QUATRE NOUVEAUX COACHES

Ils ne sont pas appelés à briller.

Quatre des 29 équipes de la NBA sont cette saison drivées par un nouvel entraîneur: Washington, Cleveland, Portland et Detroit. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les probabilités de les voir briller ne sont pas grandes.

Sixième entraîneur des Washington Wizards en quatre ans, Doug Collins hérite peut-être de la tâche la plus ardue car il doit composer avec une équipe hybride avec une superstar vieillissante ( Michael Jordan) entourée d’une kyrielle de jeunes garçons inexpérimentés qui ne possèdent pas encore les notions de base. Le plus difficile pour cette équipe sera de gérer la pression médiatique et les attentes générées par la simple présence en ses rangs du Roi Michael.

Bombardé à la tête des Cleveland Cavaliers, John Lucas sait que son équipe ne devrait pas gagner très souvent en raison d’une contradiction: de la présence d’un trop grand nombre de joueurs âgés dans le cinq de base et d’une trop grande inexpérience sur le banc des réservistes. Selon l’expression utilisée par Lucas lui-même, les remplaçants de Zydrunus Ilgauskas et de Tyrone Hill -les deux plus anciens- sont couverts d’acné juvénile!

Chez les Portland Trailbazers, Mike Dunleavy, l’ancien coach, a connu une myriade de problèmes la saison dernière dont notamment le comportement agressif de son meilleur joueur, Rasheed Wallace, envers les arbitres qui a coûté quelque 41 fautes techniques. Le manque d’autorité de Dunleavy s’est également révélé dans l’organisation tactique d’une équipe manquant de rigueur. Son successeur, Maurice Cheeks, a pris le taureau par les cornes en bombardant Wallace capitaine d’équipe. Avec succès puisqu’au cours des matches de préparations, Rasheed n’a jamais été sanctionné par les petits hommes zébrés. Mais il reste évidemment à confirmer et surtout à intégrer le jeu de Scottie Pippen et de Damon Stoudamire.

A Motown, Rick Carlisle doit absolument résoudre les problèmes défensifs des Pistons qui, la saison dernière, ont concédé 97,3 points par match. Le nouvel entraîneur doit tenter de trouver le juste équilibre entre attaque et défense. Assez contradictoirement, la solution pourrait venir de Jerry Stackhouse (29,8 points de moyenne l’an dernier) qui pourrait devenir la tour de garde de l’équipe.

Bernard Geenen, à Chicago.

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