Richard cour de lion

Vendredi, Richard Orlans fêtera ses 75 ans. La légende vivante possède un palmarès de footballeur très honorable. Il jouait à une époque où les clubs étaient riches et les footballeurs pauvres. En Belgique, ses adversaires s’appelaient Rik Coppens, DenisHouf, VicMees, VictorLembrechts, PopeyePiters, Albert DeCleyn – toujours meilleur buteur de tous les temps en D1- et, il a affronté des vedettes étrangères comme SirStanleyMatthews, FerencPuskas, SandorKocsis, RaymondKopa, ManuelGento, NandorHidgekuti, GerhardHanappi ou AlfredoDiStefano.

L’ancien droitier et pourtant ailier gauche battait le Real Madrid avec Anderlecht en 1963. Il remportait également deux titres sous la vareuse du Sporting. Avec son club de La Gantoise, il jouait trois fois contre le club brésilien de Santos alors emmené par Pelé, et en sortait deux fois vainqueur.

Le Gantois débutait à 17 ans en première chez les Buffalos et sa carrière s’étala sur quatorze années en D1 (1950-1964). Durant cette période, il porta les couleurs de trois clubs : La Gantoise, le Cercle Bruges et Anderlecht. Après sa période gantoise, à 30 ans, il lutta contre la relégation durant une saison avec le Cercle. L’inoubliable entraîneur d’Anderlecht, Pierre Sinibaldi, partisan d’un jeu technique, l’attirait alors au Parc Astrid. Dans la maison mauve, Orlans n’était pas un inconnu. Quelques années auparavant, en 1956, il y avait effectué un séjour d’un mois comme stagiaire.

Entre 1954 et 1963, il comptabilisa 26 sélections avec les Diables Rouges. Le point d’orgue de sa carrière fut sans nul doute la victoire 5-4 contre la grande équipe hongroise, le 3 juin 1956. Après 45 minutes, la Belgique était menée 1-3. Orlans rétablissait l’égalité et nous offrait la victoire grâce à deux superbes buts. Les 72.000 spectateurs présents dans le stade du Heysel – la plus grande assistance jamais enregistrée – étaient complètement euphoriques. Richard c£ur de lion, possède encore le record du plus capé des Gantois.

Au nom de tous les amateurs de football : bon anniversaire et merci.

par David Steegen, rédacteur en chef de 11

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