Pires et meilleurs transferts

En bien comme en mal, le listing incontournable des joueurs qui ont marqué le championnat de Belgique.

ANDERLECHT + ROBBIE RENSENBRINK

L’ailier gauche hollandais était brillant sur le terrain (comme prouvé au Club Bruges) mais d’une avarice rare. Il ne payait jamais sa tournée. De 1971 à 1980, il a été un artiste, imprévisible, gracieux, intuitif, opportuniste qui choisissait ses matches. OK pour la Coupe d’Europe mais pas pour un petit match…

JAN MULDER

Le citoyen de Winschoten, au nord des Pays-Bas, a été le centre-avant puissant et rapide d’Anderlecht de 1965 à 1972. Plus les défenseurs adverses étaient rudes, plus il semblait s’amuser. Il adorait râler et critiquer, ce qu’il est maintenant payé pour faire comme journaliste.

ARIE HAAN

Le médian a toujours été très… hollandais. Le premier journaliste belge à l’interviewer a dû payer ! A son arrivée de l’Ajax en 1975, avant la finale de Coupe contre l’Antwerp, il accusait dix kilos de trop mais a mené l’équipe à la victoire sans quitter le rond central. C’était un stratège qui n’hésitait pas à remanier la tactique.

ENRIQUE VILLALBA

L’avant paraguayen était un des meilleurs buteurs de son continent à son arrivée en 1979. Les rapports débordaient de superlatifs mais il était lent et ne jouait pas en profondeur. Il ne se plaisait pas dans son appartement, personne ne s’occupant de lui. On a dit que le bon c’était son frère…

JOHN VAN LOEN

Trois buts en 26 matches : fort de la tête mais lent et maladroit. On a beaucoup ri de cet international néerlandais, arrivé en 1990. Il était sympa mais ne convenait pas au jeu de combinaisons des Mauves : il s’appuyait sur son labeur, sa force dans le rectangle et ses centres qui… n’arrivaient jamais.

DUNCAN MCKENZIE

Raymond Goethals raffolait des avants anglais : en 1976, il voulait Peter Lorimer de Leeds United mais a reçu Duncan McKenzie. Il n’était pas toujours titulaire mais haut en couleurs, sur le terrain et en dehors. Il n’est resté que six mois, ne jouant que 9 matches et marquant 2 buts.

BEERSCHOT + LÖTHAR EMMERICH

Ailier gauche de la Mannschaft, il a perdu le Mondial 1966 à Wembley, été deux fois meilleur buteur de Bundesliga et vainqueur de la Coupe UEFA avec Dortmund en 1966. En 30 matches, Emma a marqué 29 buts, la moitié de l’équipe. Il a rejoint l’Austria Klagenfurt en 1972 et est décédé en 2008.

EMMANUEL SANON

Au Mondial allemand 1974, l’avant haïtien a battu Dino Zoff (imbattable pendant deux ans) et gagné un transfert au Beerschot qui l’a recyclé en défense : il a arpenté tout le flanc et inscrit 43 buts en 140 rencontres. Il a quitté le Kiel en 1980, fâché que son transfert à Anderlecht ait échoué, et a rejoint les USA, où il est mort en 2008.

JAN TOMASZEWSKI

13 octobre 1979 : le Beerschot obtient un corner contre le RWDM, qui mène 0-1. Le gardien monte et marque de la tête. Le Kiel jubile, comme en 1978, à l’arrivée de l’international polonais qui, à 30 ans, avait enfin pu s’expatrier. Il a préservé ses filets durant deux Coupes du Monde (1974 et 1978).

RUDI BELIN

En 1970, le médian croate à la frappe raffinée était un des meilleurs joueurs d’Europe de l’Est. Il a coûté 150.000 euros. L’international yougoslave (29 caps) a gagné trois Coupes avec le Dinamo Zagreb ainsi que la future Coupe UEFA en 1967 mais en deux ans à Anvers, il n’a joué que 38 matches. Il ne s’entendait pas avec Jan Verheyen.

ROGER CLAESSEN

En 1970 : l’enfant terrible du Standard, désireux de relancer sa carrière en Belgique après deux saisons à Alemannia Aix-la-Chapelle a été transféré pour 150.000 euros. Mais Roger La Honte n’a pu répondre aux attentes : 3 matches la première saison, 8 et 4 quatre buts la seconde.

