RIEN à gommer

Le Druide a retrouvé le Nord mais jamais oublié les Loups.

Valenciennes Football Club, un club en pleine reconstruction, à la recherche de son passé. Popularisé hors frontières, dans les années 90, par le scandale de corruption VA-OM. La magouille de Bernard Tapie avait valu à Marseille d’être rétrogradé administrativement en D2. Et le club de Valenciennes, s’il n’a pas été directement puni pour son implication dans cette affaire, est descendu jusqu’en CFA après une liquidation judiciaire. Il évolue aujourd’hui en National, l’équivalent de notre D3. Equivalent sur le papier, mais pas dans les faits. Valenciennes a affronté plusieurs clubs belges de D1 en matches amicaux, l’été dernier, et s’en est souvent sorti à son avantage.

Sur le parking du stade Nungesser, nous croisons un responsable du scouting qui a assisté, quelques jours plus tôt, à la rencontre Tubize-Alost. Il est toujours sous le choc.

 » C’est ça, le niveau de votre D2 ? », nous lance-t-il.  » C’était vraiment pitoyable. Notre Réserve aurait balayé ces deux équipes « .

L’homme ne sait pas qu’on ne parle pas de la même chose. Chez nous, à Ostende par exemple, beaucoup de joueurs travaillent en journée et s’entraînent le soir. Or, Ostende, c’est la D1 cette saison, et peut-être encore l’année prochaine. A Valenciennes, si les joueurs n’ont pas un contrat pro en bonne et due forme, ils sont professionnels dans les faits et passent leurs journées au stade. Le budget pour cette saison frôle les 3,2 millions, alors que plusieurs de nos clubs de D1 bricolent pour s’en sortir avec 2,5 millions. Si le VAFC accède à la L2 en mai prochain (c’est plus que vraisemblable), son enveloppe pour le championnat 2005-2006 franchira le cap des 7 millions.

A l’intérieur du stade, nous retrouvons une vieille connaissance du football belge : Daniel Leclercq, champion de France avec Lens en 1998, autrefois élevé au rang de héros à La Louvière avant de devoir quitter ce club sur la pointe des pieds, en octobre 2001. Son départ s’était produit dans une atmosphère de haine : entre les joueurs et le coach français, le courant ne passait plus du tout.

Daniel Leclercq (55 ans), qui fit déjà deux séjours à Valenciennes en tant que joueur et y entama sa carrière d’entraîneur dans les années 80, nous reçoit dans sa base arrière, un bureau pas bien grand à l’atmosphère difficilement respirable par moments. L’homme n’a pas changé : il fume toujours comme un pompier ! Il a conservé son sourire en coin, ses discours imagés, sa dégaine plutôt maladroite. Mais aussi sa manie d’afficher, aux quatre coins du vestiaire, des phrases chocs ( VAFC, c’est une âme ; La victoire donne du plaisir, c’est le plaisir du jeu qui amène à la victoire) et des petits mots qui font mouche ( Envie ; Professionnalisme ; Volonté ; Courage ; Don de soi ; Ambition ; Respect ; Exigence ; Solidarité). On a bien connu ces méthodes particulières au Tivoli.

Aux murs de son bureau, il a accroché en bonne place des articles d’hommage à Marc-Vivien Foé, qu’il a dirigé à Lens. Ainsi que le classement des personnalités les plus appréciées du Nord-Pas de Calais. Il figure dans le Top 10.

 » Je suis fier de cette reconnaissance, plus que de toute autre chose réussie dans le football « , dit-il.  » Regardez les autres noms qui figurent en haut de ce classement : Charles de Gaulle, Dany Boon, Pierre Mauroy, Line Renaud, Louis Blériot, Marguerite Yourcenar, Gérard Mulliez (la plus grosse fortune de France). Pas mal, hein !  »

 » La Louvière, c’était plus beau que le titre avec Lens  »

Deux jours avant notre rencontre, Daniel Leclercq a passé quelques heures avec… Filippo Gaone. Tiens, tiens ! On croyait que ces deux-là s’étaient brouillés pour la vie après les critiques du boss des Loups sur les méthodes de travail particulières du Druide et le flop de l’un ou l’autre joueur français de l’ère Leclercq.

