» Racheter le Sporting ?Je ne le referais pas ! « 

Le président de Charleroi revient sur tous les dossiers chauds.

A une semaine du choc face à Eupen, le président du Sporting, Abbas Bayat, sans doute l’homme le plus haï du Pays de Charleroi, s’est livré, sans retenue ni concession. Comme à son habitude. Vous n’avez toujours pas votre licence, paraît-il pour la simple et bonne raison que vous refusez de fournir plus de preuves que nécessaire ?

Abbas Bayat : En effet. On a fourni des copies de factures. C’est un problème technique causé par l’Union belge qui demande des preuves de paiement, fin décembre, de quelque chose qui ne doit pas être payé avant le 1er avril ! Quand on doit effectuer des versements, on le fait. Mais au moment où on doit le faire. Pas avant. La licence n’exige pas qu’on paie tous les frais d’une saison trois mois avant que celle-ci ne se termine !

Vous parlez des versements que Charleroi doit encore effectuer dans le cadre des transferts israéliens (Dudu Biton et Matan Ohayon) ?

Oui. Mais je ne m’inquiète pas. On n’a pas de problèmes financiers. Je crois qu’on vise Charleroi.

Vous dites que Charleroi n’a pas de problèmes financiers mais il y a eu des retards dans le salaire de janvier et Belfius a trouvé un compte vide – que vous avez renfloué depuis lors – en voulant prélever la tranche trimestrielle de l’emprunt.

C’est réglé. Les choses ont été rendues plus difficiles à cause de la saisie ( NDLR : Mogi Bayat avait intenté une action en justice contre son oncle et avait demandé la saisie d’1,2 million d’euros). L’ordonnance demandant la levée de la saisie a été rendue le 13 janvier mais cela a traîné avant que l’argent ne soit réellement disponible. Depuis, toutes les échéances ont été réglées.

Comment expliquez-vous que Charleroi soit traité de mauvais payeur alors qu’il reste sur trois années de bénéfice ?

On n’a jamais eu de problèmes financiers ! Mais la fédération, comme l’UEFA et la FIFA, n’ont jamais digéré l’affaire Oulmers. Et puis, je pense que le comportement de Mogi à l’égard de la Fédération n’a pas rendu Charleroi populaire.

 » Je suis rentré une fois à la mi-temps dans le vestiaire « 

Vous pouvez donc rassurer les supporters : Charleroi aura bien sa licence !

Oui, enfin, les supporters qui aiment Charleroi. Parce que les autres, je me demande s’ils ne désirent pas que le Sporting reste en D2…

Le dernier bilan comptable restait positif. Vous attendez-vous à des pertes pour le prochain ?

Je ne suis pas certain car on a largement réduit les coûts et la masse salariale qui n’a jamais été très élevée. S’il y a perte, elle ne sera pas conséquente.

Pourtant, vous aviez offert de gros contrats aux joueurs arrivés au mercato de janvier 2011…

Oui, mais quatre de ces six joueurs (Riou, Signorino, Cahalon, Biton) sont déjà partis. On n’a subi le salaire d’Ohayon, prêté désormais en Israël, que cinq mois. Il ne reste finalement que Dzinic.

Une deuxième saison en D2 serait catastrophique pour les finances ?

Ce serait évidemment plus difficile. Il faudrait réaliser quelques restructurations mais on a déjà des offres pour quatre-cinq joueurs, dont Biton. Même en D2, on n’aura pas trop de problèmes.

Pourtant, on a l’impression depuis trois mois que vous êtes gagné par la crainte et la panique de ne pas monter !

Non, il n’y a pas de panique. Si on regarde les points, on est bien. On a repris neuf points sur Eupen…

Pourquoi tant de nervosité dans le club, alors ?

C’est normal. On avait besoin de points et à chaque fois, on ne menait que d’un but.

Mais on ne vous avait jamais vu quitter le stade avant la fin du match comme contre Saint-Nicolas.