HARRY LUBSE

Le médian a été titulaire plus de 200 matches au PSV de 1972 à 1980, gagné trois titres et deux Coupes ainsi que la C3 en 1978 grâce à ses six buts. Le Beerschot a essuyé quatre revers lors de ses premiers matches avec lui et en octobre, George Knobel, qui l’avait embauché, a été renvoyé.

CERCLE BRUGES + MORTEN OLSEN

La veille d’un match, il se concentrait. Pas d’interview, pas de sortie, rien. En 1972, il a préféré le Cercle au Bayern ! Rapide, intelligent, doté d’un physique parfait et d’un tir superbe, le Danois pouvait évoluer à toutes les positions. Après quatre saisons, il a rejoint le RWDM puis Anderlecht.

JOSIP WEBER

En perte de balle, l’avant attendait paisiblement devant. Il était souvent remplacé en cours de match mais était un tourment pour les défenses : tirs du gauche, du droit, de la tête. Le Croate, qui allait ensuite rejoindre Anderlecht, a inscrit 135 buts en 198 matches pour le Cercle, de 1988 à 1994.

KALUSHA BWALYA

Il faisait glacial en janvier 1986 à son arrivée du Zambien, revêtu d’un pantalon de toile et d’une chemise assortie. Lui, qui travaillait dans des mines de cuivre, est devenu un avant insaisissable, doté d’une mentalité formidable. Feintes et dribbles ravissaient le public. Après trois ans, il a rejoint le PSV.

ILIE STAN

En 1995, ce major de l’armée roumaine et ex-international (12) quitte le Steaua Bucarest. L’élégant médian étale sa technique mais sans jamais convaincre : tout semble aller trop vite pour lui. Il est même sur le banc en finale de la Coupe, en 1996, et n’entre qu’à sept minutes du terme.

YLLIE SHEHU

Cet Albanais buteur du championnat croate était doué mais incapable de se faire mal, il était difficilement gérable, refusant notamment de suivre un cours de langue, ne parlant qu’albanais. Il a livré 32 matches et marqué six buts entre 1995 et 1997.

DOMINIC FOLEY

En 2009, l’Irlandais venu de Gand avait déjà usé onze clubs mais avait aussi fait ses preuves : il savait garder le ballon, permettant aux autres de monter. Pourtant, l’avant a complètement raté sa saison. Il n’a été titularisé que cinq fois. Le Cercle s’en est vite débarrassé, peut-être pour soulager son budget…

CLUB BRUGES + JAN CEULEMANS

Après une saison au Club, il a envisagé de retourner au Lierse car, suite au forfait de Raoul Lambert, il jouait dans l’axe médian, ce qui ne lui plaisait pas : il courait après le ballon au lieu de combiner. Par fierté, le Caje est resté et devenu le symbole du Club, son architecte pendant 14 saisons.

JEAN-PIERRE PAPIN

Le Français et sa petite famille dépérissaient dans un minable petit studio à Valenciennes quand le Club l’a découvert. Explosif, il était doté d’un tir puissant et les supporters l’ont élu meilleur joueur étranger. Il a rapporté 86 millions de francs (2,150 millions d’euros) au Club quand Marseille l’a transféré.

BIRGER JENSEN

Le Danois avait été charmé par Bruges durant un voyage scolaire et a accepté l’offre d’ Ernst Happel. Pendant 14 saisons, il a assuré le spectacle dans le but, véritable volcan. Audacieux, il menait une vraie guerre des nerfs avec les attaquants adverses.

WILLY CARBO

George Kessler a enrôlé l’avant batave (FC Utrecht) en 1983, dans un élan de panique. Dès le premier entraînement, sa piètre technique a sauté aux yeux. Il était empli de bonne volonté, agréable et appliqué mais ses carences étaient criantes. Après six mois, il a disparu.

ANTON ONDRUS

Le stopper géant, international tchèque, était réputé impassable à son arrivée en 1981. Las, un accident de voiture avait laissé des séquelles neurologiques. Accumulant les fautes individuelles, il a disparu dans le noyau B après sept matches, ne faisant impression qu’au bras de sa superbe épouse, un mannequin.

STEPAN KUCERA

En 2007, l’international Espoir restait sur une brillante saison avec le Sparta Prague, il débordait d’assurance. Il voulait marcher sur les traces de David Rozehnal. Le défenseur gauche a fait impression dans les matches amicaux mais il n’a jamais surmonté une blessure. Il n’a été titularisé qu’à quatre reprises.

