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Rafa Mir – club: SD Huesca

L’attaquant espagnol de 23 ans, que Wolverhampton prête à la lanterne rouge espagnole, a claqué un triplé qui a permis à son équipe de s’imposer 1-3 à Valladolid.

Ce n’est que la deuxième victoire en championnat du promu aragonais. L’équipe de Pacheta (52 ans), qui a succédé le 12 janvier à Míchel, avait d’autant plus besoin de ces trois points que samedi prochain, elle reçoit le Real Madrid de Thibaut Courtois et Eden Hazard.

Rafa Mir a marqué à la 37e, à la 40e et à la 57e minute (les puristes diront que ce n’est donc pas un hat-trick pur et dur). L’avant de 23 ans n’en a pas moins doublé son capital buts, tout en offrant une bouffée d’oxygène à son équipe. « Il possède les armes adéquates pour marquer facilement, mais il a besoin de confiance pour continuer à progresser », a déclaré Pacheta, soulagé que son 3-5-2 ait fonctionné. « Toute l’équipe a continué à courir et à se démener. C’est une des clés du succès de ce week-end. »

Rafa Mir est le fils d’un ancien footballeur professionnel, Magín (cinquante ans), un défenseur qui s’est produit à Majorque et à Murcie dans les années 80 et 90. Quand il était gamin, il avait un faible pour l’avant-centre allemand Mario Gómez. Il était donc logique qu’il veuille devenir attaquant quand il s’est affilié au Ranero FC, à l’âge de dix ans. Avant cela, Rafa Mir, un droitier, s’était adonné au foot en salle, non sans succès. Après avoir marqué 57 puis 84 buts à Ranero, il a rejoint Barcelone en 2009. Deux ans plus tard, il a été engagé à Murcie. En 2012, Valence l’a transféré, mais il n’y a pas percé. Durant la saison 2016-2017, Mir a joué cinq petites minutes, en deux entrées au jeu, sous la direction de Nuno Espírito Santo. En janvier 2018, ça n’a pas empêché Wolverhampton de débourser deux millions d’euros pour le talent, qui venait d’inscrire quinze buts en 18 matches pour l’équipe B de Valence. Le club anglais l’a chipé au nez et à la barbe du Real. Très actif en cours de match, Mir a un bon jeu de tête et est très opportuniste.

Il possède les armes adéquates pour marquer facilement, mais il a besoin de confiance pour continuer à progresser. » Pacheta, coach de Huesca

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