’équipe technique, tous les éléments doivent être prêts à remplacer ponctuellement l’entraîneur principal. Une des clauses que j’apprécie le plus, dans le contrat que j’ai signé avec le Standard, c’est : -être capable d’augmenter la valeur du club. Sinon, cela ne valait pas la peine de venir. J’espère laisser une trace, ne pas être juste de passage.  »

Preto peut-il risquer une comparaison entre le Sporting Lisbonne et le Standard actuel ?  » Je le ferai… si nous sommes champions « , sourit-il.  » Le club peut compter sur des entraîneurs expérimentés mais il y a des facteurs que nous ne contrôlons pas : les blessures, les départs. J’espère qu’après janvier, par exemple, le groupe restera au moins aussi fort que maintenant. « 

Il soulève aussi un coin du voile sur la façon dont Bölöni s’y prend pour motiver un groupe qui a déjà vécu certaines choses :  » Au Sporting, il avait demandé plus à chacun. Il y a peu, j’ai entendu João Pinto à la télévision et il a dit qu’il avait connu sa meilleure saison avec nous car, pour une fois, il avait été costaud tout au long du championnat. Il parlait du travail exigé mais, pour faire un tel travail, il faut être fort mentalement, vouloir être le meilleur à tous les niveaux. Au Standard aussi, je sens une grande différence aux points de vue physique, tactique et résultat entre le début de saison et maintenant. Je vois avec plaisir dans les interviews que les joueurs se trouvent plus forts et pensent davantage au groupe. Avec Bölöni, chacun a un challenge à relever. Sans cela, on ne peut pas évoluer. L’entraîneur crée donc un contexte de difficulté qui permet de passer au palier suivant.  »

Le duo continuera-t-il à se réaliser pleinement à Sclessin la saison prochaine ? Il n’a signé qu’un contrat d’un an et, avant même sa venue, on évoquait déjà un accord entre le Standard et Eric Gerets pour la saison suivante.

 » Un contrat d’un an, c’est surtout un désavantage pour… le club « , dit Preto.  » Je ne veux pas expliquer le fond de ma pensée maintenant, mais un an c’est peu pour mettre des idées en pratique. Parmi les choses que nous pouvons encore apporter au Standard, à plus long terme, c’est d’avoir un rôle plus effectif dans la liaison entre la formation des jeunes et le noyau A, ainsi que dans l’organisation des entraînements de jeunes. Mais nous n’excluons pas de prolonger car nous nous sentons heureux au Standard. Liège est une ville latine, les gens y sont très sympathiques et les supporters fanatiques. Ils supportent leur équipe tandis qu’au Portugal, ils sifflent dès que cela va moins bien. « 

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