R Antwerp FC

Leur avis

Sven Jaecques CEO

Cet été, nous avons sciemment opté pour un autre type de transferts. Moins de valeurs confirmées et un peu plus de jeunes joueurs, auxquels il faut pouvoir laisser un peu plus de temps, mais qui peuvent par contre permettre de faire des plus-values à terme. On s’est aussi contenté d’un seul joueur en prêt, Ally Samatta. Concrètement, ça signifie qu’on a attiré sept joueurs de moins de 23 ans, quelques autres un peu plus âgés, mais toujours dans la vingtaine, et Radja Nainggolan comme unique trentenaire. Notre noyau est désormais plus équilibré, il y a de la qualité et de la concurrence à presque tous les postes, parfois même trop dans certaines zones du terrain. Tout ça fait qu’on n’aborde pas l’hiver avec le couteau sous la gorge. Si une opportunité se présente, on sera prêts à la saisir, mais on ne doit pas absolument bouger en janvier.

La qualité du noyau est élevée, ce qui fait que plusieurs jeunes comme Michel-Ange Balikwisha ou Johannes Eggestein ne peuvent pas très souvent montrer en match les bonnes choses qu’on voit à l’entraînement. Les médias et les supporters pourraient ainsi penser qu’au vu du rapport qualité-prix, Balikwisha apporte trop peu, mais on est très contents de lui. Ce n’est que sa deuxième année en D1A, sa première avec des supporters et il vient de débarquer dans un autre club, où on parle une autre langue. Des joueurs comme Benson Manuel, Martin Hongla ou Didier Lamkel Zé avaient aussi eu besoin de temps pour s’adapter. Il faut le voir comme un investissement à long terme.

Notre avis

« Nous n’avons pas besoin de directeur sportif », entendait-on dans les couloirs du Bosuil à l’aube d’un mercato qui, pour la première fois depuis le retour au sein de l’élite, allait se dérouler sans le concours de LucienD’Onofrio. Le tout avec un chantier énorme à boucler, étant donné les nombreux prêts qui composaient le noyau du Great Old. Treize nouvelles têtes ont endossé la tunique rouge du matricule 1, venus d’horizons épars et avec un succès aléatoire.

Michael Frey - Le Suisse est l'un des coups les plus fumants de l'été.
Michael Frey – Le Suisse est l’un des coups les plus fumants de l’été.© BELGAIMAGE

Il y a d’abord les noms ronflants, celui de RadjaNainggolan en tête. Plus souvent blessé que performant, le Ninja et son salaire XXL n’ont pas encore le goût de la réussite, pas plus qu’un AllySamatta qui commence seulement à se montrer décisif ou qu’un BjörnEngels loin de l’époque où on en faisait un Diable rouge potentiel. Dans cette catégorie, seul ViktorFischer émerge actuellement au rang des réussites.

Si aucun ne fait actuellement figure de titulaire indiscutable, les jeunes Michel-AngeBalikwisha, SamVines, JelleBataille, PierreDwomoh ou AlhassanYusuf grattent du temps de jeu, sans toujours briller, mais laissent envisager un avenir plus ou moins radieux dans la Métropole. Des investissements qui restent en tout cas plus rationnels que les millions excessifs dépensés pour s’offrir les services de DorianDessoleil en bout de mercato, transfert aux relents de panique aux antipodes d’un MichaelFrey attiré très tôt, et devenu contre toute attente l’un des coups les plus fumants du grand marché d’été.

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