Daniel Leclercq : Filippo Gaone est un ami. Un vrai. Un homme bon, sain loyal. Un grand président. Je regrette que nous ne puissions pas nous revoir plus régulièrement. C’est tellement agréable de discuter avec lui. Tout homme a besoin de certitudes pour évoluer. Il m’en a donné beaucoup quand je travaillais pour lui.

De quoi avez-vous parlé avant-hier ? D’un retour à La Louvière ?

Non. Nous avons à peine abordé le football. Nous avons surtout parlé de notre passion commune : les plantes, les arbres. Il m’avait fait cadeau d’un olivier quand j’avais sauvé La Louvière. Je l’ai toujours à la maison et je l’entretiens jalousement.

Vous regrettez donc d’avoir quitté La Louvière ?

Evidemment. J’étais vraiment bien là-bas. Je garde un meilleur souvenir de mon passage dans ce club que de la saison où j’ai conduit Lens au titre de champion de France. J’ai vécu des moments réellement extraordinaires à La Louvière.

Mais pourquoi avez-vous donc décidé de partir ?

Parce que l’ambiance de travail s’était trop dégradée. Je me suis fait avoir par quelques personnes.

Quelles personnes ?

Quelques joueurs. Des gars qui n’ont pas joué le jeu. Enfin bon, ce fut une bonne expérience dans mon processus d’apprentissage. J’ai commis des fautes là-bas. Dont celle de ne pas surveiller assez attentivement le recrutement pour la saison qui a suivi le sauvetage. Je m’en veux encore aujourd’hui de ne pas avoir été suffisamment pointilleux alors que j’ai toujours eu l’£il pour juger des footballeurs. J’ai fait une grosse erreur de casting : Manu Karagiannis. Il voulait jouer chaque semaine mais n’en avait plus les moyens. Il était usé. Alors, il a mis le frein à main en espérant que cela empêcherait les autres d’avancer. Et comme j’avais un groupe fort influençable, ça a marché.

Vous ne citez pas Benoît Thans…

Non, je n’en parle pas (il sourit en coin). Mais il est clair qu’il a aussi joué un rôle important. Je lui reproche surtout de m’avoir accusé, d’avoir dit que je l’avais fait jouer alors qu’il était blessé. Je n’ai jamais fait ça et je ne le ferai jamais. La santé des gens avant tout ! Simplement, il arrive un moment où un footballeur doit lui-même comprendre qu’il n’a plus le niveau. Quand je fonçais vers ma fin de carrière de joueur à Lens, j’ai dit que j’en avais assez. J’estimais que j’avais suffisamment donné. Mais Gérard Houllier a insisté pour que je reste dans le noyau. Il m’a confié une mission très claire : guider Philippe Vercruysse, qui devait devenir mon successeur. J’ai continué à jouer au début de cette saison-là parce que j’étais meilleur que Vercruysse (il rigole). Puis, je me suis blessé, Vercruysse a pris ma place et je me suis effacé au lieu de m’accrocher à tout prix. J’avais compris que j’étais au bout du rouleau, je ne voulais surtout pas faire l’année de trop, mais certains joueurs de La Louvière n’avaient pas capté cette évidence. D’autres aînés ont par contre été remarquables. Je pense à Domenico Olivieri, qui quittait Genk à 6 heures du matin pour venir à l’entraînement et s’y donnait toujours à 200 %. Je lui tire un énorme coup de chapeau.

Quelles autres erreurs avez-vous commises à La Louvière ?

Après m’être rendu compte que certains joueurs m’empêchaient de travailler, j’aurais dû les mettre dehors. Tout serait alors redevenu plus facile.

 » Trop pro pour la Belgique ? C’est dingue, ça  »

Quel genre d’image pensez-vous avoir laissé en Belgique ?

Bonne, je pense. Je garderai éternellement à l’esprit les images de supporters qui, le lendemain de l’annonce de ma démission, ont réclamé mon maintien et le départ de certains joueurs.

N’étiez-vous pas trop pro pour ce petit club ?

On me l’a souvent dit. Le kiné m’a confié un jour : -Tu es trop pro, tu n’as rien à faire ici. C’est dingue, ça.

Beaucoup de joueurs disaient que vous étiez trop exigeant, trop dur, trop distant.

Vous connaissez Fabio Capello ?

