© AFP

River-Flamengo : l’affiche de rêve de la Copa Libertadores

Samedi, à Lima, deux des formations les plus populaires d’Amérique latine s’affrontent en finale de la Copa Libertadores : Flamengo et River Plate.

Depuis plusieurs années, la finale du pendant sud-américain de la Ligue des Champions est maudite. L’année dernière, le match retour entre River Plate et Boca Juniors avait dérapé, à Buenos Aires : des supporters s’en étaient pris au bus des visiteurs et le match avait dû être arrêté. L’apoythéose s’était alors déroulée à Madrid et River Plate s’était imposé 3-1.

En 2018, l’Amérique latine a copié la finale de la Ligue des Champions, dans l’espoir de faire de son épreuve l’événement majeur au niveau des clubs. Il a été décidé de disputer la finale en une seule manche à partir de cette année. Cette première finale new look a lieu samedi. Elle oppose River Plate, qui a éliminé ses voisins de Boca au stade précédent, aux Brésiliens de Flamengo, qui ont éliminé leurs compatriotes de Grêmio.

L’événement devait se dérouler à Santiago de Chili mais il a été déplacé suite aux émeutes qui secouent ce pays. Le match ne se jouera pas à Asuncion, au siège de la CONMEBOL, mais à Lima, la capitale du Pérou. Le coup d’envoi est donné à 15 heures, soit 21 heures pour nous.

Flamengo, invaincu depuis le 4 août et bientôt champion du Brésil, est le favori, sur papier. Fait étrange compte tenu de sa popularité, ce n’est que la deuxième fois qu’il participe à la finale. Après des années de mauvaise gestion, il s’est repris, sportivement, financièrement et dans son organisation. Gabriel Barbosa, BrunoHenrique, Rafinha, Filipe Luis, voilà des noms ronflants. Jorge Jesus, qui a perdu deux finales européennes avec le Benfica, dirige l’équipe depuis le mois de juillet, à la satisfaction générale.

River Plate, qui aligne Matias Suarez, Rafael Borré et Ezequiel Palacios, est théoriquement moins performant, moins régulier aussi mais il est le tenant de la coupe. Son entraîneur constitue son principal atout. Marcelo Gallardo (43) va disputer sa quatrième finale internationale avec River Plate (trois fois la Copa Libertadores, une fois la Sudamericana) et brigue un neuvième trophée avec l’équipe. Vous ferez bientôt sa connaissance car son transfert à Barcelone ne serait qu’une question de temps.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire