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Réunions de chantier au Bosuil

L’Antwerp étant assuré d’une place européenne, il est temps de poursuivre les négociations avec Laszlo Bölöni et ses joueurs. Un état des lieux.

L’Antwerp s’est mué en plus pour la D1A, en l’espace de deux ans. Il n’a pas été récompensé de ses bons débuts en PO1, au Standard, mais a parfois obtenu plus qu’il ne méritait, dans cette compétition, notamment contre Genk. Quoi qu’il en soit, avec une semaine de retard, il s’est qualifié pour l’Europa Lague.

Il doit maintenant procéder à des évaluations. Premier thème, l’entraîneur, encore lié pour un an au Great Old. Laszlo Bölöni était déjà proche des PO1 la saison passée et il vient, cette fois, de qualifier le club pour l’Europe, via la quatrième place.

Au terme de sa première saison, la direction s’est longtemps épanchée avec lui sur son fonctionnement. Le coach roumain a changé, cette saison, en communiquant plus, en se montrant plus souple mais pas aussi audacieux que le souhaitait le club.

Son équipe a certes évolué, ne se cantonnant plus à la seule organisation, pour développer un meilleur football. Juklerod, Lamkel Zé et Govea, qui a éclaté pendant les play-offs, ne sont pas étrangers à cette métamorphose.

Néanmoins, à la fin des PO1, le modus operandi du coach a de nouveau suscité un certain mécontentement. L’Antwerp a laissé échappé une troisième place quasi acquise en ne prenant qu’un point sur douze en fin de parcours.

Durant cette période, le T1 est retombé dans ses travers, sous la pression. Il n’a plus guère explicité sa composition d’équipe et n’a plus établi non plus de plan de bataille très clair. Quelques remontrances à la mi-temps ne suffisent plus, de nos jours. Donc, cette semaine, son approche sera à nouveau évoquée.

Bölöni va-t-il survivre à cette évaluation ? L’Antwerp a achevé ses PO1 à Bruges et les deux directions ont ensuite fraternisé assez longtemps. Les dirigeants brugeois n’ont pas ménagé leurs compliments à Ivan Leko ce soir-là. Les joueurs du Club ont embrayé.

Leko, qui habite à Anvers, entre-t-il en ligne de compte pour le poste d’entraîneur principal à Deurne ? Difficile à dire. Problème : le patron de l’Antwerp, Luciano D’Onofrio, est francophone. Leko maîtrise de nombreuses langues mais son français est médiocre. Est-il suffisant pour discuter avec l’homme fort du Great Old ?

L’Antwerp doit aussi discuter avec les agents des joueurs. Sont en fin de contrat : Mbokani, Owusu, Van Damme, Refaelov, loué par le Club, et Govea, loué par Porto. Owusu, qui a participé à la promotion, s’en va, les autres sont en pleines négociations. Van Damme va trancher rapidement mais dimanche, Mbokani a créé la surprise en disant qu’il avait disputé son dernier match. Est-ce exact ?

L’Antwerp a aussi l’intention de prendre langue avec les agents de ceux qui ont encore un contrat d’une saison. Ils sont nombreux : les gardiens Bolat, Teunckens et De Winter, les défenseurs Opare, Seck, Juklerod et Arslanagic, le médian Haroun et l’avant Baby. Conclusion : l’Antwerp qui reprend l’entraînement à la mi-juin et l’Antwerp qui clôturera ses transferts fin août pourraient présenter des visages très différents.

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