PRISKE PARFAIT

Brian Priske, un nom dont l’éclat n’a pas encore tellement retenti de ce côté de la frontière linguistique. Le Danois du RC Genk était pourtant l’un des rares joueurs évoluant dans le championnat de Belgique à être présent à l’EURO 2004.

Nos confrères de Het Belang van Limburg ont récemment consacré un portrait à cet homme dont les points d’intérêt n’ont rien à voir avec ceux du commun des footballeurs : polyglotte, il lit beaucoup et s’intéresse de près à la politique.

Après un an et demi de présence dans le Limbourg, il parle quasi parfaitement le néerlandais. Il faut dire que, pendant cinq mois, il a suivi des cours à raison de deux leçons par semaine.  » Parce qu’un étranger doit s’adapter « . Il parle également l’anglais, l’allemand et l’espagnol.  » J’ai poursuivi des études d’interprétariat à Aarhus mais j’ai dû arrêter après deux ans à cause du football. L’université m’aura au moins appris une chose : faire la fête « .

Ses temps libres, il les passe en majeure partie avec ses enfants ( Amalie Sofie, 4 ans et August, 1 an) mais il aime aussi lire.  » Je suis fou de John Grisham. J’ai tous ses livres et j’attends le suivant avec impatience. Je lis beaucoup dans le car des joueurs ou quand je voyage avec la sélection danoise « .

Outre le football, il aime aussi le handball.  » Ce sont les deux sports les plus populaires au Danemark. Notre équipe nationale féminine a été championne olympique à trois reprises et nos clubs dominent l’Europe. Mon père a été coach de handball et j’ai moi-même joué comme distributeur et arrière gauche. C’est un sport chouette mais très agressif comme le rugby. A 14 ans, j’ai dû faire un choix. Ce ne fut pas difficile car j’ai toujours préféré le foot. Mais je continue à suivre le handball de près « .

A 27 ans, il songe déjà à sa reconversion.  » Je n’ai pas envie de jouer jusqu’à 35 ans. Je veux arrêter à 32. Je ne crois pas que je deviendrai entraîneur car c’est trop stressant et ça m’éloignerait encore plus de ma famille. Je m’intéresse de près à la politique, je connais quelques politiciens danois et j’aimerais travailler pour l’un d’eux. D’abord à la ville puis, pourquoi pas, à l’Etat « . (P. Sintzen)

P.Sintzen

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