© Diego Crutzen

 » Psychologiquement, Je n’étais plus libre »

C’est l’histoire d’un jeune footballeur ballotté par Mons, le Standard, Ostende, Wolfsburg et Anderlecht. Le symbole d’un foot guidé par l’argent et par ses vautours.  » J’ai beaucoup appris de ce parcours mais je ne pouvais pas le garder pour moi, il fallait que je le partage.  » Interview confession.

 » J’ai eu une enfance assez basique pour quelqu’un qui n’a pas grandi dans les meilleures conditions financières. Tout

seul avec sa maman, un père qui est parti quand j’avais sept ans, ça a été assez compliqué. Ma maman est restée extrêmement forte, très courageuse, aujourd’hui encore elle est ma source de motivation.

Des fois, je me demande comment elle a fait pour tenir le coup avec cinq enfants. Elle cumulait plusieurs petits boulots pour nous nourrir tous, elle cuisinait – elle a toujours été douée pour ça -, parfois elle faisait le ménage, ou travaillait dans des écoles maternelles.

Mon père, lui, était diplomate. J’ai le souvenir qu’il voyageait énormément. Je le voyais une fois tous les ans, voire tous les deux ans, jusqu’à ce que je ne le revoie plus du tout. Ce qui a été compliqué, pour moi, c’était l’absence de figure paternelle.

Je voyais mes autres potes avec leur père. Moi, j’étais entouré de 5 femmes (une mère et quatre soeurs) à la maison, et je voyais que ma mère souffrait de ça.  »

La gloire de ma mère

 » Mais j’ai toujours accepté ma situation, même si j’ai très vite été catégorisé, que ce soit par rapport à ma situation financière ou familiale. Je devais demander de l’aide – enfin, moi j’étais beaucoup trop fier pour ça -, c’est ma mère qui demandait aux autres parents de m’amener au match, par exemple.

Parfois, ce n’était pas possible, et elle partait avec moi en bus. Je la voyais courir derrière moi avec les soeurs jumelles dans les bras, l’autre soeur dans la poussette. Mes potes du club de Saint-Michel (son premier club, basé à Etterbeek, ndlr) venaient plutôt d’un milieu favorisé, mais ma mère a tout fait pour qu’on ne se sente pas en marge des autres. Même si, au final, je sentais que j’étais complètement différent. Ce qu’elle a fait pour moi, c’est exceptionnel.

Au Brussels, en jeunes, on sortait d’une grosse saison, et Dodi (Lukebakio, ndlr) et tous les autres, en ont profité pour rejoindre un autre club. Moi, j’étais le seul à ne pas avoir de proposition. J’étais inquiet, ma mère me disait de continuer à croire en mes qualités et que si ça n’allait pas, il y aurait toujours l’école. Je n’aimais pas quand elle disait ça (il rit).

Puis, Mons nous a appelés mais le club voulait que je passe un test, moi je prenais ça pour un manque de respect. Ma mère m’a dit : soit tu restes seul au Brussels, soit tu fais ce test. Et j’ai été ridicule lors de ce test, j’étais nul, vraiment nul. Et qui est rentré en scène ? Ma maman.

Elle est partie voir les dirigeants pour leur dire : Je connais mon fils, il a besoin de confiance et il va tout vous rendre. Ce qu’ils ont fini par accepter. Et très vite, j’ai décollé à Mons, je suis monté avec les U21. Si elle n’intervient pas, je ne jouerais sûrement plus au foot. C’est là que tout a changé. Et je suis arrivé à l’internat de Mons.

Honnêtement, j’étais content : il y avait cinq filles à la maison, moi je voulais être entouré de garçons, de potes. Chez moi, il n’y avait que des histoires de cheveux, de maquillage, de trucs de filles. J’étais content d’être à cet internat où ça causait foot.  »

Standard et foot business

 » Après Mons, j’ai été transféré au Standard. Et directement, j’ai kiffé. On était forts, on avait une équipe extraordinaire, on n’a peut-être perdu que deux fois lors de ma première saison. C’est une de mes meilleures années. On avait une équipe de malades.