Je n’étais pas satisfait de la manière et pour éviter une réaction à chaud, j’ai préféré quitter le stade. Finalement, on a gagné ce match 3-1. Et puis, je suis rentré une fois à la mi-temps dans le vestiaire ( NDLR : contre Roulers le 7 janvier). Cela n’était jamais arrivé mais les joueurs doivent comprendre que la situation est sérieuse, et qu’ils ne peuvent pas jouer avec le frein à main en se disant que l’adversaire est inférieur. Cela a fonctionné puisqu’on a marqué quatre buts.

 » Notre tactique était celle des faibles « 

Pourquoi avoir limogé Tibor Balog malgré son bilan exceptionnel de 41 points sur 51 ?

Les gens ne comprennent pas qu’on est un club de D1, avec un effectif de D1, un staff technique de D1 et un budget deux fois supérieur au deuxième plus gros budget de la série. A mon avis, ce n’est pas une performance d’être proche de la tête. C’est obligé. Si je joue contre un gamin de dix ans et que je ne gagne pas, cela signifie que je n’ai pas fait d’efforts.

Mais vous savez qu’en football, le plus gros budget n’est pas toujours premier…

C’est pour cette raison que je suis excessivement exigeant. La problématique résidait dans le mental et la tactique. On devrait compter six à huit points d’avance sur tout le monde !

Balog a dû combler un fossé de neuf points, il a instauré une bonne ambiance dans le vestiaire et créé une équipe…

Les problèmes sont apparus après cinq ou six matches. Les rencontres qui ont suivi le limogeage de Daerden étaient de bonne facture. On jouait bien, on marquait mais, après, on a commencé à gagner à chaque fois avec un but d’écart ; on a perdu des bêtes points à Wetteren, à Tubize, à l’Antwerp et à Boussu-Dour.

Vous regrettez donc d’avoir limogé Daerden ?

Non. Daerden était un très bon technicien mais il manquait de capacités de communication et de motivation. Il n’était pas assez proche de ses joueurs. Il n’a pas constaté que la force de communication est primordiale pour un club relégué en D2 mais composé de joueurs de D1.

Pourtant Balog avait réussi cela…

Pas tout seul. Cela résultait d’un travail collectif. Et au niveau tactique, on dépendait trop de la chance. Notre tactique était celle des faibles. Quand vous voulez devenir champion, vous devez imposer votre jeu, monopoliser le ballon et utiliser vos points forts (la vitesse et la technique). Or, on jouait avec deux médians récupérateurs !

 » Balog voulait à tout prix devenir l’entraîneur-qui-a-ramené-le-Sporting-en-D1 « 

Vous n’avez jamais vraiment cru en Balog ?

Faux. Si je n’avais pas cru en lui, je ne lui aurais pas donné une chance.

Mais vous ne lui avez même pas donné un contrat de T1…

Mais cela ne veut rien dire. Il avait un contrat ! Je n’avais aucun intérêt à créer une situation qui pouvait s’avérer coûteuse. Pourquoi lui donner un CDI alors qu’il avait un CDD ? J’ai toujours été clair avec lui : j’ai dit que personne dans le staff n’avait l’expérience nécessaire pour devenir T1 et que Balog et Notaro se partageaient la responsabilité sportive. Au fil du temps, Balog a pris un ascendant sur Notaro, sans doute parce que ce dernier le voulait bien…

Et pourquoi avoir dit que personne ne deviendrait T1 ?

Parce que je voulais essayer quelque chose de collectif. Cette expérience collective aurait pu continuer si la montée n’avait pas été autant obligatoire. Les deux points perdus à Boussu-Dour ne relevaient pas du hasard mais d’un manque d’intelligence et de gestion de jeu.

C’est pour entourer Balog que vous avez nommé Alexandre Chteline ?

Il n’avait pas beaucoup d’expérience mais c’est un bon technicien, qui avait travaillé en Ukraine. Il est pédagogue, bien davantage que les autres. Je l’ai intégré au staff et lui ai demandé, en collaboration avec les autres, de trouver des solutions pour améliorer notre jeu au milieu du terrain.

