ROLAND LOUF

Je voudrais réagir aux propos profondément injustes à mon égard tenus par Monsieur JeanPierre Detremmerie dans l’article paru le 5 avril 2006.

En ce qui concerne la crise financière de l’Excel en décembre 2004.

En novembre 2004, j’ai informé en tant que directeur général du club les membres du comité de direction de la situation financière très précaire. L’objectif était d’évaluer les manquements financiers pour obtenir la licence et boucler le budget au 30 juin 2005. Cette transparence interne était indispensable à la survie du club. Mais à aucun moment, je n’ai porté à la connaissance du grand public des données financières à caractère confidentiel ! Mais malgré la vente préalable et indispensable des Luigi Pieroni, Mbo Mpenza et Steve Dugardein, le président Detremmerie, découragé par la réalité financière, met alors la pression sur les partenaires financiers et tire la sonnette d’alarme en annonçant la recherche d’investisseurs voire de candidats repreneurs. Se déclenche ainsi, mi-décembre 2004, la rumeur qui fait rapidement état d’une mise en liquidation probable de l’Excel !

Etant moi-même en incapacité de travail suite à une opération à l’épaule, je suis convoqué au club le samedi 18 décembre 2004 au matin pour être informé des décisions prises lors de la réunion de la dernière chance menée en conseil d’administration. Le salut financier viendra d’un prêt à rembourser de 2 millions d’euros consenti par l’IEG. Une autre bouffée d’oxygène proviendra en janvier 2005 de la vente de Christophe Grégoire à Anderlecht.

En ce qui concerne mon engagement.

Pourquoi aurais-je  » pleuré  » pour rejoindre l’Excel alors que pendant les trois saisons précédentes, je vivais, en compagnie d’ ArielJacobs, une période faste à La Louvière (Coupe de Belgique et Coupe d’Europe) ? Malgré mon souhait légitime de terminer la saison à la RAAL au 15 mai 2004, Monsieur Detremmerie a négocié avec Monsieur Filippo Gaone mon départ au 1er avril 2004 moyennant paiement d’une indemnité de rupture équivalente à 25.000 euros en faveur des Loups. Il est donc contradictoire d’avancer que ma venue à l’Excel en tant que directeur général était liée à un quelconque autofinancement de ma part via un apport en sponsoring.

En ce qui concerne les commissions d’agents.

Dans toutes les négociations, je me suis toujours évertué à appliquer le barème légal : le degré de pourcentage prévu sur le contrat global brut des joueurs. Etant unanimement reconnu que les masses salariales ont été fortement revues à la baisse depuis mon arrivée, il est donc évident que proportionnellement, les commissions d’agents sont inférieures aux tarifs pratiqués avant mon arrivée au club.

Roland Louf

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