Revenu de nulle part

30e titre du Real Madrid.

Lundi, Fabio Capello a pu fêter son 61e anniversaire dans la joie : le Real Madrid a remporté, la veille, son 30e titre de champion (son premier depuis 2003). Au cours de cette saison, les Madrilènes sont véritablement revenus de nulle part. A un moment donné, ils occupaient la 12e place du classement. Ils avaient subi des défaites indignes d’une équipe du top : 0-3 contre Huelva, 1-2 contre Celta Vigo, 0-1 contre Levante. Rien n’allait. Ronaldo quitta le club en octobre, DavidBeckham annonça son passage à Los Angeles en janvier et fut relégué dans la tribune. Capello semblait assis sur un siège éjectable, mais la manette ne fut jamais actionnée. Raul perdit sa place en équipe nationale et RobertoCarlos fut pris de vague à l’âme, évoquant un transfert vers Fenerbahçe qui allait se concrétiser en fin de saison. Le Ballon d’Or FabioCannavaro eut du mal à s’affirmer. Un déclic se produisit lors du déplacement au Camp Nou. Le Real Madrid mena à trois reprises avant de concéder le partage 3-3. Mais, dans ce match hautement spectaculaire, un bloc s’est formé. Des jeunes furent lancés et trouvèrent leurs marques, comme Miguel Torres, un pur produit du cru. Les jeunes Argentins FernandoGago et GonzaloHiguain, arrivés durant le mercato, trouvèrent leurs marques. Le jeune défenseur SergioRamos, transféré du FC Séville en 2005, s’imposa comme un leader. Lorsque le Real Madrid s’imposa 4-3 contre l’Espanyol, lors de la 34e journée, il prit pour la première fois la tête du classement depuis le… 15 octobre 2005. Beckham retrouva sa forme des plus beaux jours, au point que Capello reconnut s’être trompé à son sujet et voudrait le conserver.  » Trop tard « , affirme le manager de Los Angeles Galaxy, AlexisLalas.  » Nous avons conclu un accord avec le Britannique « .

RuudvanNistelrooy trouva le chemin des filets avec une facilité dérisoire : 25 buts au total.Deux autres joueurs ont participé à toutes les victoires du club : Iker Casillas et Mahamadou Diarra. Ce dernier apprit la différence qui existe entre Lyon et la Liga :  » En Espagne, lorsqu’on n’a pas le ballon, on a l’impression que l’adversaire joue en supériorité numérique. Il faut alors faire très attention à ne pas prendre de carton rouge, tant l’on se sent frustré de courir derrière un ballon insaisissable !  »

Espagne

LUIS FERNANDEZ n’a pas terminé la saison avec le Betis Séville. Il a été remercié après la défaite 0-5 face à Osasuna, lors de l’avant-dernière journée. A son arrivée à la fin décembre, l’entraîneur français originaire de Tarifa avait fait naître bien des espérances. Ses premiers résultats avaient été fort bons, à l’exception – déjà – d’une défaite 5-1 à Osasuna. Mais, en fin de championnat, l’équipe est retombée dans ses travers. Entre-temps, la maison de Manuel Ruiz de Lopera a été prise d’assaut par 500 supporters qui estiment que le président est le principal responsable de la mauvaise gestion sportive du club.

ABEL RESINO, l’entraîneur de Levante, a été plus heureux. Son contrat a été prolongé après une victoire 2-1 face au FC Valence, qui assurait le maintien du club en D1.

JOAQUIN CAPARROS, l’entraîneur du Deportivo, pourrait finalement rester à La Corogne : il s’est entretenu avec le président Augusto Cesar Lendoiro dans l’optique d’une prolongation, alors que celui-ci s’était déjà mis à la recherche d’un successeur.

JAVIER PORTILLO, l’ancien attaquant du Real Madrid qui fut prêté à Bruges il y a deux ans, change à nouveau de club : après avoir été loué cette saison à la lanterne rouge Tarragone, il a signé pour quatre ans à Osasuna.

TOM DE MUL rejoindra-t-il le FC Séville ? Un contrat de trois ans l’attendrait en Andalousie, mais le club doit encore se mettre d’accord avec Ajax.

DANIEL DEVOS

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