PÔLES SUD

Pierre Bilic

Le Standard, Charleroi, Mouscron et Zulte Waregem ne sont plus qu’à deux matches du moment suprême.

La petite s£ur belge de la Coupe aux grandes oreilles a bien plus de charme qu’on ne le pense. Dès qu’on en parle, les yeux des footballeurs s’illuminent. Ils aimeraient tous l’étreindre, l’embrasser, danser, danser, danser avec elle au fil d’un interminable slow.

Née en 1911, elle s’offrit d’abord au Racing de Bruxelles (vainqueur du RC Gand, 1-0), eut des crises de croissance avec trois interruptions de 1915 à 1925, de 1928 à 1952, de 1957 à 1963. Certains aimeraient que cette vieille dame subisse une cure d’amaigrissement, fasse de la chirurgie esthétique, revoie sa garde de robe, ressemble à Madonna pour capter le regard des caméras. Ses rides ne méritent-elles pas plus de respect ? Les Anglais l’ont bien compris et leur Cup ne change pas, se porte comme un charme : qui ne rêve pas d’assister un jour à une finale à Wembley ou à Cardiff en attendant que le temple londonien soit reconstruit ?

En France, l’âge avancé de la Coupe de France ne pose aucun problème. Elle se promène durant un an de petits stades en fête à grandes rencontres populaires avant de fixer rendez-vous à tous ses amis à Paris en fin de saison. Ce sont des moments de joie intense pour toute la famille du football bleu blanc rouge, unie dans ses différences provenant des clubs amateurs ou professionnels.

En Belgique, ce n’est qu’en vue des demi-finales que le mercure monte petit à petit. Les raids de légende vers la finale sont rares. Si un petit club se fraye un chemin jusque-là, les moues se font encore plus boudeuses. Alors que l’Hexagone tout entier se réjouit quand Amiens ou Calais bombent le torse en finale, devant 80.000 spectateurs réunis au Stade de France, la Belgique ne manifeste pas la même estime pour les giant killers.

Pourtant, l’histoire retient leurs aventures. En 1927, un club de D3 se propulsa en finale : Tubantia Borgerhout, battu 2-1 par le Cercle Bruges. Les Francs Borains faillirent en faire de même en 1985 mais furent éliminés par le Cercle Bruges en demi-finales. Deux clubs wallons réussirent un exploit unique en 1956 : Racing Tournai-CS Verviers (2-1) est la seule finale de la Coupe de Belgique disputée par deux clubs de D2. D’autres clubs de cette division se retrouvèrent à ce stade : Daring Club Molenbeek (1969, écrasé 6-0 par le Club Bruges), Tongres (1974, laminé 4-1 par Waregem) et Lommel (2001, Westerlo s’imposa 1-0).

 » En Belgique, l’esprit Coupe n’est pas très vivant  »

Pour la dixième fois, on notera la présence de plus d’un club du sud en demi-finales de la Coupe de Belgique. Sept ont atteint la finale : Standard (13 fois, 5 victoires), Tournai (1, 1 succès), Verviers (1), Charleroi (2), Liège (2, 1 triomphe), Mouscron (1), La Louvière (1, 1 bouquet). Jamais trois clubs wallons ne s’étaient qualifiés de concert pour les demi-finales comme cette saison : Standard, Charleroi, Mouscron.

 » En Belgique, l’esprit Coupe n’est pas très vivant et je le déplore « , signale Steve Dugardein.  » En France, on suit avec admiration le petit qui progresse et terrasse des clubs de l’élite. Il prend alors à jamais place dans la légende du football français. Cela arrive plus souvent qu’en Belgique car l’écart entre la L1 et les divisons inférieures s’est fortement réduit. Il y a de très bons clubs amateurs qui peuvent se transformer ponctuellement en os difficiles à ronger. La politique des centres de formation a également bénéficié aux petits clubs, qui ont hérité des joueurs n’ayant pas trouvé de place en L1, L2 ou National. Alors, quand ils se mesurent à l’élite, dont ils sont souvent dignes, cela chauffe. Cela se fait dans le cadre de la Coupe de France ou de la Coupe de la Ligue réservée à la L1 et à la L2. En Belgique, une présence sur trois tableaux ferait grincer les dents : pas en France. C’est beaucoup mais les footballeurs préfèrent jouer que s’entraîner. Puis, il y a tout le décorum. Les Français ont l’art d’embellir un événement. La Coupe de France et la Coupe de la Ligue, c’est chaque fois la fête. Ce sont des rendez-vous de l’optimisme et de la convivialité. Je ne retrouve pas toujours cet état d’esprit en Belgique. Il y a évidemment plus de grandes vedettes en France.

