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LE NOUVEAU STEFAN KNEZEVIC

Inconnu chez nous, ce défenseur central suisse de 24 ans formé à Lucerne n’est pourtant pas un anonyme au pays. Ancien international espoir, il compte plus d’une centaine d’apparitions en Super League suisse et était sur la liste des meilleurs clubs helvètes. Au pays, on s’étonne aujourd’hui de voir l’un des meilleurs défenseurs du championnat local rejoindre « un club du milieu de tableau du championnat belge ». Les mêmes regrets accompagnaient il y a un an l’exode d’un Bastien Toma à Genk. En Suisse, on dit que c’est parce que le niveau global du championnat local oblige à un passage par un championnat intermédiaire comme la Pro League avant de rêver de s’imposer dans un grand club européen. À Charleroi, on se réjouit surtout d’avoir eu le nez creux. La cellule scouting pourra réellement se frotter les mains le jour où Stefan Knezevic sera devenu le patron de la défense à trois que souhaite mettre en place Edward Still. Un système dans lequel Knezevic a déjà évolué par intermittence l’an dernier avec un succès relatif, sous les ordres de Fabio Celestini au FC Lucerne. Celestini, un jeune coach suisse au projet de jeu ambitieux qui rappelle en Belgique le profil d’un Edward Still. L’an dernier, Celestini demandait à ses défenseurs de se projeter vers l’avant plutôt que de rester en position. Un rôle dans lequel les qualités avec ballon de Knezevic ont rapidement sauté aux yeux des suiveurs du championnat helvétique. Reste l’ingratitude des statistiques. L’an dernier, Lucerne a terminé avec la pire défense de Super League (59 buts encaissés en 36 journées). Impossible pourtant de tirer à boulets rouges sur Knezevic. Régulièrement piégé par le jeu de position de ses coéquipiers, il restait l’une des grandes satisfactions de la saison. Doté d’un bon pied droit et d’une relance appréciable, Knezevic est aussi capable d’évoluer sur le côté gauche de l’axe central d’une défense à quatre. Joueur complet et d’initiative avec le ballon, il pourrait être le complément idéal à Dorian Dessoleil et Stelios Andreou derrière.

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ANECDOTES

1 Serrage de pinces

Le 7 juillet dernier, les Zèbres recevaient Amiens à Boussu. Dans les installations chères à un certain Georges-Louis Bouchez. Il n’en fallait pas plus pour que le président du MR, et des Francs-Borains à ses heures perdues, n’en profite pour venir serrer des pinces.

2 Corona quoi?

En préparation du côté de Garderen, aux Pays-Bas, les Zèbres ont fait connaissance avec le laxisme néerlandais où le port du masque n’est pas recommandé en intérieur. Pas un seul membre du personnel de l’hôtel ne portait de masque à l’heure où les chiffres de l’épidémie de coronavirus remontent pourtant en flèche.

3 Lenteur

Transféré dès le 26 juin, Adem Zorgane était le grand absent du stage. La faute à un permis de travail qui aura longtemps traîné à être délivré. À la colère manifeste des dirigeants carolos.

LE TALENT JACKSON TCHATCHOUA

Le 24 juin dernier, le Sporting de Charleroi offrait à Jackson Tchatchoua (vingt ans) son premier contrat professionnel. Un pacte de confiance scellé pour deux ans que le principal intéressé n’aura pas mis longtemps à justifier. Impressionnant en préparation, ce produit de l’académie carolo arrivé en U16 à Marcinelle est en passe de devenir le nouveau porte-drapeau de la formation locale. Mehdi Bayat en rêve et Edward Still en dit déjà le plus grand bien en interne. Tchatchoua n’est pourtant pas le talent le plus tape-à-l’oeil de la jeune levée carolo, mais il est incontestablement le plus travailleur. On dit de lui que c’est au mérite qu’il a dribblé la concurrence. S’il doit encore améliorer sa précision dans le dernier geste, son volume de course et son potentiel athlétique en font déjà un postulant crédible pour le poste de piston droit dans le 3-5-2 que veut mettre en place le nouveau coach des Sambriens.

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3 questions à Nadine Vlaminck Concierge

Quand êtes-vous arrivée au Sporting de Charleroi?

Je travaillais à la Ville en tant que concierge et il y a 21 ans, le 15 juillet 2000, on m’a proposé de venir travailler pour le Sporting et de m’installer au-dessus de la boutique. Avant, je n’aimais pas le football. Aujourd’hui, je ne louperais un match pour rien au monde. J’ai un rapport presque maternel avec les joueurs. Avec Mehdi (Bayat, ndlr) aussi.

Quelles sont vos tâches au quotidien?

Ma journée type, c’est de me lever à six heures. À sept heures, je vais chercher les pains et je prépare les déjeuners. Après, je vais faire les courses au Makro, puis au marché. Ensuite, je passe faire mon petit tour dans les appartements des joueurs pour vérifier comment ils les entretiennent. Surtout les plus jeunes. Et je peux vous dire que parfois, j’ai de mauvaises surprises. Dernièrement, il y en a qui est parti – il n’est plus au club aujourd’hui – en laissant derrière lui 45 sacs poubelles dans la cuisine et sur la terrasse. Heureusement, il y a les bons élèves aussi. Yunus Bahadir et Ivan Goranov sont des gens très propres, par exemple.

Dans trois ans, Charleroi déménagera dans le nouveau stade. Vous aussi?

J’ai 73 ans, donc, je ne sais pas, on verra. C’est encore loin. Mehdi veut que j’accompagne le club en tout cas. Et moi tant que je suis en forme, je serai toujours là pour le Sporting. Après, par exemple, je ne fais jamais les matches en déplacement ou les stages. Mais je suis là quand ils rentrent tard le soir. Parfois, je me réveille à une ou deux heures du matin pour venir leur ouvrir les barrières. C’est l’avantage d’habiter au-dessus de la boutique.

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