CHARLEROI + PÄR ZETTERBERG

En 1991, Georges Heylens incite Charleroi à louer le Suédois rejeté par Aad de Mos à cause de son diabète. Mister Z (21 ans) monte en régime quand Luka Peruzovic remplace Heylens. Le stratège confirme en 1992-1993 avec Robert Waseige et revient par la grande porte à Anderlecht.

BOBBY BÖHMER

En 1970, un artiste autrichien de 23 ans arrive dans la foulée d’un T1 de la même nationalité, Harry Aurednik.Bobby (Admira Vienne) est un attaquant inventif, unique en son genre qui fait pétiller le jeu des Zèbres, de 1970 à 1978, et bien des c£urs !

PHILIPPE ALBERT

Jean-Paul Spaute sursaute quand Yves Lemaire (président du Lorrain Arlon) lui présente en 1985 un arrière de Bouillon de 18 ans. André Colasse le lance en D1 dès 1985-1986 et c’est l’envolée : Diables Rouges, Malines, Anderlecht, Newcastle avant une fin en catimini au Mambourg en 1999-2000.

RODION CAMATARU

En 1989, Charleroi se paye une folie grâce au transfert de Philippe Albert à Malines : le meilleur buteur européen en titre avec 44 buts pour le Dinamo Bucarest. Mais l’international roumain se plante (29m/6b) avant de se relancer à Heerenveen.

LAURIE CUNNINGHAM

En 1987, c’est la stupeur quand cet international anglais de 31 ans qui a joué au Real Madrid de 1979 à 1983 arrive après des crochets à Manchester United, Gijon, l’OM, Leicester et Vallecano. Mais la star est carbonisée et ne joue qu’un match. Il décède dans un accident de la route en 1989.

FILIP DESMET

En 1990-1991, ce buteur Diable Rouge (ex-Waregem, Lille, Courtrai) espère signer une pige intéressante à Charleroi. Mais à 32 ans, son bilan (10 m/1b) annonce la fin de carrière. Ce joueur sympa et haut en couleurs se range définitivement un an plus tard à Alost.

COURTRAI + DJAMEL ZIDANE

L’attaquant algérien a porté le maillot de Courtrai de 1980 à 1984. Doué, fin technicien, il possédait une réelle intelligence de jeu mais aussi les caprices des grands joueurs : s’il n’avait pas envie de s’entraîner, il ne venait pas. Il a participé aux Mondiaux 1982 et 1986.

LORENZO STAELENS

Il avait 23 ans quand Courtrai l’a repêché en Promotion, en 1987. Le médian défensif est devenu titulaire d’emblée, grâce aux conseils d’ Eddy Snelders, qui jouait un cran plus haut et lui indiquait quand s’infiltrer et tempérait son engagement. C’était le début d’une brillante carrière.

HARALD NICKEL

Georges Heylens l’a amené de l’Union, en faillite, en 1977. L’avant allemand n’était pas raffiné mais c’était un homme de rectangle, qui savait où se positionner, qui connaissait ses qualités et ses carences. Dépourvu d’égoïsme, il n’a pas changé au Standard ni au Borussia Mönchengladbach.

ATTILA LADINSZKY

Le puissant avant hongrois a été meilleur buteur avec 22 goals au terme de sa première saison en Belgique, en 1973-1974. Après trois ans au Betis Séville, ville dans laquelle il a ouvert un bar, il a signé à Courtrai en 1978. En 21 matches, il n’a marqué que deux buts. Il était par contre très présent dans la vie nocturne.

JOHN PASKIN

En 1986, Courtrai attendait beaucoup du Sud-Africain. Agé de 24 ans, il venait d’un tour du monde de huit ans, ayant joué au Canada et Hongkong, entre autres. Avant au style britannique, il a été titularisé onze fois en deux ans, sans jamais marquer. Il a encore joué pour dix clubs en dix ans.

DICK JOL

En 1983, l’avant venu de Berchem Sport est engagé, fanatique, ce qui se traduit par de nombreuses cartes mais un seul but au premier tour. Il s’en va au NEC et déclare n’avoir jamais assisté à tant d’intrigues dans un club. Il devient le premier arbitre néerlandais à siffler la finale de la Ligue des Champions, en 2001.

