RENÉ VANDEREYCKEN

Mis sur la sellette par son président pendant une bonne partie de la saison, René Vandereycken a finalement atteint l’objectif qu’on lui avait imposé : qualifier Genk pour la Coupe de l’UEFA. On l’a rarement vu heureux, souriant et détendu comme après le test match retour face au Standard, dimanche soir.

René Vandereycken : Cette soirée a bien commencé avec deux buts marqués très vite, elle s’est bien terminée avec ce 3-0 qui nous qualifie après la défaite 3-1 du match aller… et tout ce qui s’est passé entre le début et la fin était très bien aussi !

Genk a enfin vaincu le signe indien contre le Standard !

Nous avons dû attendre jusqu’à notre quatrième match contre les Liégeois pour que les événements tournent enfin en notre faveur. Ce n’était pas trop tôt.

Quel rôle a joué le tirage au sort de ce barrage ?

Un rôle très important. Les deux équipes se tenaient de si près qu’un petit détail pouvait faire la différence. Ce détail, pour moi, fut le tirage. Notre public a joué à fond son rôle de 12e homme, il s’est mis derrière nous comme jamais. Je ne suis pas certain du tout que nous nous serions qualifiés pour l’UEFA si le match retour avait eu lieu dans le chaudron de Sclessin. Enfin bon, on ne va pas polémiquer sur le tirage au sort : notre qualification est méritée, point à la ligne.

Kevin Vandenbergh a été le grand bonhomme de ces deux matches, avec ses trois buts.

Aujourd’hui, pour moi, tout est clair : il est le meilleur buteur du championnat. Qu’on arrête de me dire que le classement des buteurs s’est clôturé au soir de la 34e journée : nous avons joué deux matches en plus que les autres et j’estime que les buts marqués par Vandenbergh dans les barrages doivent compter. Kevin après Erwin : c’est un fait unique d’avoir un fils qui succède à son père dans ce palmarès.

Qu’en est-il de votre avenir ? Jos Vaessen avait bien dit que vous ne resteriez pas à Genk si le club ne se qualifiait pas pour une Coupe d’Europe. Donc, vous allez rester ?

Sur ce point-là aussi, tout est extrêmement clair pour moi : j’ai encore un an de contrat et je ne vois pas pourquoi je ne serais plus ici à la reprise des entraînements. Surtout après un moment aussi beau que cette qualification européenne. Des grandes soirées, j’en ai connu beaucoup : comme joueur surtout et aussi en tant que coach. Mais celle-ci gardera une place à part dans ma mémoire. Je risque de ne plus en connaître beaucoup d’aussi belles. (P. Danvoye)

P.Danvoye

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