Quelques Zèbres sous la loupe

Daniel Calvo: « L’ex-réserviste anderlechtois… Je pensais lui donner deux ou trois mois pour qu’il trouve ses marques dans l’ombre. Mais il a éclaté dès la campagne de préparation et il est aujourd’hui indiscutable dans l’équipe de base. C’est une grosse révélation, mais il y a, à côté de cela, pas mal de confirmations ».

Miklos Lendvai: « Nous le suivions depuis le début de la saison dernière mais nous étions convaincus que le GBA lui offrirait un nouveau contrat. Aujourd’hui, je ne comprends toujours pas comment les Anversois ont pu le laisser partir. Nous croyons beaucoup en Miklos depuis son arrivée et il nous le rend bien ».

Tony Herreman: « Même remarque que pour Lendvai: comment le GBA a-t-il pu s’en débarrasser? Lui aussi, nous le suivions depuis longtemps, mais sans vraiment croire qu’un transfert serait possible. Lorsque son agent m’a appelé pour me dire qu’il pouvait partir, j’ai pris rendez-vous pour le soir même. Quand une occasion pareille se présente, il faut sauter dessus. Malgré ses 32 ans, Tony s’amuse toujours autant. On voit que ce joueur n’est pas près de se lasser du métier. Il a une très forte influence dans le noyau. C’est le défenseur gaucher que le Sporting recherchait depuis le départ de Rudy Moury« .

Daryush Yazdani: « Je suis moi-même étonné par ce qu’il réalise depuis quelques semaines. Personne ne le pensait capable de prendre tout un flanc en charge. J’ai osé lui confier ce rôle dans l’un ou l’autre match, et ce fut très concluant. Avec Yazdani à gauche et Calvo à droite, je peux me contenter de trois défenseurs spécifiques dans certaines occasions. C’est précieux ».

Grégory Dufer: « On connaît ses énormes qualités et il est dans la forme de sa vie. J’espère qu’il ne se lassera pas, que son envie restera toujours aussi forte. C’est souvent le danger avec les jeunes joueurs qui éclatent aussi subitement: ils se reposent sur leurs lauriers et plafonnent ».

Sergio Rojas: « La classe! Il n’a pas l’explosivité de Stéphane Biakolo ou d’ Eduardo, mais c’est un malin. Un vrai buteur. Il va réaliser une saison exceptionnelle s’il garde la même motivation et s’il reste à son poids de forme ».

Istvan Dudas: « Il était déjà très bon en fin de saison passée. Il n’a plus rien de commun avec le gardien que j’ai découvert en arrivant ici. C’était à l’époque un type taiseux. Il avait peut-être envie de parler, mais il n’osait pas le faire à cause de l’obstacle de la langue. Aujourd’hui, il se débrouille en français et ça change tout. Il parle dans le vestiaire et crie sur le terrain. Il s’est complètement libéré. Les meilleurs gardiens que j’ai côtoyés durant ma carrière étaient des gars qui s’imposaient dans le vestiaire. On dit que les gardiens sont fous; Dudas, lui, ne l’était pas assez il y a un an ».

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