GAND + NICOLAS LOMBAERTS

Gand l’a piqué au Club. Brugeois pur-sang, l’arrière espérait obtenir plus de chances à Gand tout en achevant ses études en droit. Lombaerts a ensuite été transféré au Zenit Saint-Pétersbourg, rapportant 5 millions à Gand. Il a interrompu ses études.

BRYAN RUIZ

Découvert sur le marché costaricain en 2006, il a gagné ses galons de capitaine sous Michel Preud’homme mais a raté son transfert à Anderlecht en étant involontairement à la base de sa non-qualification pour la CL. Gand a obtenu 5,5 millions pour son passage à Twente : il est le Gantois le plus cher de tous les temps.

MBARK BOUSSOUFA

Gand lui offrirait-il une chance ? On raconte que son manager l’a proposé partout en vain. Gand n’était pas enthousiaste et lui a offert un contrat assez maigre. Ses actions et ses buts ont séduit tout le monde, y compris Anderlecht, qui a offert 4 millions.

ALAIN DE NIL

En 1992, il est Joueur de l’Année au Cercle et sélectionné en équipe nationale. Jean Van Milders, le président de Gand, l’a embauché mais le gars ne s’est pas imposé et a rejoint Seraing deux ans plus tard. Les 30 millions de francs (750.000 euros) versés par Gand n’ont fait qu’accroître ses dettes.

ALI LUKUNKU

Son parcours était impressionnant : Monaco, le Standard, Galatasaray, Lille. Quand il a signé à Gand, il avait déjà été contrôlé positif aux amphétamines. Résultat ? Une suspension de six mois et le salaire minimum. Quatre matches en une saison ! Un soir, blessé à Charleroi, il a refusé de revenir à Gand avec le car. Il a été renvoyé.

LUIGI PIERONI

Meilleur buteur avec 28 goals à Mouscron en 2004, il n’a plus connu le même succès mais MPH a insisté pour le transférer de Valenciennes. Gand aurait dû savoir… Après six matches et deux buts, il l’a vendu. Un autre transfert de Mouscron, Marcin Zewlakow, n’avait pas réussi non plus.

GENK + BRANKO STRUPAR

Besnik Hasi insiste, en 1994, pour que Genk enrôle l’avant du NK Spansko, D2 croate, contre 7 millions de francs (175.0000 euros). Sous Aimé Anthuenis, il remporte le titre en 1998 et en cinq ans, grâce à sa frappe, il inscrit 106 buts en 160 rencontres. Meilleur buteur, Soulier d’Or, il est naturalisé, devient Diable Rouge et rejoint Derby County.

WESLEY SONCK

Il a dévoilé son sens du but au RWDM et au Beerschot mais éclate vraiment en 2000, à 22 ans, à Genk, auquel il coûte 60 millions de francs (1,5 million d’euros). Associé à Moumouni Dagano, il a une large part dans le titre 2002. Meilleur buteur en 2002 et en 2003, il est Soulier d’Or, Footballeur pro et Diable Rouge. Après trois ans, il rejoint l’Ajax.

Souleymane Oulare

A Beveren et Waregem, le Guinéen n’avait pas montré grand-chose mais, explosif et fragile, il fait des miracles aux côtés de Branko Strupar sous Anthuenis : 37 buts en 83 matches, il est meilleur buteur, Footballeur pro et rejoint Fenerbahçe en 2000.

TAKAYUKI SUZUKI

L’avant japonais, qui a marqué contre la Belgique au Mondial 2002, provoque une folie médiatique à Genk mais ses prestations ne sont pas à l’avenant : 394 minutes, sans le moindre but. Son transfert est un coup de pub de Nitto, une multinationale nippone qui sponsorise le club.

MOHAMED DAHMANE

L’avant franco-algérien coûte 700.000 euros en 2007 mais Hugo Broos le dédaigne. Frustré, le joueur empoisonne l’ambiance et est renvoyé dans le noyau B en janvier. Il rompt son contrat et retourne à Mons. En mai 2009, le tribunal condamne le joueur à verser une indemnité de 878.000 euros au club.

TOMI KINNUNEN

En 1998, le tenant de la Coupe va chercher l’international au VPS Vaasa, en D1 finlandaise. Le défenseur central gaucher, un géant, se blesse pendant une séance de course mais on pense que la fracture du pied est antérieure au transfert. Il retourne en Finlande sans avoir joué un seul match.

