Pieterjan Monteyne

Un dimanche inhabituel de la vie de Pieterjan Monteyne, un Flandrien qui vit à Anvers et joue dans le Hainaut, au Royal Mouscron Péruwelz.

11/01/2015 06:45

Il est grand temps de me lever. C’est tôt pour un jour de match mais je ne peux pas rester au lit car à onze heures, nous disputons un match amical à Tubize et avant, à 8h15, l’équipe déjeune ensemble. Je précise que j’habite Melsele, une entité de Beveren-Waas. Ma femme et moi sommes originaires de Roulers mais après dix ans au Beerschot, je suis resté à Anvers.

07:00

J’entame un trajet d’une centaine de kilomètres pour rejoindre Mouscron. A De Pinte, je prends le gardien Patrick De Vlamynck. Il vient d’Alost et nous faisons toujours la route ensemble. C’est plus agréable et ça limite les bouchons. J’ai joué trois ans à Mons. Je m’y rendais par Bruxelles et c’était le cauchemar tous les matins.

08:05

Nous arrivons au Canonnier. Nous avons le temps de nous changer et de préparer nos sacs avant de passer au buffet que nous ont préparé nos sympathiques bénévoles. Je prends du café, un verre de jus d’orange, du pain, de la confiture, du fromage et une omelette ainsi qu’un peu de cornflakes et une mandarine. L’ambiance est bonne. Nous nous sommes entraînés toute la semaine à Mouscron et non au Domaine de Luchin en France. Ça renforce nos liens avec le club. L’avenir est incertain mais un responsable de Lille nous a certifié que le club français assumerait ses responsabilités jusqu’en fin de saison et que nous ne devions pas nous tracasser au sujet de notre salaire. En plus, un nouvel entraîneur suscite toujours un élan positif, puisque tout le monde repart à zéro. Rachid Chihab était très distant du groupe. Maintenant, nous sommes libérés. Nous rions beaucoup plus. Ça peut être positif pour la suite du championnat.

08:45

Nous partons à Tubize. J’écoute de la musique pendant le trajet en car.

09:45

Arrivée à Tubize, où nous alignons une équipe différente chaque mi-temps. Je suis dans l’équipe du coup d’envoi.

11:00

Le match commence et mes jambes se ressentent de notre lourde semaine d’entraînement. Je manque de fraîcheur. C’est quand même un bon match, qui s’achève à notre avantage : 1-2. Ensuite, comme d’habitude, nous recevons un sachet de récupération. Il comporte un produit laitier, une compote de pommes, un Aquarius, une banane et une barre énergétique.

13:30

Retour à Mouscron. Il y a des sandwiches et du cake dans le car.

14:30

Nous pouvons rentrer chez nous jusqu’à mardi matin. L’entraîneur nous accorde un lundi de liberté, après une semaine sans jour de congé.

15:30

Me voilà à Melsele, où Maren (7 ans) et Julot (5 ans) n’ont pas oublié qu’à quatre heures, nous allons nager. Julot fait avec succès une première tentative pour obtenir son brevet sur 25 mètres. A peine sorti du bassin, il nous rappelle qu’il a donc mérité le maillot de natation de Barcelone, dont il rêve depuis longtemps.

17:45

Arrivée au SansUnik, un restaurant d’Anvers qui aime bien les enfants. Nous y avons rendez-vous avec un couple dont nous avons fait la connaissance via le club de foot de Julot, qui joue en U7 au Sporting Burcht. L’étage est aménagé en salle de jeux, pour que les enfants ne soient pas cloués à table. Je me laisse aller : un steak-frites avec de la béarnaise et un verre de vin rouge. Ça fait du bien de temps en temps.

20:00

Retour à la maison. Première tâche, mettre Maren et Julot au lit. Ensuite, je donne son bain à Maëlle (quatre mois) et je lui donne son dernier biberon. Il est dix heures moins quart quand ma femme et moi pouvons nous mettre à l’aise. Nous regardons un feuilleton américain, Revenge.

23:00

L’heure d’aller dormir. Ma femme a repris le travail. Elle est institutrice à Sint-Martinus, à Burcht. Pendant ma journée de congé, je vais m’occuper de Maëlle. A midi, je lui préparerai un bon petit repas.

PAR CHRISTIAN VANDENABEELE

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