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Peeters en quête de minutes de jeu à Caen

Stef Peeters (ex-Saint-Trond) ne décolle pas du banc mais il veut rester en France.

L’été dernier, le Limbourgeois de 25 ans n’avait que l’embarras du choix à l’issue de sa superbe saison à Saint-Trond, mais les clubs de notre championnat avaient reculé devant la somme requise par les Trudonnaires. Finalement, Caen a versé 1,3 million pour le joueur du Stayen, un investissement risqué pour un footballeur qui n’avait dans les jambes qu’une seule saison complète en D1.

Ses débuts ont été positifs, avec quatre entrées au jeu en cinq matches mais Stef Peeters n’a plus disputé une minute depuis fin octobre. Son assist contre Lorient, le 24 octobre, en Coupe de la Ligue aurait pourtant dû constituer un tournant.  » J’ai été titularisé, j’ai donné un assist et on s’est imposé 1-0. Ce match m’a donné un sentiment positif. Deux semaines plus tard, je devais entamer le match contre Marseille mais une blessure aux adducteurs m’en a privé et m’a coûté trois semaines.  »

L’entraîneur Patrice Garande a donc préféré conserver sa confiance au capitaine Julien Féret (35 ans), qui arrive en fin de contrat.  » Je savais dès le départ que j’entrerais en concurrence avec lui. Ce n’est pas un problème en soi. Sauf quand on est confronté à un entraîneur qui ne touche pas à son capitaine.  » Peeters exclut un départ en hiver, qu’il soit définitif ou sous la forme d’une location. Son contrat court jusqu’en 2020 et Caen ne serait pas enclin à dévaloriser son investissement, d’autant que la direction est satisfaite de Peeters.

 » Je ne suis pas du genre à dire après six mois que je veux m’en aller. Les gens croient peut-être que je regrette d’avoir choisi Caen mais ce n’est pas le cas. La Ligue 1 est d’un autre niveau que le championnat de Belgique, en matière de stades, d’intérêt médiatique, d’encadrement et de consistance. C’est un enrichissement pour moi. Je sais aussi d’où je viens. Il y a deux ans, j’étais encore en D2 néerlandaise, au MVV. Je m’accorde encore du temps. Tant que l’équipe tourne, je dois attendre patiemment ma chance.  »

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