LIERSE + ERWIN VANDENBERGH

Il a seize ans quand le Lierse le repère à Ramsel, en Promotion. Lokeren a fait une meilleure offre mais il choisit le Lierse, plus proche, dont il est supporter. Le médian n’a joué en attaque qu’après le départ de Jan Ceulemans. Anderlecht l’a transféré en 1982 pour la somme record de 1,5 million d’euros.

STANLEY MENZO

Le gardien n’a plus joué depuis quatre ans quand Eric Gerets demande un gars capable de coacher sa défense. Le Hollandais est devenu son relais. Il avait fait fureur à l’Ajax et en équipe nationale mais avait perdu sa place pour Ronald Waterreus au PSV. Il a contribué au titre du Lierse avant de rejoindre Bordeaux puis de revenir.

DIMITRI DAVIDOVIC

Il restait sur sa plus belle saison au NEC et était libre :  » La Belgique était alors une grande nation du football . On y gagnait bien sa vie.  » Meneur pendant quatre ans, il a glissé au libéro les trois dernières saisons. Le Lierse était alors capable du meilleur comme du pire.

TONY VAIRELLES

Agé de 32 ans à son arrivée en 2005, il compte huit sélections en équipe de France. Il a aussi été champion avec Lens en 1998 et a disputé 301 matches en L1. Le Lierse en attend beaucoup mais en 15 matches, il ne marque pas et délivre un seul assist. Il est arrêté pour tentative de meurtre à Nancy en octobre 2010.

GILLES DE BILDE

L’ultime soir du mercato, le 31 août 2003 à 19 h, l’ancien international et Soulier d’Or sur une voie de garage à Anderlecht depuis six mois signe à la demande d’ Emilio Ferrera. Il participe à 15 matches et marque un seul but. Il est titularisé pour la première fois le 13 décembre et est renvoyé dans le noyau B en mars.

OLEG VERETENNIKOV

Walter Meeuws a adapté sa tactique au médian offensif russe mais son apport se limitera à trois buts en 18 matches durant la saison 2000-2001. Pourtant, celui qui a mis un terme à sa carrière il y a deux ans reste le meilleur buteur russe de tous les temps.

LOKEREN + PREBEN ELKJAER LARSEN

L’attaquant danois se morfondait à Cologne et a fait sensation dans un match de Coupe contre le Standard : trois buts de Wlodek Lubanski et un de lui-même ont permis à Lokeren de s’imposer 5-3. Il disposait d’une accélération incroyable, était combatif et efficace mais très émotif. Il a rejoint Vérone après l’EURO 1984.

JAN KOLLER

Timide, il a été transféré en même temps que les médians Vaclav Budka et Roman Vonasek. Fort de la tête, le longiligne avant tchèque jouait peu au Sparta Prague. Il a travaillé son jeu de pieds en D2. Vendu pour 3 millions d’euros à Anderlecht, il n’a cessé de gravir les échelons du football.

BOB HOOGENBOOM

14 saisons, 449 matches, c’est un record. L’Amstellodamois a été élu meilleur gardien de tous les temps par les fans. Il a participé à tous les succès dans les années 80, signant ses meilleures prestations au Dinamo Moscou et à Barcelone. On retient sa détente, sa force homme contre homme et son comportement particulier.

ALEN MRZLECKI

Ce solide défenseur central a livré une superbe saison pour Harelbeke en 2000-2001. Libéro à l’ancienne, le Croate était lent mais fort de la tête. Il n’a joué qu’un match de Coupe avant de rejoindre le noyau B et de s’occasionner une hernie. Il a été loué à Malines. Au total, en trois ans, il a coûté un million d’euros à Lokeren.

MAREL BALDVINSSON

Didier Frenay a transféré l’avant islandais, international Espoir, en janvier 2003, pour 300.000 euros. Il devait apporter un plus à l’image d’ Arnar Gretarsson et Runar Kristinsson mais il n’avait pas le même caractère et a passé trop de temps à l’infirmerie. Il a été déclaré inapte au foot pro en 2006.

MOHAMED TIMOUNI

Un authentique numéro dix, élu Footballeur africain de l’Année en 1986 et transféré en 1987. Le Marocain a été trop fréquemment requis au pays et n’était pas assez solide pour notre championnat, malgré un pied gauche génial. En deux saisons et 30 matches, il a marqué cinq buts et a disparu à l’arrivée d’ Aimé Anthuenis.

