PETER VAN HOUDT

L’avant explosif des Canaris reste imprégné de l’art de vivre allemand qu’il a découvert en Bundesliga.

P eter Van Houdt et sa femme Ann partagent une maison blanche, orientée au sud. Sur la façade, une année, 1908, en fer forgé. Van Houdt nous conduit à la terrasse, sur le côté de la maison, et au verger.  » J’aime vivre dehors, dans la nature. Dès que j’en ai le temps, je sors. Hier soir encore, j’ai effectué une longue promenade avec mon chien. Nous aimerions construire à Alken, plus tard. Nous y possédons déjà un terrain d’un hectare. Je rêve déjà du nouveau verger que j’y planterai, avec un grand étang. Peut-être achèterai-je un cheval de trait. Un côté de la nouvelle maison sera en style pastoral, à mon goût, et l’autre campagnard, pour plaire à Ann « .

Alouettes et tortues

Peter Van Houdt aime les animaux. Cette impression croît quand, en pleine séance photo, Fila, un chiot de neuf semaines, lui mordille le bas du pantalon. Dans la cuisine, un aquarium abrite deux tortues :  » Elles auront un grand étang à leur disposition dans la nouvelle maison « . Dans un box, derrière la maison, outre un chat noir, nous apercevons des nids d’hirondelles accrochés aux poutres en bois :  » Nous les avons installés. Elles reviennent chaque été. Quand leurs petits quittent le nid, elles émigrent vers le sud « .

Luxe allemand

Dans l’entrée, une superbe Mercedes noire.  » C’est le grand sponsor de la Bundesliga et les footballeurs reçoivent donc un joli pourcentage « , rigole Peter.  » Sur la liste des Allemands, l’auto est en numéro un. En deux, une belle montre. Le reste est accessoire. Je passe beaucoup de temps en voiture et je trouvais important d’éprouver du plaisir à rouler. Il faut aussi se sentir en sécurité quand on avale autant de kilomètres, et être bien installé « .

Voyages à n’en plus finir

 » Chaque été, nous partons en voyage et en hiver, nous effectuons un city trip. Nous ne partons pas pour nous reposer. Je deviendrais fou si je devais passer une journée sur une plage. Nous sommes déjà allés partout : au Mexique, au Guatemala, au Japon. Cet été, nous sommes partis en Crète. Nous avons fait le tour de l’île en auto, afin de découvrir des coins boudés par les autres touristes. M’asseoir à une terrasse rien qu’avec des Grecs et jouer au backgammon avec eux était génial. Je n’aime pas la foule. Nous logions dans un petit hôtel romantique, qui ne devait pas avoir plus de quatre chambres « .

Collection de petites bouteilles

 » Je n’ai qu’un hobby : je collectionne les mini bouteilles d’alcool. J’en ai déjà 500. Elles sont toutes pleines, bien sûr, et toutes différentes. Je jette immédiatement les doublons. J’ai entamé cette collection à l’occasion de mes 18 ans : j’avais reçu une bouteille de Pisang. Une petite bouteille y était liée et j’ai trouvé ça chouette. J’ai commencé avec des boissons classiques style Campari, Pasoa et Amaretto. Maintenant, je ramène un échantillon spécial de chaque voyage. J’ai commandé quatre vitrines afin de les exposer. Cela aura de l’allure « .

Confort

 » Je suis attentif au confort d’une maison « , poursuit Peter.  » Ainsi, je raffole des cuisines. Le plan de travail est plus élevé chez moi que dans la plupart des cuisines et c’est très pratique. Dans mon appartement précédent, il était trop bas et ma position était inconfortable quand je faisais la vaisselle « .

Confort et esthétique peuvent se marier. Le plafond a conservé ses voûtes originelles. Van Houdt :  » Je raffole de ce plafond. La maison a été aménagée dans les anciennes écuries. A certains endroits, on voit toujours au plafond les anneaux auxquels les animaux étaient attachés. C’est cette touche paysanne qui nous a incités à acheter cette maison. Nous avons pris des renseignements pour faire aménager de telles voûtes dans notre future maison mais… cela coûte un prix fou « .

Souvenir de noces

Ann et Peter se sont unis l’année dernière. Une série de photos, au mur, rappelle l’heureux événement. Le livre d’honneur est au beau milieu de la table :  » Nous avons pensé qu’un album classique disparaîtrait vite dans une armoire et n’en sortirait plus. Nous avons donc dû faire preuve d’imagination. Nous avons aussi placé un vase encore humide à l’entrée. Les invités pouvaient y graver leur nom. Ensuite, on a cuit le vase. Ainsi, nous conservons un beau souvenir de plus « .

ILKA DE BISSCHOP

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