La saison passée, Caen s’est transcendé en Coupe de la Ligue. Mon ancien club s’est débarrassé successivement d’Ajaccio, Sochaux, Auxerre et Monaco avant d’accéder à la finale. Toute la Normandie a suivi cette brillante campagne avec passion et fierté. La presse régionale ne cessa d’en parler. Caen fréquentait la cour des grands grâce à cette Coupe de la Ligue. Cette épreuve permettait, de plus, à nos couleurs, de mettre du beurre dans ses épinards. Des sponsors, comme Lion et Axe, ornaient les maillots des équipes lors de ces matches de Coupe de la Ligue. Cela ne posait pas de problèmes aux sponsors habituels des clubs. Au contraire, ils faisaient preuve d’imagination afin de profiter de cet élan. Notre équipementier fabriqua des trainings et des t-shirts spéciaux : cela représenta aussi un solide chiffre d’affaires. France 3 couvrait la Coupe de la Ligue. La finale entre Caen et Strasbourg s’est disputée au Stade de France. Pour nos voisins du sud, c’est avec raison un des plus beaux stade du monde, un endroit aussi prestigieux que Wembley, le Nou Camp, Bernabeu ou Maracana. Ils s’y rendent en pèlerinage depuis que les Bleus y ont été sacrés champions du monde en 1998. Pour la circonstance, Caen recevait Strasbourg. Cela nous a permis de passer quatre jours à Clairefontaine, le QG des Bleus. C’était magique. A Saint-Denis, nous occupions le vestiaire de l’équipe de France. Il y avait 80.000 personnes. J’ai eu la chair de poule au Stade de France. J’en garde des souvenirs terriblement émus. Strasbourg l’emporta mais la fête fut magnifique. Les deux équipes eurent droit à un banquet qui se déroula sur un bateau qui glissa calmement sur la Seine. Caen y a cependant laissé de l’influx. Malgré un solide sursaut, le club chuta en L2 « .

 » Ce fut la fête toute la nuit  »

Le médian de Mouscron revint dès lors chez les Hurlus. Avec eux, il avait déjà signé de belles campagnes avec, en 2002, une finale de Coupe de Belgique.  » A l’époque, nous détenions une grosse équipe capable de tutoyer les ténors de la D1 « , avance-t-il.  » En finale, nous avons posé de gros problèmes à Bruges. Notre coach, Hugo Broos, avait tout préparé avec soin. Andres Mendoza a hélas fait pencher la balance en faveur de notre adversaire sur deux contres. Battu 3-1, Mouscron avait pourtant dominé cette finale. Tonci Martic avait dû faire l’impasse sur cette rencontre. C’était important pour la ligne médiane de l’Excelsior car je le trouvais les yeux fermés. Malgré la défaite, ce fut la fête. Il y avait des milliers de Mouscronnois au stade et, au retour, malgré la déception, ce fut la fête toute la nuit. Ce n’est pas du tout comparable, cependant, à ce qui se passe en France. Qui se souvient des finalistes malheureux chez nous ? Il faut rendre du prestige à la Coupe de Belgique. Elle mérite les honneurs durant toute la saison, pas uniquement lors de la finale. Notre équipe actuelle est très différente de celle de 2002. Elle se libère petit à petit, travaille, met des choses en place. Il y a eu des déclics. Une présence en finale ferait un bien fou à tout le club. Même si cela rigole enfin un peu pour nous, je ne veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ma première préoccupation est d’éloigner au plus vite, et pour de bon, mon club de la zone dangereuse. Charleroi, notre adversaire en demi-finales, détient de solides arguments. Mouscron aura l’avantage de disputer le retour dans ses installations « .