MALINES + MICHEL PREUD’HOMME

Fanatique, réflexes phénoménaux, maître du rectangle, capable de relancer le jeu du droit comme du gauche, il est devenu l’épine dorsale de l’équipe à succès d’ Aad de Mos. Comme il fonctionnait à la rage, De Mos s’arrangeait pour qu’il encaisse beaucoup de buts la veille d’un match, à l’entraînement…

LEI CLIJSTERS

En 1986, quand il a signé, il n’a pas soulevé l’enthousiasme mais le libéro a été essentiel dans le système d’ Aad de Mos, brillant organisateur, prompt à combler les brèches, à gicler vers l’avant, à jouer en force ou souplesse. Il a été banni en 1990, après avoir déclaré au magazine Knack ce qu’il pensait de certains coéquipiers.

PIET DEN BOER

Transféré en 1982 de l’Excelsior, l’avant batave a livré le meilleur de lui-même pendant sept ans. On se souvient de la finale de la C2 contre l’Ajax : il en a inscrit l’unique but d’un envoi tendu de la tête, sur passe d’ Ohana.

JOSÉ DEL SOLAR

En 2000, il a été accueilli comme le Messie. Le médian péruvien avait joué six ans en Espagne et comptait 74 sélections nationales. Il ne pouvait échouer. Mais lent, peu motivé, il ne pensait qu’à se remplir les poches. Malines a mis fin à son contrat en mars 2001 : 17 matches et un but.

REVAS ARVELADZE

En 1996, l’international géorgien, jugé trop léger par Cologne, a été titularisé 25 fois. Le frère de Shota, si célèbre aux Pays-Bas, n’a marqué que quatre buts avant de disparaître, un an après son arrivée, au Dinamo Tbilissi, dont il est devenu l’entraîneur à 30 ans.

FRÉDÉRIC HALLEUX

Le gardien de Seraing venu pour 450.000 euros en 1989 avait été impressionnant dans un tournoi international en Italie et les clubs transalpins avaient retenu son nom mais son exploit est resté unique. Il n’était pas armé, mentalement, pour l’élite, et le club n’avait pas bien évalué son environnement social.

MONS + CÉDRIC ROUSSEL

Le premier transfert de Mons en D1 ! Sur une voie de garage à Coventry puis à Wolverhampton, il devait diriger l’attaque hennuyère mais au début, tout le monde se demandait pourquoi Marc Grosjean le laissait dans l’équipe. Finalement, il a été meilleur buteur avec 22 goals en 32 matches et a été transféré à Genk.

MOHAMED DAHMANE

Cet inconnu, arrivé des Francs Borains (D3), est considéré comme le moteur de la promotion de Mons en D1. Sa première saison parmi l’élite a été couronnée de succès (11 buts en 32 rencontres) et lui a valu un transfert à Genk. Après maints heurts, il est revenu à Mons avec le même succès.

WILFRIED DALMAT

La saison 2006-2007 a commencé quand le médian formé à Nantes arrive en test à 24 ans. José Riga le juge digne d’un contrat. Le Français allie vitesse et technique sur le flanc droit. Il est de tous les matches, marque six buts et délivre cinq assists. Après sa deuxième saison, il rejoint le Standard, avec lequel il vit une superbe campagne européenne.

ALESSANDRO PISTONE

En 1997, Newcastle a enrôlé l’arrière gauche de l’Inter, ancien capitaine des Espoirs italiens, pour 5 millions d’euros. A la Noël, ses équipiers anglais lui ont offert un c£ur d’agneau. Trouillard ? Il s’est ressaisi et a joué pour Everton puis, en décembre 2007, il a atterri à Mons. Inexistant, il a disparu quelques mois plus tard, après sept matches.

ALIYU DATTI

Loué par le Standard en 2004, le Nigérian a été précieux : 14 b. en 30 m. Après des détours à Gand et à Zulte Waregem, il est revenu au Tondreau en janvier 2007 mais quelle déception ! Neuf matches et un seul assist. Et la saison suivante, en 13 rencontres, il n’a rien réussi.

LOUIS GOMIS

Après la première saison de Mons en D1, il a été chargé de faire oublier Roussel. L’international sénégalais avait déjà joué à Lommel avant de rejoindre Nuremberg puis Duisburg (12 b en 51 m, en l’espace de deux saisons). En décembre, après 11 matches et 3 buts, Mons n’avait déjà plus besoin de lui.

