Preud’homme à Anderlecht ?

Bruno Govers

Malgré l’acquisition de l’une ou l’autre bonnes pointures, comme Thomas Chatelle ou Guillaume Gillet, lors du présent mercato, le football d’Anderlecht reste toujours aussi poussif, comme on en a eu l’illustration tour à tour face à Waasland, en Coupe et contre Malines, samedi passé, en championnat. Au point qu’en haut lieu, au Parc Astrid, certains se demandent si, hormis des footballeurs de premier plan, il ne faudrait pas non plus engager un coach de renom, susceptible de rehausser la qualité du jeu des Mauve et Blanc.

Un nom cité en comité restreint a de quoi interpeller, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de celui de Michel Preud’homme. Au Sporting, beaucoup se disent impressionnés par les résultats et la manière du Standard qui portent indéniablement la griffe de l’ancien gardien des Diables Rouges. Paradoxalement, alors que l’équipe liégeoise n’a plus été logée à semblable enseigne depuis longtemps, la direction du club ne semble pas du tout pressée par une reconduction de bail de son T1. Idem, d’ailleurs, en ce qui concerne son adjoint, Manu Ferrera, qui livre du très bon travail dans l’ombre.

Au stade Constant Vanden Stock, on n’est pas insensible du tout à cette situation. Il y a quelques semaines à peine, certains y avaient déjà noté le nom d’ Eric Gerets sur leurs tablettes, au cas où Frankie Vercauteren aurait été démis de ses fonctions. Marquez pas de chance pour eux, le Lion de Rekem s’était alors lié à Marseille avant que le Petit Prince du Parc ne soit renvoyé. Ceux-là peuvent espérer une revanche, à présent, avec un autre Standardman, tout aussi emblématique.

A Anderlecht, Preud compte au moins un partisan de tout premier plan : le président Roger Vanden Stock, avec qui il a longtemps planché sur une réforme du football belge dans un passé somme toute récent. Quant à l’entraîneur liégeois, qui a manifestement pris goût à ses fonctions, la capitale serait pour lui un point de chute idéal également. D’autant plus qu’il n’aurait strictement plus rien à gagner si d’aventure le Standard, sous sa gouverne, était sacré champion, un quart de siècle très exactement après son dernier titre.

BRUNO GOVERS

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