Oui…

(Il nous présente une interview du coach italien que Sport/Foot Magazine a publiée). Il dit que, le plus compliqué dans le métier d’entraîneur, c’est la gestion humaine, pas le travail technique ou tactique. Il ne parle que de rigueur. Il dit qu’il n’explique jamais ses choix aux joueurs. Il affirme aussi qu’il ne peut pas être question d’amitié dans les relations coach/joueurs. Par contre, il y a de la place pour l’affectivité. Je me reconnais à fond dans son discours. J’avais affronté Capello sur le terrain : il était à la Juventus, je jouais à Marseille. C’était un numéro 10 extraordinaire. Ce n’était pas Zizou d’un point de vue technique, mais il compensait par sa rigueur, son sérieux. Il a préservé ces valeurs quand il est devenu entraîneur et vous voyez où cela l’a mené. On peut avoir une excellente relation avec ses joueurs sans être leur ami. Ici, je leur fais la bise tous les matins, mais une fois que nous sommes sur le terrain d’entraînement, je veux qu’ils se défoncent. Je ne les considère certainement pas comme des amis. Je leur fais souvent passer le même message : -Je t’ai engagé, je te conseille, je t’encourage, mais j’exige un retour. Si tu n’es pas prêt à faire ce que je te demande, pas de problème : un autre le fera à ta place.

On m’a dit que vous rêviez de retravailler en Belgique !

Ah bon ? (Il sourit). Laissez courir les rumeurs.

C’est exclu ?

Certainement pas.

A La Louvière ?

Pourquoi pas ? Je ne gomme rien.

On vous a cité à Mons.

Je sais. Aussi à Gand. Et même au Standard. Avant de quitter ce club, Onder Turaci m’a appelé parce qu’il était persuadé que j’allais signer à Liège. Je lui ai répondu : -Préoccupe-toi de ta carrière, pas de la mienne.

 » Je devais faire comme les trois singes ? Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire ? »

Ne vous êtes-vous pas grillé chez nous en affirmant dans la presse française que tout notre football était corrompu ?

Je n’ai pas dit que tout était corrompu chez vous. J’ai simplement rapporté des bruits entendus dans le vestiaire de La Louvière. Certains joueurs m’avaient dit que les Flamands allaient s’arranger entre eux en fin de championnat. Il y a peut-être du vrai là-dedans, je n’en sais rien. Je leur avais répondu qu’il ne fallait pas se préoccuper de ces rumeurs, que nous allions nous maintenir sur le terrain. Nous nous sommes entraînés, nous avons joué et nous nous sommes sauvés sans rien devoir à personne. Il y a dix minutes, vous me demandiez quelle image je pensais avoir laissée en Belgique : elle ne doit pas être si mauvaise, puisque la fédération m’a invité (il rit). Cela veut sans doute dire qu’on me faisait confiance en Belgique…

Mais vous n’avez rien révélé à l’Union Belge.

On m’a demandé des noms. Je ne manie jamais la langue de bois, mais je ne pouvais pas donner de noms puisque je n’en avais pas. Ils voulaient des certitudes ; moi, je n’avais que des rumeurs. Et j’estimais utile de les rapporter publiquement. Est-ce que je devais faire comme les trois singes ? Celui qui ne voit rien, celui qui n’entend rien et celui qui ne dit rien ? (Il réfléchit). Au fait, il n’y a pas eu une nouvelle histoire récemment en Belgique, avec Charleroi ? (Il sourit de façon ironique).

Après votre départ de La Louvière, il vous a fallu un bon moment pour retrouver un club. Comment avez-vous vécu cette période creuse ?

Je ne manquais pas de propositions, mais je voulais un projet dans lequel j’avais un maximum de chances de me retrouver. Je considère le foot comme une passion, pas comme un métier. Je ne m’accroche jamais à mon poste quand je ne suis plus heureux. J’ai préféré arrêter à La Louvière quand ça n’allait plus, et ici aussi, j’ai été à deux doigts de partir. En octobre dernier, j’ai carrément présenté ma démission alors que nous étions en tête avec cinq points d’avance sur le deuxième. Je voyais que tout le monde ne tirait plus dans le même sens et je ne voulais plus continuer dans une atmosphère pareille. Je trouvais ça bête pour un club qui cherche à retrouver l’élite.