Qu’entendez-vous par pédagogue ?

C’était un intellectuel, un professeur. Il a une formation universitaire et il comprenait vite ce qui se passait dans la tête de gens. Il avait le niveau mais Tibor Balog n’a pas voulu le laisser participer. Il n’a jamais accepté son aide et je pense même qu’il n’était pas très gentil à son égard. Pourtant, Chteline ne voulait pas s’imposer. Il n’était même pas sur le banc et continuait à travailler comme entraîneur de Ciney. ( Il réfléchit) Finalement, je crois que tout footballeur rêve de devenir un héros, de marquer le but victorieux en finale de la Coupe. Ils sont comme cela, égoïstes. Je crois que Balog voulait à tout prix devenir l’entraîneur-qui-a-ramené-le-Sporting-en-D1 et il ne voulait pas partager cet honneur.

Van Wijk n’a pas le profil d’intellectuel que vous admirez tant, lui !

Non mais il a l’expérience de faire monter un club de D2 en D1. Il l’a déjà fait trois fois. Il connaît ce type de pression et la D2. J’étais très content qu’il devienne disponible. De plus, il a dans le sang le jeu hollandais, qui est un jeu de ballon (sic).

 » Je ne suis comme ceux qui n’ont jamais injecté un franc dans le club « 

Il est réputé autoritaire. Accepterez-vous qu’il s’oppose à vos idées ?

Bien sûr. Tout le monde ne doit pas être d’accord avec moi. Jusqu’à présent, les gens ne m’écoutaient pas et pensaient tout connaître. Moi, je veux juste quelqu’un d’ouvert à la discussion, à la nouveauté. J’aime avoir des discussions très chaudes et animées avec les gens ; cela signifie que le cerveau fonctionne !

Il a déclaré que dans le domaine sportif, c’était lui qui allait décider.

Ecoutez, j’ai un million de choses à faire et je paye quelqu’un pour faire ce boulot. Pourquoi croyez-vous que je vais m’immiscer dans son travail ? Je ne suis rentré qu’une fois en 11 ans dans le vestiaire, à la mi-temps ! Mais s’il ne fait pas bien son travail, je vais m’impliquer. C’est mon devoir, mon obligation.

S’il fait monter Charleroi en D1, sera-t-il toujours aux commandes ?

Pour le moment, il n’a pas d’autre mission que de conduire le club en D1.

Si Charleroi n’est pas champion, il sera toujours aux commandes pour le tour final ?

Oui.

Même si l’équipe flanche sous sa conduite ?

Je ne vois pas pourquoi elle s’écroulerait.

On vous sent de plus en plus esseulé à Charleroi.

On entend toujours ceux qui crient le plus fort. Jamais ceux qui se taisent. Dire que tout Charleroi est contre moi, ce n’est pas correct.

Pourtant, même ceux qui se taisent ne vous aiment plus ?

Ce sentiment est ancré chez certains depuis longtemps, depuis que Mogi a traité les supporters de crétins. Depuis lors, cela a pris de l’ampleur.

Mais vous ne faites rien pour vous rendre populaire…

Pourquoi devrais-je me rendre populaire ? J’ai un objectif. Le club est une société anonyme. Le monde a changé. Si les supporters ne s’en sont pas rendu compte, ce n’est pas mon problème. Quand on investit 7, 8, 9 millions d’euros dans quelque chose, on a le droit de le gérer comme on veut. Je ne suis pas Jean-Paul Spaute, Gaston Colson et tous les autres qui n’ont jamais injecté un franc dans le club et l’ont conduit quasiment à sa mort.

 » Acheter un footballeur 300.000 euros, cela n’a rien de familial « 

Cela ne vous ennuie pas de ne pas obtenir de reconnaissance ?

Non, je ne fais pas les choses pour obtenir de la reconnaissance. On est arrivé par hasard. On m’a sollicité parce que Chaudfontaine réalisait son meilleur chiffre dans le Hainaut. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir. On m’a laissé dix jours. Malheureusement, j’ai pris la décision d’intervenir.