Une plaque commémorant une défaite

Si les Zèbres évitent le piège mouscronnois, ils disputeront la troisième finale de Coupe de Belgique de leur histoire. En 1978, ils avaient été vaincus par Beveren (2-0) et le même score clôtura leur débat face au Standard en 1993. Une plaque commémorative offerte par la Ville de Charleroi a été posée dans le hall menant au terrain. Georges Leekens ne comprenait qu’on puisse commémorer une défaite, même après une belle bataille. Dante Brogno se souvient parfaitement de ce choc wallon qui se disputa au Stade Constant Vanden Stock.

 » En treize ans, le football a totalement changé « , souligne l’adjoint de Jacky Mathijssen.  » On joue de plus en plus vite. Sur le terrain, le travail est plus collectif. En 1993, Robert Waseige avait créé une ambiance tout à fait extraordinaire avec l’apport de grands joueurs. Eric Van Meir était international . Pär Zetterberg éclatait et le coach national suédois songeait enfin à lui. La mécanique était bien huilée. Personne n’aimait se frotter à nous. En fin de saison, nous avons dû nous mesurer trois fois à Anderlecht, en championnat et lors du double duel des demi-finales de la Coupe de Belgique. C’est simple : cela fit 3-0 pour Charleroi. Cette triplette fait partie de l’histoire des Zèbres. On m’en parle encore souvent. Johan Boskamp doit toujours en faire une maladie. Anderlecht rêvait autant que nous de cette finale. Charleroi s’imposa 1-2 à Anderlecht. Retenu par la Suède, Pär Zetterberg n’a pas pu prendre part au retour. C’était un handicap important. Je sais que Pär a suivi le match en direct en étant en liaison téléphonique quasi permanente avec des journalistes présents dans la tribune de presse. Charleroi arracha sa place en finale en obtenant une nouvelle victoire : 3-2.

En finale, hélas, il n’y eut pas que le Standard en face de nous. Le problème de l’arbitrage ne date pas d’aujourd’hui. Ce jour-là, Alphonse Costantin décida que la Coupe de Belgique devait prendre le chemin de Liège. Il en fit de même lui-même quelques années plus tard. Le Standard a pu matraquer à son aise. Etait-ce nécessaire avec une telle équipe ? Je ne crois pas. Mais quand on peut y aller sans se faire réprimander, pourquoi se gêner ? Charleroi a été trop romantique, trop gentil, trop heureux d’être là, trop naïf. Cela reste malgré tout un énorme souvenir. J’aimerais revivre la même chose mais je ne veux pas tirer de plan sur la comète. Tout reste à faire et il y aura d’abord deux terribles demi-finales contre Mouscron. L’Excelsior sort du trou et peut sauver sa saison via la Coupe de Belgique. Comme Charleroi, ce club a subi une grosse mue en quelques années. La grosse équipe d’antan a cédé sa place à un collectif où chacun travaille pour l’autre. C’est également ce qui nous est arrivé. En 1993, Charleroi était uni mais pouvait aussi forger la différence via de solides individualités : Cedomir Janevki, Eric Van Meir, Raymond Mommens, Pär Zetterberg, Neba Malbasa, moi, etc.

