© ©jmmdphotography / RTLTVI

Renaud Terreur

Il a 27 ans et c’est le jeune qui monte à RTL. On l’a entendu lors de Manchester United-Valence, Standard-Ajax et Standard-Knokke et on l’a vu en bord de terrain à Belgique-Suisse.

Durant le Mondial, vous avez animé L’heure de Renaud Terreur sur Bel RTL. On peut dire que c’est maintenant votre heure sur RTL ?

Je ne sais pas mais je suis content de mon évolution. La direction m’a accordé sa confiance sur différents projets et je profite de chaque opportunité. J’aime gravir les échelons un par un et je ne veux pas brûler les étapes.

C’est Stéphane Pauwels qui vous lancé quand il animait 100 % Steph sur Bel RTL

En 2013, j’ai effectué un stage à RTL. J’ai pu travailler en télé, en radio et pour le web. J’ai demandé à Stéphane si je pouvais assister à son émission et il a accepté en me précisant que j’aurais même l’occasion de prendre la parole à l’antenne ! Finalement, je suis resté dans l’équipe et c’est de cette façon que mon aventure a débuté. En 2015, j’ai commenté mon premier match. Deux heures avant le coup d’envoi, on m’a demandé de suivre Everton-Young Boys de Berne, qui était proposé en résumé de seconde partie de soirée ! J’ai ensuite obtenu de plus en plus de travail.

D’où vient cette envie de commenter ?

Comme beaucoup de gamins, vers 12-13 ans, je commentais mes matches à la PlayStation. J’ai su très vite ce que je voulais faire.

Quelles sont vos références ?

Grégoire Margotton sur TF1. Je l’écoutais déjà quand il travaillait pour Canal+. Il arrive à bien concilier émotions et analyse. Pour moi, c’est le plus complet.

Dans le style du commentaire, il y a deux  » écoles  » qu’on oppose parfois : les journalistes qui privilégient l’émotion du match et ceux qui ont une approche plus rationnelle. De quel côté vous rangez-vous ?

A mes yeux, l’émotion prime. Le foot suscite de la joie, de la tristesse… Il est important de transmettre sa passion. La Champions League a un côté  » Whaou  » avec les plus grandes équipes, les meilleurs joueurs, un niveau de jeu élevé…Mais il ne faut pas non plus délaisser les infos et les statistiques. Le tout, c’est de ne pas les donner à tort et à travers.

La saison dernière, votre collègue Sébastien Capette s’est pris un ballon dans la tête en plein direct. De votre côté, c’est le décor d’interview en bord de terrain qui s’est effondré sur vous lors de Belgique-Suisse…

J’ai vu du coin de l’oeil le panneau tomber et j’ai juste eu le temps de mettre mon bras. Après le match, j’ai reçu pas mal de SMS et j’en ai envoyé un à Sébastien pour lui dire qu’il n’était plus seul. Ce sont les risques du métier ! (il rit)  » J’ai commencé par commenter des matches sur ma Playstation « 

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