Pepinster respire

Une bonbonne d’oxygène lui a été allouée.

Alost et Pepinster sont les deux clubs qui, en Belgique, disposent des supporters les plus fervents. Mais les fans, seuls, ne suffisent plus. Voici quelques années, l’Okapi Alost avait été contraint à mettre la clef sous le paillasson avant de revenir sous le nom d’Okapi Aalstar. Cette saison, la situation était particulièrement critique à Pepinster. On parlait d’une dette de 3 millions, dont 500.000 à trouver immédiatement pour l’obtention de la licence. Pour s’en sortir, on avait envisagé de vendre le talentueux distributeur américain JamarWilson, mais l’offre n’a pas été jugée suffisante. Du coup, l’avenir du club était lié à la décision d’Aqualis, une intercommunale chargée du développement touristique dans la région et qui est propriétaire des Thermes de Spa. Heureusement, de bonnes nouvelles ont filtré de la réunion qui s’est tenue mardi passé. Un montage a été imaginé, sous la forme d’une participation des communes qui le souhaitent (Theux et Welkenraedt, entre autres, ont déjà marqué leur accord) à l’aide annuelle de 59.000 euros qu’Aqualis allouera pendant cinq ans. La ville de Verviers, elle, allouera 75.000 euros pendant cinq ans. Autre bonne nouvelle : la Loterie Nationale accordera un subside – comme elle le fait déjà à Alost – de 260.000 euros sur trois ans (60+100+100) dans le cadre de la formation des jeunes. En comptant d’autres aides et sponsorings, Pepinster recevra, au total, près d’un million. Il était moins une.

Les dettes se sont accumulées depuis cinq ou six ans. Les ventes de NedzadSinanovic et d’ AxelHervelle au Real Madrid en 2004 n’ont pas suffi. Certains parlent de mauvaise gestion. La perte du sponsor Fortis, qui s’était montré très généreux pendant trois ans, fut aussi durement ressentie. Pourtant, actuellement, il semblerait que le budget (revu à la baisse) soit en équilibre, voire positif. De source sûre, on a appris que la masse salariale des joueurs (taxes comprises) s’élèverait à 790.000 euros alors que les recettes avoisineraient le 1,5 million. Et le président VictorBosquin (casinos de Spa et de Namur, plusieurs sociétés d’informatique, etc.) a, financièrement, les reins plus que solides. Mais il y a tout l’héritage du passé qui, régulièrement, rattrape le club.

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