Si tu nous amenais tous à l’hôpital, on aurait détecté des problèmes psychologiques car on n’était pas normaux (il rit). C’était aussi notre force, on ne lâchait rien, on était à 200%, même si notre coach a dû en endurer énormément. C’est après que ça s’est gâté.

Chez les pros, ça n’allait pas, puisque le Standard était en play-offs 2. Le club avait annoncé qu’il donnerait sa chance aux jeunes. De mon côté, je restais sur une très bonne saison, j’ai été élu meilleur joueur d’un tournoi international, et en équipe nationale U19, je ne faisais que marquer.

Plusieurs de mes équipiers en formations d’âge sont montés en pro et ont même eu du temps de jeu en plays-offs. Moi, ce n’était pas le cas. Je ne recevais même pas ma chance à l’entraînement. D’autres joueurs me disaient qu’il fallait signer avec un agent bien précis pour la recevoir, cette chance.

Tu voyais des jeunes qui avaient deux ans de moins que toi, qui signaient avec la bonne personne et qui se retrouvaient deux jours après en équipe première. À un moment, on n’est pas bête.

C’est la première fois que je me suis dit : le foot c’est pas vraiment ce qu’on te montre à la télé, il y a beaucoup de choses assez sales. J’aurais pu me rabaisser à signer avec les personnes d’influence, mais j’aurais perdu ma fierté. Je me serais retrouvé en A non pas pour mon talent mais à cause des personnes qui m’auraient  » encadré « .

Ce n’est pas possible. Je me suis dit : peu importe le contrat qu’on va me proposer, je ne le signerai pas.  »

D’Ostende à Wolfsburg

 » J’avais l’impression qu’on voulait me mettre une clef de bras. J’étais jeune mais j’ai très vite compris certaines choses. Plusieurs cadres du noyau pro allaient parler pour moi aux dirigeants, ou au coach, Yannick Ferrera, mais il n’avait pas de pouvoir décisionnel.

On m’a proposé Ostende, et je n’ai pas réfléchi. Je voulais me montrer, je savais que j’avais le talent. Ma période au Standard m’avait donné la rage, j’étais comme un lion enragé qui attendait sa proie. J’avais confiance en moi, même si ça n’a pas marché directement : je n’ai pas marqué pendant quatre matches, je me suis retrouvé sur le banc, mais ça ne m’a pas découragé.

J’ai eu la chance d’avoir un coach, Yves Vanderhaeghe, qui m’a donné énormément de confiance. J’avais un contrat  » vite fait  » mais je voulais jouer, montrer mes qualités. Tout ce qu’il y avait autour, que ce soient les médias, les supporters, ça n’était rien par rapport à ce que je donnais en retour à ma maman, après tous les sacrifices qu’elle avait faits pour moi.

J’essayais de les aider avec ce que je gagnais, mes petites soeurs étaient à l’école. Je voulais que ma maman lève le pied car elle continuait à travailler beaucoup pour soutenir ses filles.

Fin novembre-début décembre, on me propose Wolfsburg. Je me suis dit : wouaw ça va vite quand même ! À ce moment-là, j’étais content, sauf qu’il y avait pas mal de trucs arrangés derrière mon futur transfert.

Avec le temps et les erreurs, tu te rends compte que ça aurait pu se passer différemment. Il ne faut pas sauter directement sur la première offre, même si c’est ce que j’ai fait. J’aurais dû attendre la fin de saison, voir le nombre de buts que j’aurais pu marquer. On n’est pas concentré de la même façon quand on connaît déjà son avenir aussi tôt. Qu’on le veuille ou non, ça joue psychologiquement. J’avais signé mon contrat en janvier déjà.  »

Des contrats au kilomètre

 » J’étais très jeune, je le suis toujours, mais on a profité de ma jeunesse. Je ne voyais pas l’importance de lire tous les détails d’un contrat pour être certain qu’il n’y avait pas de magouille derrière. Aujourd’hui, je me rends compte que c’est une très grosse erreur de ma part d’avoir agi comme ça.

