PAS DE COUP DE POUCE à LOMMEL

La commission des licences arrive au bout de ses travaux

La commission a accordé samedi dernier la licence à Mons. Elle avait demandé aux dirigeants de l’Albert que la clarté soit faite concernant le passage de l’ASBL en SA et que des documents lèvent la confusion qui pouvait encore régner sur les activités de l’une et de l’autre. La commission a reçu les explications nécessaires à ce sujet de la part de Jean-Claude Verbist et a donc renouvelé le bail de Mons en D1.

Hormis Lommel, le FC Malinois et le Lierse (licence accordée sous conditions strictes), il ne reste en suspens que le cas du Sporting de Charleroi qui sera analysé par la commission le 15 mai prochain. Germain Landsheere a précisé que la décision tomberait ce jour-là, même si le tribunal de commerce de Charleroi ne s’est pas prononcé trois jours plus tôt.

En D2, la commission a constaté que Renaix et Geel lui avaient fait parvenir les renseignements demandés. Ce n’était pas le cas du FC Liégeois (la garantie bancaire n’a pu être présentée) et la licence de foot rémunéré lui a été refusée. Le club évoluera donc en D3 la saison prochaine, sauf s’il devait obtenir gain de cause en appel, ce qui paraît peu probable dans la mesure où le règlement stipule qu’aucun document ne peut plus être ajouté au dossier remis fin février..

Pour ce qui est de la D3, Tournai a réussi l’examen oral et a donc reçu la licence de foot rémunéré qui lui donnerait éventuellement accès à la D2. L’Olympic est toujours en sursis. Il manque dans son dossier une attestation de l’ONSS. La commission lui a laissé jusqu’à la mi-mai pour la fournir. La décision tombera donc le 15 mai, en même temps que celle du Sporting. Quant à Berchem, l’actuel leader en D3A, la licence lui a été refusée. Les nouveaux responsables du club avaient demandé un ultime sursis mais celui-ci lui fut refusé.

L’Antwerp demande une indemnité compensatoire: suite au forfait de Lommel (les jeunes, disputaient un tournoi en Italie, dont le coût de 10.000 euros a été payé en partie par papa et maman), l’Antwerp a empoché les trois points, sans rouspéter. Mais le Great Old exige des dommages et intérêts pour absence de recette. Le liquidateur a dû sourire. Car si l’Union Belge n’est pas légalement considérée comme créancière prioritaire, que dire du club anversois? (G. Lassoie)

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