Planète Hollywood c/ RAMBO

Pour le Standard, rien n’est trop beau pour ses supporters cette saison. Après leur avoir amené Vedran Runje, Eric Deflandre, PhilippeLéonard, OgushiOnyewu, Wamberto, SergioConceiçao et MilanRapaic, voici Cédric Roussel. Avec un personnel joueurs pareil, on peut sans être arrogant viser le doublé en Belgique. Oui, mais voilà, on sait que les arrivées ne se sont pas toutes produites le 15 juin 2004, loin s’en faut.

Il n’empêche, Dominique D’Onofrio a de l’or entre les mains et cette semaine pourrait lui permettre de guérir pas mal de frustrations.

Le Sporting de Charleroi, lui, ne présente pas de telles richesses.  » Je ne comprends pas ce qu’ils fabriquent à Sclessin « , pense parfois Abbas Bayat.  » Pour moi, le football reste un sport d’équipe où on court et où on se bat pendant 90 minutes avant d’être un rassemblement de stars « .

Comme si on ne pensait pas comme ça à Sclessin aussi Mais l’abondance de biens est telle au Standard, qu’on y attend autre chose que le violent bouclage hermétique du terrain professé par Jacky Mathijssen.

Il y a aussi le fait que les Zèbres û à l’inverse du Standard û ont souvent eu de la réussite cette saison comme samedi dernier encore à la Louvière où, logiquement, l’équipe d’ Albert Cartier aurait dû remporter les trois points.

Mais le football de combat de Mathijssen a porté ses fruits. Les points se sont amoncelés, consolidant également le mental de ses joueurs. Même le coach, d’ordinaire si mesuré, se fendit le week-end dernier d’un -Je sens bien le match de Coupe de mercredi… Il a préservé Toni Brogno pour qu’il soit fit and very well.

Au Standard, D’Onofrio est dans la position du chef d’un orchestre symphonique, qui n’a pas encore eu assez de répétitions pour faire alterner le travail d’ensemble avec celui des solistes sans détruire l’indispensable harmonie. Cela étant dit, on est gâté. Deux matches classiques entre ces grands rivaux devant l’éternel, c’est du bonheur pur jus.

Contre toute attente, Mons a explosé Saint-Trond la semaine dernière. Très honnêtement, on attendait les joueurs de Marc Wilmots plus saignants. Même après avoir été réduits à dix en début de match avec l’exclusion de Christopher Baratto ? Difficile au vu de la percussion montoise. Si les Dragons continuent comme ça, il sera impossible de les empêcher de jouer à fond leur carte pour le maintien. C’est une bonne nouvelle : le recrutement a l’air de fonctionner, comme Marc Schaessens l’a symbolisé en fin de match grâce à une frappe assassine dont il a le secret.

Les huitièmes de finale de la Coupe, en ce milieu de semaine, devraient permettre à la formule de se relancer car les affiches ne manquent pas. Outre Standard- Charleroi, il y a Genk-Anderlecht d’hier ou Louvière-Beveren (le vainqueur de 2003 et le finaliste de 2004) et Mons-G. Beerschot. Mais Mouscron-La Gantoise est également très intéressant. D’abord parce qu’il peut permettre aux Hurlus de se relancer, qui plus est contre le coach le plus mythique de leur courte histoire en D1, Georges Leekens. Mais également parce qu’il permettra à Davy De Beule, un pro miraculé, de s’exprimer pour la deuxième fois cette saison avec les Buffalos.

De Beule, en étant opiniâtre et en défendant ses droits devant un tribunal et l’Union Belge, est parvenu à faire valoir que l’attitude de Lokeren à son égard était indigne. Le club voulait prolonger son contrat qui se terminait en juin prochain mais, comme le joueur refusait, on le versa dans le noyau B avec interdiction de jouer en D1. De Beule a cassé son contrat et a obtenu raison devant les tribunaux. Bravo ! Mort au chantage.n

PS : Une erreur de légende nous a fait confondre Matthieu Assou-Ekotto et Mario Espartero dans la Mise en Jeu de la semaine dernière. Nos excuses aux joueurs et nos félicitations aux lecteurs qui ont rectifié d’eux-mêmes.

par John Baete

DEUX CLASSIQUES entre ces grands rivaux devant l’éternel, c’est du bonheur PUR JUS

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