Pouvez-vous ressentir la même passion en National qu’en tête du championnat de première division ?

Tous les journalistes me disent que ça doit être dur de travailler à ce niveau après avoir été champion de France. Mais je ne les suis pas dans leur raisonnement. J’étais bien à Lens, j’étais bien à La Louvière, et aujourd’hui, je suis très bien ici. On m’a demandé de réécrire l’histoire de Valenciennes. Pas celle de VA-OM : celle de Valenciennes tout court. Nous sommes en tête du classement et c’est très bien parti, même si je sais que rien n’est acquis. Il ne faudra rien lâcher pour être en Ligue 2 la saison prochaine.

On parle encore, ici, de VA-OM ?

Bien sûr. Je reçois régulièrement du courrier de supporters qui me rappellent ce triste épisode. Même si ces gens sont terriblement heureux de ce qui nous arrive aujourd’hui, ils ne peuvent pas s’empêcher de revenir continuellement avec les mêmes mots : affaire, rétrogradation, procès, magouille. Le week-end dernier, il y avait 7.000 spectateurs dans notre stade pour assister à notre victoire contre Tours. Dès la première minute, ils ont scandé : -Celui qui ne chante pas est marseillais. Le scandale remonte à 1993, j’estime qu’il est plus que temps de passer l’éponge, mais c’est encore trop tôt pour certains. Heureusement que mes joueurs ne font plus jamais référence à l’affaire. Comme moi, ils ne se préoccupent que du projet purement sportif.

Reverra-t-on Valenciennes en Ligue 1 ?

C’est l’objectif de la direction. Le nouveau président a dit qu’il voulait revoir ce club en L2 pour la saison 2006-2007. Mais il s’avère que je suis un homme pressé et nous faisons tout pour gagner un an.

l LA SATISFACTION

 » Je suis un éternel insatisfait. Peut-être parce que je suis un doux rêveur. Je pense qu’il est toujours possible de viser plus haut. Quand nous sommes devenus champions avec Lens, j’ai directement dit à mes joueurs : -Si vous êtes satisfaits de ce que vous venez d’obtenir, arrêtez tout de suite le foot. Ils ont pensé : -Quel casse-couilles, celui-là ! Mais, trois ans plus tard, certains de ces joueurs m’ont avoué : -Vous aviez raison, coach. Une carrière, ça passe si vite « .

l L’ARGENT

 » On me dit parfois : -Putain, si tu avais joué aujourd’hui, tu aurais pu t’en mettre plein les poches en deux ans. Je réponds que je ne suis pas malheureux. J’ai été pro pendant 16 ans et j’ai gagné simplement ma vie, ça suffit à mon bonheur. Dans mes contrats d’entraîneur, j’ai toujours refusé de faire figurer des primes de victoires ou de montée. Quand le président de Valenciennes m’a parlé d’une prime spéciale en cas d’accession à la L2, je lui ai dit : -Si on monte et si vous voulez vraiment faire un geste, offrez plutôt un voyage en Martinique aux joueurs et au staff « .

l LES FRANÇAIS DE BELGIQUE

 » Il y a du bon et du moins bon. Je ne suis pas certain que, globalement, ils rehaussent vraiment le niveau de votre football. Tant mieux si la Belgique leur offre la possibilité de prolonger leur carrière, mais le plus important, c’est quand même qu’ils améliorent le niveau de leur club, non ? »

l ALBERT CARTIER

 » Je le connais un peu, j’ai suivi tout ce qu’il a fait comme adjoint puis comme T1 à Metz et à Geugnon. L’année passée, Stéphane Pauwels m’a contacté pour que je lui dise ce que j’en pensais. Je n’ai dit que de bonnes choses sur lui. Quand je dois évoquer un entraîneur, je n’en dis que du bien, même si c’est le pire emmerdeur. Mais je vous rassure : Cartier n’est pas comme ça. (Il rigole). Il est très compétent et très consciencieux « .

