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Rob Schoofs

L’actualité revue et commentée par un acteur du championnat de Belgique.

Les joueurs de la sélection chilienne ont décidé de ne pas disputer le match amical prévu le 19 novembre à Lima face à l’équipe du Pérou en raison de la crise sociale qui secoue actuellement le pays. Est-ce que toi aussi il y a des matchs que tu aurais préféré ne jamais devoir jouer ?

ROB SCHOOFS : J’ai un souvenir très dur d’un match en U13 avec Saint-Trond où le matin même de la rencontre nous nous étions rendus à l’enterrement du papa d’un des joueurs de l’équipe. Très clairement, c’est le pire souvenir de ma carrière.

À Niigata, au Japon, on ne fait pas les choses à moitié. À la place des 6 nuggets habituels, la chaîne de restauration rapide McDonald’s proposera désormais à ses clients la possibilité de commander une boîte de 48 nuggets. Ta dernière indigestion ?

SCHOOFS : Quand je mange trop, je ne vomis pas. Quand je bois trop par contre, c’est une autre histoire. J’ai un souvenir flou d’une soirée à la tequila avec Guy Dufour et Giel Deferm à Saint-Trond, jadis. C’était un soir de match, mais exceptionnellement, on avait entraînement le lendemain parce qu’on avait un match de coupe en semaine. Mon téléphone était plat, je ne me suis jamais levé. Ce qui m’a valu un beau savon de Guido Brepoels…

La compagnie aérienne Qantas Airways dit stop aux escales. En étant la première à relier Londres à Sydney d’une traite et en 19 h, la compagnie australienne s’est octroyé le record du monde du plus long vol de l’histoire de l’aviation. Ton trajet le plus pénible ?

SCHOOFS : Un retour de Barcelone interminable après un city trip avec ma copine. On a eu un problème d’avion, ce qui nous a obligés à changer d’appareil. J’ai même cru qu’on allait devoir dormir à l’aéroport tellement ça prenait du temps. J’étais stressé parce que j’avais entraînement le lendemain matin avec Gand. Mais ça va, c’était avec Vanhaezebrouck. Sur ce point, il était plus cool que Brepoels ( rires).

Lui, on le surnomme le petit Einstein. Et pour cause, Laurent Simons, un jeune prodige ostendais de 9 ans, sera diplômé en génie électrique en décembre, 9 mois seulement après avoir débuté son cursus à l’université de technologie d’Eindhoven, le tout après avoir achevé ses secondaires à l’âge de 8 ans. La dernière fois qu’on t’a reproché de mettre la charrue avant les boeufs ?

SCHOOFS : Je ne connais pas cette expression, mais je crois comprendre l’idée. Je sais en tout cas que je suis passé pro un peu tôt chez les professionnels. Je n’avais que 16 ans et je n’étais clairement pas prêt physiquement. Ce qui a engendré beaucoup de blessures parce que j’étais encore trop frêle. Je n’avais pas le corps d’un homme.

Un Belge qui a participé à l’émission néerlandaise  » Tussen Kunst & Kitsch « , dans laquelle des experts évaluent la valeur d’objets anciens, a appris que le vase japonais qu’il avait acheté il y a plusieurs années au prix de 50 euros en valait en réalité 8500. Ta dernière bonne affaire achetée aux puces ?

SCHOOFS : Je ne suis pas très seconde main, mais j’ai un achat dont je ne suis pas peu fier, c’est mon lit. Je l’ai payé un bras, mais il est vraiment bien. Mieux que celui de mon ancien voisin Mads Pedersen que j’avais avant en tout cas et sur lequel je dormais atrocement mal.

Une famille installée à San Antonio au Texas a installé ses décorations de Noël avec un peu d’avance. Ce qui ne plaît visiblement pas à tout le monde. Le 4 novembre dernier, elle recevait une lettre de l’association des propriétaires de son quartier qui lui demandait d’enlever ses décorations au plus vite. C’est quoi pour toi l’esprit de Noël ?

SCHOOFS : Les retrouvailles en famille avec les vieux cousins que tu ne vois jamais. Ma copine adore Noël, donc je comprends la famille de San Antonio. Moi aussi j’ai dû lui dire non mi-novembre pour les décos de Noël.

Rob Schoofs
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