À Wolfsburg, par exemple, j’étais soi-disant le joueur qu’on attendait tant. Mais tu te rends compte très vite que tu n’as aucun statut. Tu vois d’autres joueurs qui débarquent, qui passent devant toi, à cause de certaines clauses. Tu comprends que tu n’es pas arrivé au bon moment.

Je ne veux plus que la situation que j’ai vécue arrive à d’autres jeunes, à d’autres joueurs. Car c’est inadmissible de signer des contrats au kilomètre. On te met en confiance, on te place dans une position où l’on te considère comme un gosse : t’as rien à faire, occupe toi seulement d’être sur le terrain.

C’est une phrase que beaucoup de joueurs entendent de leur manager. Il faut arrêter tout ça. Les joueurs de foot doivent se comporter en adultes, en hommes d’affaires, ils ne peuvent plus se comporter comme des assistés. J’en connais qui ont 27-28 ans et qui sont toujours dans la même situation, c’est inadmissible. Il faut se prendre en main, il faut se responsabiliser.

Je suis arrivé à Anderlecht en pensant – car c’est ce qu’on m’avait promis – que j’aurais le même contrat qu’à Wolfsburg. On m’a dit : signe, signe. Mais c’est pas du tout le cas. Et ça c’est Didier Frenay (son ex-agent, ndlr) qui m’a fait cette promesse. Et on me masque tout, la prolongation de contrat, tous les détails…  »

Les mensonges de Frenay

 » C’est mon passage à Wolfsburg qui m’a fait une première fois ouvrir les yeux. Il y avait de l’abus de confiance de personnes qui m’entouraient à l’époque. Ces personnes se sont fait avoir à leur tour. Aujourd’hui, j’ai pris le temps de lire les contrats, et celui qui était vraiment à la tête de l’organisation, c’était Didier Frenay.

Je lui ai réclamé de l’argent, bien sûr, quand j’ai appris ce qu’il avait touché sur notre dos. Moi et Dodi, on s’est mis à table pour trouver une solution, mais il a botté en touche. Nous qui étions soi-disant ses fils…. Il a été dire par après qu’il avait donné de l’argent à ma mère alors qu’il ne l’a jamais vue.

Il est même allé dire qu’il est parti donner de l’argent à mon père que je ne vois plus depuis l’âge de sept ans. Il faut arrêter de se moquer du monde. Tu l’entends parler, t’as envie de le croire, sauf que c’est du baratin. Mais il est tellement bon dans le mensonge que tu vas croire que c’est vrai.

Quand j’ai arrêté avec lui, j’ai été bombardé de coups de téléphone d’autres agents qui tenaient le même discours. Je reste persuadé qu’il y en a qui sont bons mais beaucoup ne pensent qu’à leur portefeuille.

J’ai très vite compris que si j’avais signé aussi vite, alors que je n’avais que quelques matches de D1 dans les jambes, c’est à cause de mon agent qui avait de très bons contacts avec le manager du club de Wolfsburg. Je ne suis pas un cas isolé.

Plein de joueurs partent dans un club, non pas car ils en ont envie ou parce qu’il y a eu plan sportif mis en place, qu’on a regardé ton futur club, mais tout simplement parce que l’agent et le club s’entendent bien. Et c’est comme ça qu’ils font leurs affaires, qu’il y a des commissions, et des montages financiers.  »

Copinage entre agents et dirigeants

 » Comment se fait-il que même les dirigeants d’Anderlecht s’étonnent que mon agent a gagné beaucoup plus d’argent que moi ? Avec le temps, j’ai compris. Je me suis dit que je m’étais fait complètement rouler. Car comment ton agent peut gagner plus que toi ? Certes, il effectue un travail.

Mais ce ne sont ni les agents, ni les parents, qui sont sur le terrain. C’est nous qui jouons, qui souffrons, qui sommes parfois blessés. C’est un très beau métier mais ce n’est pas tout le monde qui peut le faire. Il faut y arriver.

