Quelle place pour Stoica? Les deux variantes

Avec le coach du Club Brugeois, Trond Sollied, c’est toujours la même rengaine: la veille d’un match, l’équipe qu’il a en tête répète invariablement ses gammes face à ceux qui n’ont pas trouvé grâce dans son onze de base. Et comme les Bleu et Noir sont appelés à se mesurer au Metallurg Donetsk, le vendredi 6, nous assistons donc, lors de la séance de préparation du jeudi, aux derniers réglages. Là aussi, il est essentiellement question d’ Alin Stoica. Et plus particulièrement de la place qui lui sera attribuée sur le terrain.

Première variante

Le joueur occupe le sommet gauche d’un triangle équilatéral, dont l’autre angle supérieur est formé par Tim Smolders, à droite, tandis que sa base est occupée par Philippe Clément. Cette occupation-là s’était déjà vérifiée à l’occasion des premiers pas accomplis par le jeune médian belgo-roumain à l’occasion de la visite du FC Malines au stade Jan Breydel. Ce jour-là, Alin Stoica était flanqué de Gaëtan Englebert sur sa droite alors que Timmy Simons adoptait une position en retrait.

Deuxième variante

Trois hommes en division offensive (toujours les mêmes Sandy Martens, José Duarte et Gert Verheyen) mais avec Alin Stoica dans un rôle de soutien d’attaque de l’attaquant le plus avancé. Dans ce cas de figure, le joueur occupe seul le sommet du triangle tandis qu’à sa base se trouvent deux récupérateurs. Dans le cas vécu, il s’agit de Birger Maertens à gauche et de Nastja Ceh à droite.

Contre Metallurg Donetsk (score final: 2-3), seule la première option est retenue, mais avec Alin Stoica officiant à gauche du triangle en première mi-temps (au côté de Tim Smolders et avec Philippe Clément dans le dos) tandis qu’après la pause, Alin Stoica glisse à droite, laissant la place qu’il avait occupée durant les 45 premières minutes à Nastja Ceh. Toujours à court de compétition, sa prestation est moins autoritaire qu’au cours du volet initial, où il fut à la base d’un penalty (non converti par Birger Maertens) et d’une passe décisive pour José Duarte.

« On en est toujours aux expérimentations », confie Alin Stoica après coup. « L’entraîneur m’a d’abord aligné à gauche afin qu’en cas de changement de direction, je puisse m’appuyer sur mon meilleur pied, le droit. Et cela a porté ses fruits au début. Par après, j’ai été moins sollicité. Mais ce n’est pas anormal car je n’ai pas encore 90 minutes dans les jambes. A gauche ou à droite, en temps normal, cela m’est strictement égal. Mais ma préférence va quand même à une place comme soutien d’attaque. C’est dans cette attribution, derrière Jan Koller et Tomasz Radzinski, que j’ai livré mes meilleurs matches à Anderlecht. Je ne pense pas que ce soit plus compliqué, ici, avec trois attaquants au lieu de deux. Au contraire, les possibilités qui s’offrent à moi n’en sont que plus nombreuses. Mais tout cela est du ressort de l’entraîneur. Moi, je veux bien jouer n’importe où ».

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