Remy :  » Je n’ai pas de problème déontologique « 

Cette saison, Jean-François Remy continuera à combiner les fonctions de journaliste pour VOO et d’entraîneur-adjoint de l’équipe nationale Espoirs. Sans oublier son rôle d’expert au sein du comité supervisé par Benoît Thans pour le foot wallon.

Comment comptez-vous vous organiser ?

Comme je l’ai fait depuis six ans. J’ai toujours travaillé sur deux matches par semaine. Je remplacerai un match européen par un match du championnat belge. Les rendez-vous avec les Espoirs ont lieu durant les congés internationaux. Il n’y aura donc aucune répercussion sur mon travail.

Retrouver le championnat belge sera plus facile pour suivre les Espoirs ?

J’allais quand même voir des matches belges autant que possible. Mais c’est vrai que j’aurai plus de proximité avec les entraîneurs, les journalistes,…

Est-ce qu’il n’y a pas un problème déontologique à commenter des matches qui concerneront peut-être des joueurs que vous avez en charge ?

Non. Mon but, c’est de faire vivre un match. Je suis plus un commentateur sportif qu’un journaliste. Poser des jugements, c’est le rôle de nos consultants. Je sais faire la part des choses.

Votre diplôme d’entraîneur influence vos commentaires ?

Je suppose que oui. Je m’intéresse à tous les aspects du jeu et j’ai une perception un peu différente. Je comprends mieux des réactions d’entraîneurs et de joueurs ou pourquoi des équipes éprouvent des difficultés.

Quand Jean-François de Sart est devenu directeur technique du Standard, vous n’avez pas pensé à prendre sa succession comme T1 ?

On ne me l’a pas proposé. J’ai entretenu une excellente collaboration avec lui durant six ans et on continue à se vouer un respect mutuel.

On pourrait vous voir devenir un jour entraîneur principal ?

Pourquoi pas ? Mais j’attends d’un club qu’il me propose un projet concret.

Comment définiriez-vous la touche VOO Foot ?

On ne débarque pas sans expertise. Grâce aux matches européens, on est bien rodé. A la rédaction, notre crédo est le suivant : on n’est pas là pour créer l’événement mais pour le faire vivre, qu’il soit bon, moyen ou mauvais. On s’appuie sur des paramètres (physique, tactique, technique, mental) pour rester objectif et précis. Et quand des gestes spectaculaires le méritent, on s’enthousiasme, on sublime le produit pour fournir de l’émotion aux spectateurs.

On vous verra prochainement sur le plateau de La tribune ?

Ce n’est pas encore déterminé. Contrairement à ce qu’on a pu dire, Michel Lecomte garde sa liberté éditoriale. S’il éprouve le besoin de travailler avec des gens de VOO, on l’aidera avec plaisir.

PAR SIMON BARZYCZAK

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