l LA MENTALITÉ DES FOOTBALLEURS BELGES

 » Votre gros problème, c’est évidemment votre déficit de formation. En France, c’est dans les centres qu’on apprend par exemple le sens du sacrifice. Est-ce que les pros de chez vous sont prêts à faire tous les efforts requis pour s’imposer à un haut niveau ? Quand je vois les distances que certains parcourent chaque jour en voiture, je me pose des questions. Ici, la charte du football professionnel stipule clairement qu’il est interdit d’habiter à plus de 50 km du complexe d’entraînement. Les joueurs de Valenciennes se pointent au stade à 8 h 30 pour l’entraînement de 10 heures. Avant d’aller au vestiaire, ils discutent, jouent aux cartes. Ils ne s’amènent pas sur le terrain avec la gueule enfarinée… Le lundi matin, j’affiche le contenu des entraînements de la semaine et ils photocopient spontanément ces feuilles pour les étudier à la maison. C’est bien : je déteste travailler avec des assistés. Vous auriez dû voir la tête que les joueurs de La Louvière ont tirée quand je leur ai dit qu’on s’entraînerait le 1er mai. Pour eux, c’était une révolution. Vous imaginez : travailler le jour de la fête du Travail ! C’est révélateur de l’état d’esprit général « .

BEVEREN

 » J’ai failli jouer à Beveren. J’étais à Lens et ce club m’avait contacté pour que je remplace Wilfried Van Moer. J’ai hésité, je suis même allé voir un match sur place. Quand je vois ce qui se passe maintenant là-bas, je trouve que c’est un peu triste. Aligner 11 Africains, où est l’intérêt ? Si ça rend service au football belge, tant mieux. Mais si c’est uniquement pour permettre à quelques personnes de faire du business tout en cassant des carrières de jeunes joueurs belges, c’est fort malheureux « .

MONS

 » On m’a reproché d’être exigeant à La Louvière, mais j’avais au moins su m’adapter aux réalités belges, au club pour lequel je travaillais, au contexte général. Apparemment, Sergio Brio n’a pas su le faire à Mons. Il a directement entrepris de tout chambouler et la greffe ne pouvait pas prendre « .

ANDERLECHT

 » Quand on parle du foot belge à l’étranger, il est directement question d’Anderlecht. Même quand Bruges domine le championnat. Anderlecht reste la référence comme le sont Marseille et le PSG pour le football français, malgré la domination de Lyon depuis quelques années. C’est dommage que le Sporting ne parvienne plus à justifier sa réputation, son label de beau jeu. Autrefois, l’équipe qui allait jouer là-bas savait qu’elle n’avait aucune chance. Aujourd’hui, Anderlecht est prenable chaque semaine « .

BRUGES

 » C’est vrai, Bruges n’est pas très excitant à voir jouer. Mais ce club a clairement ciblé ses objectifs : un maximum de trophées, sans trop se préoccuper de la manière. Faut-il donner tort à la direction et à l’entraîneur ? Je ne pense pas. Le Real pourrait aller prendre des leçons à Bruges : les Espagnols ont un jeu spectaculaire, mais qui a la plus belle vitrine au bout de la saison ? »

STANDARD

 » Le Standard possède une vraie constellation de stars ? C’est vous qui le dites. D’accord, il y a énormément de grands noms dans ce noyau, mais des stars, ce sont d’abord des joueurs qui gagnent. Et une association de bons joueurs est plus un gage de réussite qu’un amoncellement de très grands noms. Il faut en tout cas un entraîneur costaud, avec une forte personnalité et un sacré vécu, pour bien diriger des footballeurs pareils « .

BRUSSELS

 » Je suis incapable de dire si Robert Waseige a fait un bon choix en acceptant de reprendre le Brussels en pleine saison. Le côté sentimental a sans doute joué. Je suppose qu’il va tout mettre en £uvre pour sauver ce club et profiter de l’occasion pour revaloriser son image « .

CHARLEROI

 » Bertrand Laquait et Laurent Macquet : voilà au moins deux joueurs français qui rehaussent le niveau de leur équipe et du championnat de Belgique. Macquet, je le suis depuis très longtemps. Je l’avais approché quand il n’avait que 14 ans. Il jouait à Tourcoing et je faisais de la prospection pour Lens. Malheureusement pour nous, il avait préféré partir à Cannes pour y continuer sa formation « .

Pierre Danvoye, envoyé spécial à Valenciennes

 » Karagiannis ? Une GROSSE ERREUR DE CASTING « 

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