OH LOUVAIN + FRANÇOIS STERCHELE

L’année dernière, OHL a respecté une minute de silence alors qu’il fêtait la montée. Sept ans plus tard, le club apprécie toujours l’apport du Liégeois, transféré de La Calamine (Promotion !) et auteur de 29 buts dès sa première saison à Louvain. Ses transferts à Charleroi, au Germinal et au Club ont rapporté de jolies indemnités à OHL.

BJÖRN RUYTINX

Arrivé en 2004, en même temps que Sterchele, issu comme lui de Promotion. Ce travailleur aux antipodes du Liégeois a formé un bon duo avec lui. Il est resté à Louvain, dont il est devenu le capitaine. Ce militaire a encore formé de bons duos d’attaque avec Toni Brogno et Hamdi Harbaoui avant d’effectuer ses débuts en D1 la saison passée.

THOMAS MATTON

En 2007, Rudi Cossey a insisté pour l’enrôler alors qu’il brillait avec les Espoirs du Club Bruges. Il a effectué ses débuts à OHL à 21 ans, comme meneur de jeu, la saison où le club a disputé pour la première fois le tour final de D2, sans succès. Avide de D1, il a signé pour Zulte Waregem avant le début de ces play-offs…

STEVE DUGARDEIN

Avec plus de 300 matches de D1 avec Mouscron, le milieu devait être un guide idéal. Il a signé en 2008 pour deux ans, sans répondre aux attentes. Alors qu’il était malade, en novembre, OHL a signé un 12/12 sans lui. Lassé de rouler 300 kilomètres par jour pour faire banquette, il a demandé de rompre son contrat en janvier 2009.

NAJIB EL ABBADI

En 2005, on faisait de ce joueur venu de Visé le successeur de Sterchele. Il a marqué sept buts au premier tour puis plus rien. Il n’a été convaincant que dans le dernier match, contre Lommel, et est parti en fin de saison.

IVICA JARAKOVIC

OHL devait permettre au Serbe de se relancer. De 2005 à 2007, il avait marqué le jeu de Courtrai de son empreinte mais en 2008, il n’y est plus parvenu. La saison suivante, OHL n’a pas réussi à s’en débarrasser. Il a réussi un hat-trick contre Dessel avant d’être loué à… Zaventem, dont il a assuré le maintien en D3 par 14 buts.

STANDARD + WILFRIED VAN MOER

Paul Van Himst le voulait au RSCA mais il rêvait du Club, sans que ce soit réciproque. Il a signé au Standard en 1968, pour 70.000 euros et a dirigé l’entrejeu rouge pendant huit ans, alliant technique, vista, courage et rage de vaincre. Il a marqué tout le football belge.

SIMON TAHAMATA

Le président de l’Ajax n’aimait pas les petits joueurs et le Moluquois s’est retrouvé au Standard de 1980 à 1984. Ses actions imprévisibles relevaient de l’art. Son match au Club Bruges (1-7) reste ancré dans les mémoires : sur un de ses dribbles, deux Brugeois sont entrés en collision et sont restés groggys.

MILAN JOVANOVIC

Suite à une nouvelle blessure au Lokomotiv Moscou, il s’est tourné vers Nebojsa Popovic, le médecin serbe du Standard en 2006. Grâce à lui, l’attaquant a pu s’entraîner avec le groupe et a épaté Michel Preud’homme. Il a marqué 52 buts en 116 matches de championnat, soit presque un but tous les deux matches.

ROBERT PROSINECKI

Arrivé comme meneur de jeu en 2001, le Croate avait été le meilleur Jeune du Monde mais une fois qu’il a quitté l’Etoile Rouge Belgrade, sa carrière n’a été qu’une succession de déceptions. Il a échoué au Real, à Barcelone et est rapidement devenu superflu au Standard. Il a reconnu ne pas pouvoir gérer la pression inhérente à son statut.

NEBOSJA KRUPNIKOVIC

Son engagement en 1996 a suscité l’enthousiasme : le Standard a versé 1,150 million d’euros à l’Etoile Rouge mais le médian gauche s’est retrouvé sur le banc. Agé de 23 ans, il était lent, n’accomplissait pas sa part de travail défensif et n’était pas un meneur mais un avant. Il a rejoint Gamba Osaka après six mois.

DIRK HUYSMANS

Produit de l’excellente école de jeunes du Lierse, il y a été champion en 1997 et est devenu international. Au Standard, il a joué 22 matches sans jamais s’imposer. Il a été freiné par une fracture du nez mais a surtout manqué de vista et d’autorité. Il est vite retourné au Lierse puis a été transféré au Beerschot.