Vous regrettez votre investissement au Sporting ?

( Il réfléchit) Probablement que je ne le referais pas. Parce que je n’ai pas vraiment de temps à perdre à Charleroi pendant 11 ans pour tenter de sauver quelque chose.

Vous n’avez jamais eu envie de laisser tomber ?

Non, car je ne suis pas quelqu’un qui baisse les bras.

Prenez-vous encore du plaisir à vous rendre à Charleroi ?

( Silence) Charleroi a commencé comme un travail. A cela s’ajoute le fait que j’aime le foot et regarder des matches.

Vous prenez du plaisir à regarder les matches du Sporting depuis trois ans ?

Oui. Quand on gagne ! Quand on joue bien, je suis fier.

Quand vous serez parti de Charleroi, quelle empreinte ou image allez-vous laisser ?

Je ne cherche pas à laisser quelque chose à Charleroi. Le Sporting est une société à but lucratif et cette société a un rapport avec le football professionnel. Pas amateur. Celui où on doit payer de gros salaires. Tout le monde doit comprendre que le temps du foot familial d’il y a cinquante ans est révolu. Quand vous devez acheter un footballeur 300.000 euros, cela n’a rien de familial. Ce n’est pas une chose sur laquelle les supporters doivent donner leur accord.

 » J’ai fait davantage de bien pour le Sporting que de mal « 

Quel est le rôle du supporter dans le foot actuel ?

Celui que j’ai avec Manchester United. Je prends plaisir quand les Red Devils gagnent et n’aime pas quand ils perdent. Mais cela ne me donne pas le droit de rouspéter.

Pourtant, même à Manchester, la révolte a grondé…

Oui, mais ces supporters n’en avaient pas le droit. S’ils veulent être impliqués dans la gestion de leur club, ils doivent aller à Barcelone ou au Real !

Allez-vous un jour vous réconcilier avec vos supporters ?

Ce n’est pas un mariage ou une amitié.

Certains vous reprochent votre façon de les narguer ?

Comment le ferais-je ? Je ne les croise pas. Mais je n’ai pas peur d’eux. J’entends souvent – Abbas, casses-toi mais pfft !

Ça ne vous touche pas ?

Non, car je ne suis pas coupable. J’ai fait davantage de bien pour le Sporting que de mal. Je dis toujours aux supporters – Vous voulez le club ? OK, c’est à vendre ! Vous êtes 5.000. Il suffit que chacun mette 1.000 euros et on peut discuter. Mais payer 140 euros par an ne vous permet pas de tout dire.

Si les supporters font une offre de reprise, vous serez prêt à leur céder le club ?

Oui, comme à quiconque ferait une offre acceptable.

On vous sent plus décidé que jamais à vendre…

J’attends une bonne offre.

Avez-vous revu vos ambitions financières à la baisse comme Charleroi est en D2 ?

Je n’ai pas fixé de prix de vente. Pour une paire de chaussures de 59 euros, celui qui vient avec cette somme repart avec la paire. Cela ne fonctionne pas de la sorte avec un club de foot. On ne révèle jamais ce qu’on attend car quelqu’un est peut-être disposé à mettre plus sur la table.

Recevez-vous des offres ?

On entend toujours certains échos, des gens intéressés. Mais il y a aussi beaucoup de rêveurs. Mogi a essayé de racheter le club avec la Ville mais quand je leur ai dit – OK, mettez l’argent sur la table, il n’y avait plus d’argent, ni même de table.

Vous vous donnez un délai pour vendre ?

Je ne vends pas si le prix n’est pas acceptable.

Quitte à rester encore cinq ans au Sporting ?

Non, non. Il y aura toujours quelqu’un d’intéressé. Regardez à Visé ou au Lierse ! On va trouver. Maintenant que le fait que nous voulons vendre est plus explicite, les offres vont arriver.

Est-ce que dans deux ans, vous serez toujours président du Sporting ?