Et puis on vient te dire qu’on ne travaille pas pour toi. C’est quasi le joueur qui fait le boulot pour l’agent. Il ne faut pas oublier que si le joueur ne montre rien sur le terrain, l’agent ne peut rien faire. Le joueur, s’il est super bon, il peut même prendre sa maman, les offres de clubs vont arriver sans problèmes. Il faut arrêter de prendre les joueurs pour des idiots.

Cette image, je veux l’enlever. Je veux que les joueurs prennent conscience de la situation. Mais les gens, ceux qui tournent autour du foot, nous prennent pour des débiles qui tapent sur un ballon, qui ne réfléchissent pas. Parfois faut reconnaître aussi qu’on est responsable de cette image.

Un très beau salaire ? Oui, c’est vrai, mais j’ai quel âge ? Je ne suis pas en fin de carrière. S’il n’y a pas de plan, que je me retrouve à la cave, ça sert à quoi de gagner très bien sa vie ? J’ai voulu revenir à Anderlecht. J’ai  » forcé  » ce passage à Anderlecht. Il fallait que je joue, que je prenne du plaisir, je ne pouvais pas me retrouver dans la même situation. Au départ, mon agent ne voulait pas que je rentre en Belgique, il voulait que je reste à Wolfsburg.  »

Argent, voiture, femmes

 » Ce que les managers font, pas tout le monde, c’est qu’ils sont prêts à tout pour avoir la confiance du joueur, certains vont utiliser des voitures, de l’argent, même des femmes. Ils vont utiliser certaines choses pour te mettre à l’aise. Ce qui t’intéresse pourtant, c’est de jouer, mais tu peux très vite leur donner ta confiance. Ça a été le cas pour moi, pour Dodi aussi. C’est le cas pour plein d’autres joueurs.

Et les joueurs ne le font pas de manière consciente, sauf qu’ils se perdent un peu dans ce monde-là, comme des enfants. Tu restes complètement sous l’emprise de certains agents. Pour caricaturer : si tu veux aller aux toilettes, tu dois leur demander, si tu veux aller en voyage, tu dois leur poser la question. Limite, l’agent va venir avec toi en vacances. Il n’y a plus de vie privée.

Le point c’est qu’il n’y a plus de distinction entre le terrain, le foot, la vie privée et les affaires, tout est embourbé, mélangé. Et c’est là que ça devient dangereux. Moi, le luxe, ça n’a jamais été mon délire mais ils le font pour d’autres joueurs, c’est leur procédure.

Ils profitent du fait qu’on est soi-disant que des  » Africains « . Ils pensent que c’est facile de nous amadouer. Ils t’emmènent dans un bel endroit ensoleillé avec une belle vue, dans une belle maison. Et pensent : Si t’es là, je t’ai déjà, c’est dans la poche.

Je n’ai jamais rêvé de ça. Je roule avec la voiture du club, ça me va très bien. Je n’ai jamais été dépensier. Mais je ne me sentais plus libre avec tout ça. Ma manière d’être n’a pas changé, je n’ai jamais rêvé d’aller au casino, de claquer tout mon argent.

Mais, au fond de moi, je sentais que je n’étais plus moi-même. Quand je n’ai plus cette liberté, les gens qui me connaissent vont voir qu’il y a un problème avec moi. Je n’étais plus libre, même psychologiquement. C’est dû au mélange des genres. Le football, les agents qui deviennent ta famille. L’agent qui se dit être comme ton père, que je suis son fils, etc…  »

Mettre fin à tout ça

 » Un mois après mon arrivée à Anderlecht, peu après mon passage en sélection, j’ai décidé de dire stop. C’est aussi ma mère qui m’a ouvert les yeux. J’ai énormément appris de tout ça. Toutes les erreurs du passé, ça m’a fait comprendre beaucoup de choses. J’essaie d’en parler à des plus jeunes car je sais que ce que j’ai vécu, beaucoup le vivent, surtout les  » Africains  » comme ils disent (il rit).

