Remous en Sardaigne

Cagliari est sur un siège éjectable en Serie A. Surprenant, à voir la composition de l’équipe.

« Il règne une énorme pression positive. L’équipe a des supporters d’une fidélité incroyable. On nous salue toujours gentiment. Les gens sont vraiment chouettes », raconte Senna Miangue, que Cagliari prête à Eupen, dans le populaire podcast flamand MIDMID. Radja Nainggolan avait tenu des propos similaires en 2014, quand il avait quitté le club pour l’AS Rome. « Un Sarde a du mal à quitter son île, mais c’est aussi mon cas, car je suis Sarde d’adoption. »

Cagliari a été relégué deux ans après le départ de Nainggolan, mais est immédiatement remonté parmi l’élite. Après quatre saisons dans la colonne droite du classement, le club s’était fait plus ambitieux au début de cette saison et ses transferts entrants soulignaient sa volonté: Radja Nainggolan, Kwadwo Asamoah, Daniele Rugani, Diego Godin, Alfred Duncan, Giovanni Simeone et Razvan Marin. Cagliari possédait déjà un buteur, João Pedro, et n’avait plus eu une phalange aussi talentueuse depuis bien longtemps. En plus, son entraîneur, Eusebio Di Francesco, n’est pas le premier venu. Il a connu le succès à Sassuolo et a brièvement travaillé à l’AS Rome et à la Sampdoria.

Pourtant, les joueurs vont ressentir une pression un peu moins positive dans les semaines à venir. Pour commencer, Cagliari a licencié Di Francesco, après une série de 17 matches sans victoire et un seul but inscrit lors de ses sept derniers matches de Serie A. Leonardo Semplici, entraîneur de la SPAL de 2014 à 2020, a pris la relève. Sa tâche? Maintenir Cagliari parmi l’élite transalpine.

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