Vous pouvez le deviner facilement, non ?

 » Je ne veux plus de manager général qui abuse du nom de Bayat « 

La D2 vous plaît-elle ?

Sous certains côtés, oui. Premièrement, on gagne. Après trois ans de souffrance, c’est agréable de gagner. Deuxièmement, même si le niveau est bas, on a affaire à un football plus honnête. La plupart des clubs n’ont pas une grande ambition. Les gens qui s’impliquent sont donc plus simples et honnêtes. Troisièmement, les joueurs aussi sont plus honnêtes. 90 % savent qu’il s’agit de leur niveau maximal. Certains rêvent mais la plupart se contentent de ce qu’ils ont. En D1, dès qu’un joueur cadre une frappe, il se voit déjà au Real Madrid. Quatrièmement, je trouve qu’on cherche plus le jeu qu’en D1. On a rencontré tous les clubs et aucun n’a envoyé de longs ballons, ni pratiqué un foot violent. On n’a jamais eu aussi peu de blessés. En D1, il y a beaucoup plus de violence volontaire. Certains entraîneurs donnent des consignes pour mettre le pied. Pas en D2. Ceux qui disent que le football de D2 est plus physique n’ont jamais vu de matches de D2.

Si vous montez, quels seront les objectifs de Charleroi ?

Comme d’habitude. Faire le mieux possible.

Avez-vous tiré des leçons de la descente ?

Pendant trois ans, les gens auxquels j’ai donné ma confiance n’ont pas respecté cette confiance. On a connu le même problème que Mons actuellement : des problèmes de vestiaire, des joueurs imposés à l’entraîneur, des joueurs qui vont se plaindre chez les dirigeants. Ce fut pareil à Charleroi pendant trois ans.

Vous parlez de l’influence de Mogi à Mons ?

Je vois que vous comprenez.

Mais qu’allez-vous changer en cas de retour en D1 ?

On ne veut plus avoir comme manager général quelqu’un qui s’appelle Bayat, qui va abuser de ce nom et qui va imposer certaines choses sous couvert de ce nom. Pour le reste, je ne pense pas encore à la prochaine saison.

Pourquoi ne faites-vous plus beaucoup confiance à Mehdi Bayat et à Pierre-Yves Hendrickx ?

J’ai simplement déménagé le siège social de Charleroi à Bruxelles. Pourquoi ? Parce que le comptable était ici.

Mais vous avez toujours confiance en votre secrétaire général ?

Vous verrez dans le futur comment cela évoluera.

On dit que vous ne vous parlez plus ?

Si, je lui parle.

Mais plus comme avant ?

Non, plus comme avant.

Il a trop défendu le personnel que vous vouliez licencier ?

Il ne peut pas discuter mes décisions. Un employé ne peut pas. Il n’a rien à dire. Il n’est pas responsable du personnel, ni de la gestion. Juste un secrétaire général. Quand le club n’a pas d’argent, il faut bien se séparer de personnes.

Certains disent que vous espériez qu’Eupen n’ait pas sa licence…

Qui sont ces gens ? Je ne parle à personne ! Quand on commence une saison, on n’attend pas de terminer deuxième en espérant la faillite du premier. On doit gagner !

Cela vous déçoit que Luciano D’Onofrio ait choisi Eupen et pas Charleroi ?

Il n’a ni choisi Eupen, ni Charleroi. J’ai souvent parlé avec lui mais je ne lui ai rien demandé. Il n’est pas à Eupen, il a simplement mis de l’argent. Il n’a pas repris le club, ne gère pas quotidiennement. Il n’est même pas en Belgique !

PAR STÉPHANE VANDE VELDE – PHOTOS: IMAGEGLOBE

 » La Fédération n’a jamais digéré l’affaire Oulmers. Et le comportement de Mogi vis-à-vis d’elle n’a pas rendu Charleroi populaire. « 

 » J’aime avoir des discussions animées avec les gens ; cela signifie que le cerveau fonctionne ! »

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