WAASLAND – BEVEREN + HEINZ SCHÖNBERGER

Repéré au Tasmania Berlin par Pol Anoul pour le FC Tilleur, le médian allemand s’érige en plaque tournante du Freethiel l’espace de huit saisons (1977-1985). C’est l’âge d’or des Jaune et Bleu, champions en 1979 et 1984 et vainqueurs de la Coupe en 1978 (2-0 contre Charleroi) et 1983 (3-1 contre le Club Bruges).

ERWIN ALBERT

La trajectoire de ce longiligne attaquant, recruté au Hertha Berlin, épouse celle de Heinz Schönberger : huit saisons (1978-1986). En 250 matches pour le SK, il inscrit 126 buts, record du club. Il termine aussi meilleur buteur du championnat en 1979 avec 28 goals.

YAYA TOURÉ

De tous les Ivoiriens qui ont débarqué au Freethiel depuis 2000 à l’instigation du Français Jean-Marc Guillou, ce solide médian est la référence absolue. Après trois saisons, il a lancé une carrière fabuleuse qui le mène à Metalurh Donetsk, Olympiacos, Monaco, Barcelone et Manchester City.

DAVID FAIRCLOUGH

Beveren fait fort, en 1986, en transférant le rouquin Anglais. C’est le Super Sub du tandem KeeganToshack au sein du grand Liverpool des seventies. Au Freethiel, il reste réserviste (14 buts en 69 entrées au jeu).

GUSTAVO LISAZO

L’Argentine est championne du monde en 1978 mais Gustavo Lisazo n’est pas du calibre des Mario Kempes et Leopoldo Luque. Il ne joue que dix minutes cette saison, juste assez pour parapher un 2-2 à Charleroi. Un partage important dans la course au titre !

DAMIAN KOT

Si l’ailier polonais Marek Kusto a inscrit 45 buts en 225 matches entre 1982 et 1990, son compatriote, venu d’Odra Opole en 1992, est un bide. Aucun match en Première et cédé en fin de saison à Haasdonk où il se plante aussi !

ZULTE WAREGEM + RICHARD NIEDERBACHER

L’Autrichien du Sturm Graz a 21 ans et coûte 187.500 euros… un record pour Waregem et un succès : l’avant a marqué 24 buts, décroché une Miss Belgique puis a rejoint le PSG pour 750.000 euros. Revenu à Waregem en 1987 pour cinq saisons. Il a marqué 61 buts en 152 matches.

GIBA

En 1970, à 20 ans seulement l’attaquant de la Juventus São Paulo est le premier Brésilien de notre championnat. Ses dribbles spectaculaires attirent la foule mais il n’a pas assez de condition pour être régulier. Il s’adjuge la Coupe en 1974 puis rejoint Gand en 1977. Des problèmes de genou l’ont contraint à raccrocher en 1981.

FRANCK BERRIER

Remarqué en 2008 à Cannes en National et gratuit, le Français s’est rapidement mué en plaque tournante. Il a mené Zulte à la 5e place puis à la 6e mais s’est déchiré les ligaments croisés avant les play-offs. Il a quand même été transféré pour un million plus des primes au Standard avant de revenir un an et demi plus tard.

OUWO MOUSSA MAÂZOU

Les transferts de Christian Benteke et de Joseph Akpala ayant capotés, PatrickDecuyper, l’administrateur délégué, a jeté son dévolu sur l’ancien buteur de Lokeren, début 2011-2012. Pari raté : sa mentalité l’a renvoyé dans le noyau B. Il n’a joué que 237 minutes.

NIKICA JELAVIC

L’avant de 22 ans du Hajduk Split a coûté 500.000 euros en 2007 mais quel fiasco. Victime du mal du pays, il n’a marqué que 3 buts en 23 parties. Zulte l’a loué au Rapid Vienne, où il a retrouvé sa frappe : 25 buts en 70 matches. Après un passage aux Rangers, le Croate joue à Everton et a brillé à l’EURO.

NACER ABDELLAH

Transféré du Cercle parce qu’il ne s’entendait pas avec ses coéquipiers, il a joué 14 matches. Revenu trop tard en janvier d’un match international avec le Maroc, il s’est heurté à la direction. Au Mondial 1994, il a déclaré que 80 % des Belges étaient racistes et qu’il ne jouerait plus dans notre pays.

PAR LA RÉDACTION

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