PASCAL DE VREESE

A 31 ans, Pascal De Vreese a peut-être dit adieu à la D1 en quittant Mons pour Sporting West, fruit de la fusion entre Ingelmunster et Harelbeke. Il avait encore un an de contrat au Tondreau mais, à l’entendre, il y a de ces opportunités qui ne se refusent pas.

Pascal De Vreese : Ce fut une des décisions les plus difficiles de ma carrière. J’ai longuement pesé le pour et le contre, puis j’ai opté pour la sécurité à long terme. J’ai lu que je quittais Mons par peur de ne plus avoir ma place dans l’équipe. C’est faux : Marc Grosjean m’a dit dès le premier entraînement qu’il comptait encore sur moi. Par contre, la direction ne me faisait plus trop confiance et je savais que mon contrat ne serait certainement pas prolongé. Sporting West me proposait un bail de trois ans, à quelques kilomètres de la maison que j’ai fait construire : ces deux arguments ont fait pencher la balance.

Les dirigeants de Sporting West sont revenus à la charge pendant plusieurs semaines, non ?

Tout à fait. Depuis trois ans, Harelbeke me contactait chaque été. Et, pendant le stage que nous venons de faire avec Mons aux Pays-Bas, le président de Sporting West m’a téléphoné tous les jours. Je suis finalement allé le voir, en me disant que je resterais de toute façon jusqu’au bout de mon contrat à Mons. Je voulais seulement prendre la température. Mais j’ai fini par accepter son offre et Mons ne m’a pas retenu.

Vous devriez donc finir votre carrière là-bas ?

C’est probable. Au terme de ce contrat, j’aurai 34 ans. Je pourrai peut-être encore viser une saison supplémentaire, on verra à ce moment-là. C’est en tout cas un club ambitieux et je pense qu’il va me permettre de vivre une belle fin de carrière.

Un club ambitieux, mais c’est la D2 !

J’ai joué longtemps à ce niveau et je ne regrette rien parce que ce fut le plus souvent dans des équipes qui visaient la montée. J’ai disputé… huit éditions du tour final mais je ne suis finalement monté qu’une seule fois : avec Mons. Avec Waregem et Mouscron, j’ai échoué lors de la dernière journée. Sporting West va aussi jouer pour la montée : il n’est pas dit qu’on ne me reverra plus en D1.

L’idée d’avoir peut-être quitté définitivement la D1 ne vous fait pas mal au c£ur ?

J’ai toujours dit que je ne visais pas la D1 pour la D1. Je connais pas mal de joueurs qui se battent depuis des années avec des clubs menacés de chute en D2, et je ne les envie pas parce qu’on éprouve bien plus de plaisir à jouer dans le haut du tableau en deuxième division que dans le fond du panier en première. (P. Danvoye)

Georges Heylens commente le championnat.

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