QUI A DIT DE TOI… ?

 » A 18 ans il était devenu le gendre idéal « 

Kompany : Je ne sais pas… Ah, Yvon Verhoeven ( NDLR : assistant aux affaires sociales à Anderlecht). Il y a dû y avoir une femme qui a pensé la même chose que lui ( il rit). Il me connaissait en tant que personne mais ce n’était pas l’image que j’avais au niveau médiatique.

 » Il lui arrivait de venir me trouver dans les vestiaires et de me faire part de sa vision des choses. « 

Mon entraîneur chez les jeunes, Albert Martens. Non ? Vercauteren ? C’est juste. Je l’ai fait à plus d’un entraîneur, c’est pour ça ( il rit). Ce qui se passe, c’est que je suis passionné par l’envie de gagner. Alors, si je pense qu’il faut changer quelque chose pour améliorer l’équipe – et parfois j’ai tort – je le dis.

 » La ponctualité n’est pas un de ses points forts ; la nonchalance fait partie de sa culture… « 

Je ne vois pas. Van Holsbeeck ? Je ne dirais pas que ça fait partie de ma culture, c’est un peu cliché de dire ça. Nonchalant ? Je ne pense pas, en tout cas jamais sur le terrain, jamais dans mon travail. Quant à la ponctualité, il faut rappeler qu’à Anderlecht, j’avais un programme très chargé avec beaucoup de rendez-vous sur la journée.

 » On voulait que je sois comme Kompany mais Vincent est une exception. A 16 ans, il était déjà adulte. « 

Ça c’est Anthony Vanden Borre. Il cherche des excuses parce que lui aussi était un joueur exceptionnel. En équipe d’âges, que ce soit en Belgique ou face à des équipes étrangères comme le Real ou Barcelone, je n’ai jamais vu un aussi grand talent.

 » Il était rarement d’accord avec les critiques, il était têtu mais il avait souvent raison. « 

Je ne sais pas… Zetterberg ? Haaa, Maître Pär ! Je l’ai vu il n’y a pas longtemps, il est venu avec son fils à Manchester. C’est vraiment un grand monsieur, un grand monsieur du foot belge. J’ai connu ses deux dernières années à ses côtés ; il ne courrait probablement pas aussi vite qu’au début ( il rit), mais au niveau de sa vision du jeu et de son attitude, c’était un tout grand. Quant aux critiques ? Avec le temps, j’ai appris qu’il fallait attendre le bon moment pour donner son avis.

 » On l’appelait le Professeur. En comparaison, Kaká et Cristiano Ronaldo sont des gens normaux. « 

C’est l’un de mes coéquipiers à Hambourg ? De Jong ? Ah, van der Vaart. Je n’ai jamais vu ça comme une critique. Arrogant ? Je ne sais pas. J’aime le foot et en quelque sorte, le fait que j’étudie le foot fait de moi un professeur. Mais pour s’améliorer, il faut débattre… J’ai souvent eu tort mais comme Zet l’a dit, aussi, raison de temps en temps… C’est grâce à ces conversations que j’ai pu me remettre en question. Si on reprend toutes les déclarations que j’ai faites plus jeune, je me dis :- Le petit Kompany il disait n’importe quoi…

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