L’équipe de Jacky Mathijssen est différente. Elle comprend aussi des leaders. Mais le plan collectif passe avant tout. Charleroi, c’est un bloc. Cette équipe s’adapte, trouve des solutions mais est aussi capable d’imposer ses ambitions. Tout le monde s’est coulé dans le moule. Cela permet à chacun d’en tirer un profit évident. Le bénéfice individuel est plus important quand le collectif est à la hauteur. L’équipe de 1993 était dominante. Elle imposait son jeu. Mais la levée actuelle a une aussi bonne attaque et une défense du même acabit. On nous envie Bertrand Laquait ou Badou Kere. Frank Defays suscite le respect. Devant, François Sterchele, Izzet Akgül, Orlando et Toni font peur. Tous pensent groupe et cela facilite la tâche des jeunes. Si Laurent Ciman se sent bien dans notre occupation du terrain, ce n’est pas le fruit du hasard. Il y a un bon mix et beaucoup de travail. A l’heure actuelle, l’organisation doit être parfaite car un match peut se jouer sur un détail. On ne peut rien négliger. Si Charleroi se qualifie pour la finale, ce sera d’abord grâce à sa force collective. Les clubs songent à une finale en deux manches. J’imagine que cela ferait du bien aux trésoreries. Mais, à mon avis, et en tant que sportif, je préfère une finale en une manche. On n’imagine pas une finale de Ligue des Champions en deux volets. Il en va de même pour la Coupe de Belgique. C’est une journée spéciale, différente. A mon avis, c’est d’ailleurs la fête de tout le football belge, pas seulement celle des deux finalistes « .

 » Zulte Waregem a posé des problèmes au Standard en championnat  »

Matthieu Verschuere est l’un des symboles de cette étonnante équipe de Zulte Waregem. Elle pose des problèmes à tous ses adversaires en championnat et avance en Coupe de Belgique. En France, il joua à Beauvais, Châteauroux et Sedan. Ces deux derniers clubs ont vécu des heures de gloire en Coupe de France.  » Je me suis rendu compte de ce que cela représentait à Sedan « , avance Matthieu Verschuere.  » J’y suis arrivé après une finale disputée par les Ardennais. Même s’ils ne l’ont pas gagnée, le prestige de cette formation était immense. La Coupe de France est vraiment un événement magique. Son aura est différente de celle de la Coupe de la Ligue. Pour les clubs professionnels, la Coupe de la Ligue, c’est la possibilité de réaliser des recettes supplémentaires. La Coupe de France, c’est la tradition, une plongée d’un an dans la grande famille du football. Tout le monde est fier d’y participer, même si peu ont le bonheur de disputer une finale. Cette possibilité d’aller jusqu’au bout existe mais elle ne nous obsède pas. Chaque chose en son temps. Le Standard détient des atouts importants mais nous avons les nôtres aussi. Zulte Waregem a posé des problèmes au Standard en championnat. Ce club a émergé dans des conditions rocambolesques chez nous, en fin de match. Par contre, nous avons émergé à Sclessin. Cela signifie bel et bien que nos chances de qualification sont tout à fait réelles. Il sera important de bien négocier le match aller, à Liège. Si c’est le cas, la suite pourrait être étonnante. Au retour, ce sera alors du bonus et du bonheur pour nos supporters. Le Standard a perdu Igor De Camargo en quarts de finale. Cette fracture de la malléole est une catastrophe pour lui. Le noyau liégeois est cependant assez abondant pour trouver des solutions. Le Standard doit se qualifier pour la finale. C’est un must, une obligation. Ce n’est pas notre cas et cela permettra à Zulte Waregem d’aborder les demi-finales de façon bien plus détendue. Nous ne sommes pas tenus de l’emporter : ce sera un avantage très important « .

 » Nous sommes capables de miser sur les deux tableaux  »

Philippe Léonard mesure cette différence entre le Standard et ses trois derniers compagnons sur la route de la finale belge. Son équipe est-elle davantage taillée pour les sprints de la Coupe de Belgique que pour un marathon tel le championnat ? N’a-t-elle pas démontré lors de ce match fou face à Gand que l’adrénaline lui permettait de se dépasser ? Tout un stade a fait bloc derrière son équipe. Au comble de l’énervement, Michel Preud’homme a commis l’erreur de se manifester dans la zone neutre. Selon lui, c’était pour calmer tout le monde après un but qui n’avait pas été accordé alors que le ballon avait largement franchi la ligne avant d’être dégagé par la défense gantoise.  » Il y avait eu une injustice flagrante « , déclara le directeur technique liégeois.  » Je n’ai exercé aucune pression sur l’arbitre, contrairement à Georges Leekens C’était dix fois plus grave que ma présence sur l’escalier, près du terrain mais pas dans la zone neutre « .

