Pauwels en guerre avec Le Soir

C’est Le Soir qui a lâché l’info : Philippe Dufermont a décidé d’attaquer Stéphane Pauwels devant la justice française pour atteinte à son honneur. Il n’a pas supporté qu’il insinue dans le Nord Eclair qu’il toucherait un pourcentage sur la revente de Demba Ba. Dufermont réclame 50.000 euros. Pauwels a annoncé qu’il allait aussi porter plainte contre Dufermont, Le Soir et Frédéric Larsimont, l’auteur de l’article. Commentaires croisés sur les clefs de cette affaire.

La raison de l’article et de la plainte de Dufermont.

Pauwels : Ce pourcentage est inscrit dans le contrat du joueur. Des gens de Mouscron sont aussi au courant. Ai-je attaqué Dufermont ? S’il est propriétaire du club, c’est normal qu’il touche une plus-value.

Larsimont : Je signale qu’il n’y a aucun litige personnel ou professionnel avec Stéphane. En divulguant l’existence de cette citation directe au Tribunal de Lille, j’ai avant tout exercé mon métier. Il s’agit d’une information à propos d’un personnage public. Elle est dépourvue du moindre jugement de valeur et concerne un litige qui oppose Dufermont à Pauwels depuis le 26 mars dernier.

Pauwels pas au courant mais Le Soir confirme : il y a bien eu plainte !

Pauwels : Quand un journaliste m’a appris la nouvelle, je n’avais reçu aucune convocation au tribunal ! Dufermont ne digère pas le fait que j’ai évoqué les problèmes d’argent de Mouscron à Studio 1 avant tout le monde. Or, qui a eu raison ? Maintenant que le club a été repris par des Espagnols, Dufermont se sent assez fort pour m’attaquer. Il serait plus inspiré de veiller à ce que Mouscron se porte bien en D1.

Larsimont : Cette plainte s’appuie sur les paroles de Dufermont et sur un document qu’il m’a fourni.

Pourquoi Pauwels porte-t-il plainte ?

Pauwels : Une faute a été commise. Je n’aurais pas dû apprendre l’existence d’une plainte par la presse. Mon avocat m’a confirmé qu’il y avait un vice de forme. Tous les médias ont répercuté cette affaire. Cela nuit à ma réputation. Mes employés à Monaco ont été surpris et m’ont questionné. Larsimont ne m’a pas non plus contacté pour avoir mon avis.

Larsimont : Pauwels semble vouloir retourner la situation contre Le Soir et moi, en décrédibilisant publiquement l’information publiée et mon travail journalistique. Ce que ni mon employeur, ni moi-même ne pouvons admettre et dénonçons. J’espère qu’une fois passée l’émotion, Stéphane comprendra qu’il n’y a aucune intention nuisible mais simplement un fait bien réel à relater. Et que le bon sens finira par prendre le dessus.

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