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Rocky Bushiri

L’actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique : DÉFENSEUR – MALINES

Dans le New Jersey, deux employées d’une crèche ont été arrêtées pour avoir encouragé des combats d’enfants pour leur simple plaisir. L’une d’entre elles, Erica Kenny, aurait filmé ces bagarres avant de les partager sur Snapchat. Tu te battais quand t’étais petit, toi ?

ROCKY BUSHIRI : Non, pas du tout, mais c’est vrai qu’avec mes frères, on se tapait un peu dessus. Ils ont trois et quatre ans de plus que moi, donc j’ai vite dû apprendre à me défendre.

La fédération néerlandaise a récemment interdit le sponsoring du FC Emmen par le sex-shop EasyToys. Toi aussi, on a déjà du te censurer ?

BUSHIRI : Pas directement, mais une fois, après un carton rouge reçu avec Saint-Trond, le responsable presse du Stayen m’a empêché d’aller parler aux journalistes. Il avait sans doute raison : avec l’adrénaline, l’émotion aurait sans doute pris le dessus.

Au Royaume-Uni, une des résidences de la reine Elisabeth II a été récemment transformée en cinéma drive-in. Moyennant 35 euros par voiture, les spectateurs pourront s’installer dans les jardins de la propriété royale pour assister à une projection. Le meilleur endroit pour mater un film ?

BUSHIRI : Dans mon lit, avec le PC sur les genoux. Ou mieux, avec le projecteur sur le mur d’en face. Là, pour l’instant, je regarde  » Undercover  » sur Één, avec Tom Waes, le dimanche soir. Je me régale. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir, comme beaucoup de monde, à regarder  » Sunderland till I die « , avec mon ancien coach à Blackpool, Simon Grayson.

Matthew Robson, un Britannique de 28 ans, a pris la décision de vendre sa précieuse collection de whiskies offerts par son père, pour s’acheter une maison. Au total, le lot de 28 grands crus écossais est aujourd’hui estimé à plus de 40.000 livres, soit près de 45.000 euros. Toi, c’est quoi l’élément du patrimoine familial dont tu serais incapable de te séparer ?

BUSHIRI : La maison familiale dans laquelle j’ai passé toutes mes vacances quand j’étais petit, du côté de Gilly, dans la région de Charleroi.

Les anti-masques organisent leur résistance partout dans le monde. Chris Saccoccia, un riche Canadien, veut mettre en place tout un système de scolarité dans lequel le port du masque et les règles de distanciation physique liées au coronavirus ne seraient pas obligatoires. Toi, c’est quand la dernière fois que tu t’es mobilisé pour une noble cause ?

BUSHIRI : J’étais présent à Bruxelles pour la grande manifestation Black Lives Matter. C’était important pour moi d’y être. Mais j’avais mis des gants, un masque, des lunettes et attaché mes cheveux. Je ne comprends pas les gens qui se permettent de se promener sans masque. Ce n’est pas un jeu !

À Tel Aviv, deux militants pour la légalisation du cannabis ont été interpellés par la police israélienne, après avoir largué plusieurs sachets contenant du cannabis au-dessus de la ville grâce à un drone. Tu te souviens de ton baptême de l’air ?

BUSHIRI : Non, mais je sais que j’avais un an. C’était en revenant de Kinshasa pour rejoindre mon grand-père, qui était ambassadeur du Congo. On a vécu dans l’aile d’un château pendant quelques années.

En maillot de bain, un athlète autrichien Josef Koeberl, a réussi à passer deux heures, trente minutes et 57 secondes à l’intérieur d’une cabine sur mesure remplie de glaçons. Ta dernière douche froide ?

BUSHIRI : En 2016, j’ai appris, via le sms d’un ami qui me présentait ses condoléances, que mon grand-père, l’ancien ambassadeur, était décédé. J’étais en train de passer mes tests physiques à Anvers. En sortant, mon frère m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle, mais le mal était fait. Mon ami avait eu l’info sur Internet… C’était un moment très étrange d’apprendre son décès de cette manière.

Rocky Bushiri
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