Aujourd’hui, j’ai mis une équipe autour de moi mais chacun a un rôle précis. J’ai un avocat, un comptable, quelqu’un qui s’occupe de mon immobilier. On me le disait déjà avant que l’argent n’était pas éternel, mais il a fallu qu’on me l’explique. Il y a beaucoup de joueurs qui aiment flamber, qui pensent que ce train de vie va durer jusqu’à la fin de leurs jours.

Qu’on le veuille ou non, on a besoin d’être bien entouré. Mais tu dois être au contrôle de ta carrière, de ta vie. Tu dois être responsable. Rien ne peut être fait sans que tu ne sois mis au courant. C’est toi le boss. Quand mon ancien entourage voulait se servir sur mon compte en banque, j’étais mis au courant par ma banque mais ceux-là avaient accès à mes comptes. Ils regardent tout ce que tu fais, ils ont le trésor en mains. Et ils sentent la menace. Si t’es avec quelqu’un d’assez réfléchi, d’honnête, de correct, pour eux c’est une vraie menace. Alors ils isolent les joueurs.

Aujourd’hui, je me sens bien, je ne suis plus du tout le même qu’à Wolfsburg. Je me sens moi-même, en fait. Je suis encore très jeune mais j’ai vécu des trucs de malade en très peu de temps. J’ai beaucoup appris de ce parcours mais je ne pouvais pas le garder pour moi-même, il fallait que je le partage. Car comme je l’ai dit, je sais qu’il y en a plein qui sont dans la même situation.  »

Making of

Août 2017, nous nous rendons à Wolfsburg pour une interview avec Landry Dimata, qui vient d’arriver quelques semaines plus tôt dans le club allemand. Après 40 minutes d’entretien, encadré par le service presse du club et de ses (ex) accompagnateurs, on se dit que le joueur a pas mal changé. Il n’avait plus rien à voir avec le jeune homme souriant et décontracté qu’on avait croisé au parc du Cinquantenaire quelques mois plus tôt quand il nous retraçait son parcours déjà chahuté. Nous nous sommes revus une première fois en septembre 2018, après son retour à Anderlecht. On s’est alors dit qu’on devait se revoir. L’affaire du Footbelgate qui a éclaté en octobre a accéléré les choses. Durant le courant 2019, nous nous sommes revus à plusieurs reprises. Et il nous a expliqué, chiffres et contrats à l’appui, comment il dit s’être fait berner, comment on l’a trahi. Il y a dix jours, il a décidé de tout raconter.

Le message de Romelu Lukaku et Roberto Martinez

 » Le moment qui m’a vraiment marqué c’est quand, en équipe nationale, alors que j’étais avec Dodi Lukebakio, Romelu (Lukaku, ndlr) est venu dans notre chambre. On a parlé pendant trois heures. On n’avait pas encore pris notre décision d’arrêter avec la Godson, et Didier Frenay.

Il nous a dit : « Tout ce que vous vivez aujourd’hui, je suis passé par là, j’ai vécu des trucs de malade aussi, avec des agents, des magouilles, des décisions ont été prises non pas parce que je le voulais mais parce que ça mettait bien les agents, avec de grosses commissions.  »

Il nous a dit de prendre notre vie, notre destin en mains, qu’on était des adultes. Son discours nous a marqués. Rom’ n’était pourtant pas au courant de tout ce qui se tramait dans les détails. Dodi et moi, on pensait déjà qu’il fallait changer certaines choses et le fait que Rom’ nous parle, ça a fait l’effet d’un déclic.

Par après, Roberto Martinez est venu nous parler, il nous a tenu le même discours : « Les gamins, vous y êtes presque, mais continuez à bosser et surtout une chose : prenez votre vie en main, c’est votre carrière, soyez-en maître. »

En action sous les couelurs de Wolfsburg.
En action sous les couelurs de Wolfsburg.© Belgaimage
Face au Carolo Marco lors d'un match entre les deux Sporting.
Face au Carolo Marco lors d’un match entre les deux Sporting.© Belgaimage
Landry Dimata :
Landry Dimata : « Certains profitent du fait qu’on est soi-disant  » africain  » pour nous berner. »© Diego Crutzen

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