En cas de plainte, Michel Preud’homme envisagerait de prendre du recul par rapport à ses responsabilités à l’Union Belge. C’est un peu du style :  » Arrêtez-moi ou je fais un malheur « . Ce faux-pas sera mis sur le compte de sa jeunesse dans ses fonctions dirigeantes. Un président de la commission technique de l’Union Belge (patron de l’équipe nationale) doit garder son calme. La prochaine fois, il y a gros à parier que sa tête vacillera à Bruxelles. Sur cette lancée, Vedran Runje eut droit à un PV de la police pour avoir excité les supporters gantois. Sergio Conceiçao expliqua qu’on n’imaginait pas tout ce qui se passe dans la tête des joueurs pendant un tel match. C’est de l’émotion à gogo. C’est exact mais les incidents qui ont opposé les fans des deux camps sur un parking d’autoroute, à Waremme, prouvent que la réserve doit toujours être de mise. Cette nervosité ne sera-t-il pas le problème numéro 1 du Standard en Coupe de Belgique ?

 » Non, je ne crois pas du tout « , réplique Philippe Léonard.  » Je trouve, au contraire, que nous avons très bien maîtrisé les événements. Gand a mis deux fois le nez à la fenêtre et cela a fait deux buts : un ballon dévié et un own-goal. Des équipes trop tendues ne se seraient jamais remises de ces coups du sort après avoir perdu la première manche 2-1. A 1-2 chez nous, nous devions marquer trois buts à une solide défense gantoise. De plus, suite à la contracture de Jorge Costa et à la fracture de la malléole d’Igor De Camargo, nous avons dû revoir l’organisation de la défense et de l’attaque. Cela faisait beaucoup de problèmes qui ont tous été résolus. J’étais certain que nos ressources physiques et mentales nous permettraient de le faire. Nous sommes capables de miser sur les deux tableaux. Ce groupe est aussi bien taillé pour le championnat que pour la Coupe. Le chemin le plus court pour l’Europe passe évidemment par la Coupe de Belgique. J’ai gardé un souvenir très fort de la finale de 1993. Cette victoire, nous la désirions plus que Charleroi, un peu ému par l’importance du moment. Le Standard fut tout simplement meilleur que son adversaire. Le retour vers Liège ressembla à un long cortège en rouge et blanc. Il y avait des supporters du Standard sur tous le ponts de l’autoroute entre Bruxelles et Liège « .

Zulte Waregem ne sera pas facile à manier. Je respecte beaucoup cette équipe qui offre un bol d’air frais à la D1. Elle vient à peine de débarquer de D2 mais ne souffre d’aucun complexe. Jouer d’abord à Sclessin ne me pose aucun problème. Vu l’état de la pelouse, les équipes qui défendent sont largement favorisées. Il est infiniment plus difficile de poser son jeu, d’opter pour une occupation de terrain offensive. Ce sera notre cas et Zulte Waregem pourra se retirer, boucler le centre de sa défense, doubler la présence de ses joueurs sur les flancs et attendre le bon contre. Dans ces conditions, l’avantage de jouer à la maison est quasi inexistant. Il s’agira même de garder l’£il ouvert. La qualification, il faudra aller la chercher à Waregem où le terrain, meilleur que le nôtre, permet un jeu plus technique qu’à Sclessin. Nous avons bien sûr été perturbés par la fracture de la malléole d’Igor De Camargo. Il avait trouvé ses marques avec Mémé Tchite. Lui aussi rêvait de la Coupe de Belgique. Ce serait une belle récompense. Je ne crois pas qu’il faille changer la formule de la Coupe de Belgique pour le plaisir de changer. Pour moi, il ne faut toucher à rien « .

PIERRE BILIC

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