PATRICE ZÉRÉ

Un an après avoir été étrillé avec Lokeren à Anderlecht (8 à 0), le défenseur ivoirien de Daknam a savouré une belle revanche avec les siens, dans le cadre de la Coupe de Belgique, où menés 3-0 après 16 minutes de jeu, ils ont redressé la situation en leur faveur.

Patrice Zéré: Après un quart d’heure, j’avoue avoir redouté une nouvelle avalanche de buts. Car nous étions à côté de nos pompes, pendant cet intervalle. C’était à croire que les gars, chez nous, pensaient que le match débutait à 20h15 au lieu de 20h. A 3 à 0, nous avons fort heureusement procédé aux réglages nécessaires, en resserrant entre autres le marquage sur Gilles De Bilde, qui nous avait fait mal jusque-là en décrochant à tout bout de champ. Ensuite, nous avons eu la chance de réduire très rapidement notre retard àla marque. Dès ce moment-là, je me suis douté qu’une surprise était dans l’air. Et nous l’avons finalement forgée au prix d’un véritable football-régal par moments.

Par rapport à l’année dernière, le Sporting est-il rentré singulièrement dans le rang ou, au contraire, Lokeren est-il devenu beaucoup plus performant?

C’est sûr qu’Anderlecht n’est plus la même équipe sémillante qu’il y a un an. Comment pourrait-il d’ailleurs en aller autrement, entendu qu’il a perdu plus de 70% de sa force de frappe. Les remplaçants des Koller, Radzinski et Goor ne sont pas des unijambistes, loin s’en faut, mais je travestirais la vérité en prétendant qu’ils sont aussi décisifs. De notre côté, nous sommes indéniablement en phase ascendante. Il y a un an, au moment de notre visite au Parc Astrid, l’équipe était encore en phase de construction. Georges Leekens avait réalisé du très bon travail à ce niveau et c’est ce qui nous avait permis de terminer la saison en boulet de canon. Cette année, même si les débuts furent laborieux, nous avons tout simplement continué sur cette lancée. Et c’est pourquoi je nous estime parfaitement capables de viser l’Europe.

La concurrence sera quand même rude à ce niveau avec Bruges, La Gantoise et le Racing Genk. Sans compter Anderlecht qui se réveillera bien tôt ou tard?

Et vous oubliez même le Standard. Qu’est-ce qui fait la différence entre ces équipes et nous? La notoriété de ces clubs et de leurs joueurs. Mais sur le terrain, c’est onze contre onze. Et sous cet angle-là, je suis tranquille. On peut voir venir. (B.Govers)

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