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Le nouveau – Sebastiano Esposito

Avoir le but dans la peau. Cette expression, Sebastiano Esposito s’est très vite décider à l’incarner au sens propre. Sur sa cuisse droite, celle qui a propulsé son premier ballon professionnel au fond des filets, le Cannoniere du centre de formation de l’Inter a fait tatouer la date du 21 décembre 2019. Ce jour-là, l’Inter affronte le Genoa au Meazza. Le marquoir affiche déjà 2-0 à l’heure de jeu quand Roberto Gagliardini obtient un penalty. Romelu Lukaku est le tireur désigné, et confie le ballon à Esposito. L’Italien est le protégé du Diable. L’homme dans les bras duquel Big Rom’ avait fêté, quatre mois plus tôt, son premier but en bleu et noir.

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Dans la peau des Esposito, il y a aussi le football. « Notre famille se nourrit de pain et de calcio« , reconnaît d’ailleurs Sebastiano dans les colonnes de la Gazzetta, évoquant un père passé par le centre de formation du Napoli et des frères tous les deux embarqués dans une vie en ballon. Salvatore, son frère, porte le maillot de la SPAL quand Sebastiano débarque en prêt lors de la saison 2020-2021, celle qui suit son premier but chez les pros. En Émilie-Romagne puis à Venise, le jeune talent de la Botte se fait les crocs face aux rugueuses défenses de Serie B, sortant trois fois victorieusement du banc pour faire parler un style racé de buteur à l’italienne. Un profil qu’il expatrie ensuite en Suisse, sous le maillot d’un FC Bâle qui ne lèvera pas l’option d’achat au terme de la saison écoulée, bouclée à « seulement » sept buts après un départ très prometteur, chiffré à quatre roses plantées lors de ses cinq premiers matches.

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La suite de l’aventure au nord de la Suisse sera plus tumultueuse, entre un like du renvoi du coach, un refus de monter au jeu en Conference League ou un carton rouge brandi par l’arbitre suite à un front contre front trop virulent. Celui que ses équipiers surnommaient déjà Sebagoal lors de ses jeunes années en bleu et noir a le pedigree du buteur de talent et le sang bouillant des enfants du Vésuve. Un cocktail que Felice Mazzù espère emmener jusqu’à l’éruption.

Enock Agyei
Enock Agyei© photonews

Anecdotes

1 Des fumis pour dire « oui »

Disputée à huis clos, la première rencontre amicale de Felice Mazzù à la tête des Mauves a été suivie par quatre supporters collés à un grillage de Neerpede. Avec des chants à la gloire du coach, et même un fumigène.

2 Orange très fluo

Chez les gardiens, on aime dire que le fluo est un atout face aux attaquants, dont l’oeil serait aimanté par la couleur. Si la théorie est vraie, il sera difficile pour les buteurs adverses de faire abstraction de la nouvelle tenue des portiers du Sporting, un orange qui pique la rétine.

3 Mauvais souvenir

Pas avare en superstitions, Felice Mazzù n’a pas dû sourire quand il a appris que le stage estival des Mauves se déroulerait à Horst. C’est déjà dans la ville néerlandaise qu’il avait vécu une semaine de son été à Genk.

Le talent – Enock Agyei

On pourrait en faire une victime de plus. Lui aussi a fini par être pris de vitesse par Julien Duranville, alias L’éclair, présenté comme le phénomène majeur de Neerpede depuis le départ pour l’Ajax de Rayane Bounida et lancé par Vincent Kompany dans le grand bain professionnel à l’occasion du dernier match de la saison écoulée. Pourtant, dans la hiérarchie des diamants mauves, Enock Agyei figure parmi les plus brillants. Le gaucher est le fleuron de la génération 2005 du Sporting.

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Très à l’aise sur le flanc droit, à partir duquel son crochet favori peut lui ouvrir les portes de l’intérieur du jeu, Agyei a la vista d’un artiste et le coup de reins d’un danseur. Le genre de talent qui aurait joué numéro 10 à une autre époque, mais se retrouve désormais dans le costume multi-facettes de meneur de jeu excentré. S’il sera probablement amené à poursuivre sa progression sur les pelouses de D1B, Enock squatte malgré tout le haut de la liste des débutants potentiels estampillés Neerpede dans les mois à venir.

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3 questions à Walter Baseggio

Enfant de la maison mauve, le Clabecquois y a passé un peu plus de dix saisons dans le noyau A.

Est-ce que vous suivez toujours l’évolution d’Anderlecht?

Bien sûr, je suis attentivement l’évolution du club. On vient de passer quelques années difficiles et j’espère qu’on retrouvera au plus vite le haut niveau. C’est important pour le Sporting, mais aussi pour le championnat belge. Sans oublier le respect que l’on doit avoir vis-à-vis des supporters. Le Standard et Genk doivent aussi parvenir à grimper au sommet. Plus il y a d’équipes de haut niveau, plus c’est bénéfique pour le championnat.

Que représente le Sporting pour vous?

Ça représente beaucoup. Depuis les jeunes, j’ai eu l’éducation pour atteindre l’équipe première. J’ai franchi toutes les catégories de jeunes à Anderlecht. C’est un travail primordial avant d’y poser ses valises avec les pros. Je remercie tous les gens qui ont cru en moi au Sporting. J’ai vécu plus de vingt ans dans cette famille et j’éprouve le plus grand des respects pour Anderlecht.

Quel sera le défi de cette saison?

On espère arriver au sommet le plus vite possible. On parle d’Anderlecht et il ne faut pas oublier qu’il s’agit du plus grand club belge. On n’a pas de temps d’attente. Quand on démarre une saison, c’est pour être champion. Ça a toujours été ainsi et ça restera le cas pour la saison prochaine. Felice Mazzù, le nouvel entraîneur, connaît très bien le football. Il ne faut pas dépenser de l’argent pour des dizaines de transferts comme auparavant. C’est important de veiller au maintien de l’équilibre de l’équipe.

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