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POURQUOI VAN BUYTEN A REFUSÉ LES DIABLES

Il a dit non au poste de T3 de Roberto Martinez mais il n’exclut pas qu’on le revoie un jour sur les terrains.  » Je n’ai toujours pas vraiment fait le deuil de ma carrière de joueur « , avoue-t-il.

Le contrat de Daniel Van Buyten comme conseiller de Bruno Venanzi, signé durant l’été de l’année passée, expirera à la fin de cette saison. Pour lui, une prolongation est fort possible. Et sur le long terme ? Il ne connaît pas son futur mais il nous avoue que  » quand on a passé la moitié de sa vie sur les pelouses, c’est difficile de passer à autre chose. D’ailleurs, ma décision d’arrêter il y a deux ans, je n’en ai toujours pas fait entièrement le deuil. Il y a toujours un manque, une certaine nostalgie.

Je repense régulièrement à ce qui aurait pu se passer pour moi en équipe nationale si j’avais continué. Il y a eu tellement d’absents parmi les défenseurs que j’aurais sans doute encore joué un paquet de matches. Même chose au Bayern, où il y a eu une multitude d’indisponibilités chez les défenseurs centraux pendant la saison qui a suivi mon départ à la retraite. Et quand j’ai vu le retour de Timmy Simons contre l’Estonie, oui je reconnais que ça m’a fait quelque chose…  »

En septembre 2014, au retour de la Coupe du monde, ils avaient tous deux été fleuris avant le match amical Belgique – Australie à Sclessin. Entre-temps, Simons a encore été champion de Belgique et il a donc rejoué avec les Diables. Tout cela interpelle clairement Big Dan. L’odeur du gazon lui manque et c’est pour cela qu’il réfléchit à une reconversion éventuelle comme entraîneur.  » Je vais commencer à suivre les cours pour passer mes diplômes. Je pourrais tout à fait me recycler là-dedans.  »

Retrouver les pelouses, ça aurait déjà pu se faire cet été.  » La Fédération m’a contacté au moment où elle cherchait un T3 pour Roberto Martinez. Bien avant cela, Marc Wilmots m’avait déjà proposé une fonction, on avait parlé d’un rôle dans le staff de l’équipe A ou chez les jeunes. Les deux fois, j’ai refusé. Parce que je me plais énormément dans ce que je fais au Standard, et parce que j’estime que ce n’est pas compatible de travailler à la fois pour un club belge et pour l’URBSFA. D’abord au niveau des horaires. Ce que je fais au Standard, c’est du full-time. Et aussi parce qu’il y aurait eu un risque de conflits d’intérêt. J’imagine déjà les remarques si un joueur du Standard s’était subitement retrouvé chez les Diables… ou si un Diable s’était retrouvé au Standard. J’ai préféré éviter le risque d’amalgames pareils.  »

Il poursuit en reconnaissant que  » ce poste dans le staff de Martinez était tentant. Si je n’avais pas eu mon boulot au Standard, j’aurais probablement accepté.  »

PAR PIERRE DANVOYE

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