ROULETTE RUSSE

Ce samedi, le Lierse entame son opération maintien contre le Sporting Charleroi. Son noyau a été remanié : huit joueurs ont quitté le Lierse, quatre l’ont rejoint. Kristof Snelders :  » Les efforts de la direction constituent un signal fort. Ils signifient que le club croit toujours en son sauvetage. Les joueurs doivent être animés de la même conviction « .

Qu’adviendra-t-il de vous si le Lierse est rétrogradé ?

Kristof Snelders : Je ne veux pas y songer. Je me concentre sur le maintien.

Qu’a changé Kjetil Rekdal ?

Beaucoup de choses, comme la tactique : nous procédons avec deux ailiers et un avant-centre. J’ai glissé de l’axe à l’aile droite, à une place qui ne m’est pas étrangère, car je l’ai occupée dans le passé. Rekdal a une autre conception du football. Il demande aux avants de mettre la défense adverse sous pression. Ainsi, nous sommes immédiatement dans le match et notre adversaire comprend que nous allons vendre chèrement notre peau.

Cette tactique est-elle mieux adaptée aux qualités du Lierse ?

Disons qu’elle convient à une équipe qui doit se battre pour prendre des points. René Trost misait sur nos propres atouts, tentait de développer un bon jeu depuis l’arrière mais cela nous a coûté trop de points.

Les entraînements sont-ils plus durs avec Rekdal ?

Oui. C’est lié au nouveau système de jeu, qui requiert une condition impeccable. Durant le premier tour, nous étions généralement vidés en seconde mi-temps.

Rekdal ne veut pas que ses joueurs sachent ce qu’il pense. Est-ce vraiment le cas ?

Oui. Il ne se mêle pas au groupe alors que Trost parlait beaucoup aux joueurs. Nous passons d’un extrême à l’autre. On n’entend Rekdal que quand on joue à onze contre onze. Il ne fait aucun commentaire durant les petits matches et les séances normales. Je ne sais pas si une approche est meilleure que l’autre mais l’attitude de Rekdal ne me dérange pas.

Et le fait que Rekdal considère le Lierse comme une étape ?

Pas du tout. Il a accepté cette tâche pour maintenir le Lierse en D1 et faire ses preuves. S’il réussit, tout le monde en profitera. Nous n’avons pas établi de programme de sauvetage. Nous étudierons notre situation semaine après semaine. Cependant, pour nous sauver, nous devons déjà bien jouer contre Charleroi.

Y croyez-vous vraiment ?

Certainement. Tout s’est ligué contre nous au premier tour. Peut-être sera-ce l’inverse au second tour ? J’y crois ab-so-lu-ment. Insistez bien sur cet adverbe, d’accord ?

JAN-PIETER DE VLIEGER

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